Chokri Belhassen
Chokri Belhassen (arabe : شكري بن حسن), également orthographié Choukri Ben Hassan, né le à Sousse, est un homme politique tunisien.
Chokri Belhassen شكري بن حسن | |
Fonctions | |
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Ministre tunisien des Affaires locales (intérim) | |
– (1 mois et 18 jours) |
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Président | Kaïs Saïed |
Chef du gouvernement | Elyes Fakhfakh |
Gouvernement | Fakhfakh |
Prédécesseur | Lotfi Zitoun |
Successeur | Mustapha Aroui |
Ministre tunisien de l'Environnement | |
– (6 mois et 6 jours) |
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Président | Kaïs Saïed |
Chef du gouvernement | Elyes Fakhfakh |
Gouvernement | Fakhfakh |
Prédécesseur | Mokhtar Hammami |
Successeur | Mustapha Aroui |
Secrétaire d'État tunisien chargé de l'Économie sociale et solidaire | |
– (1 an, 3 mois et 13 jours) |
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Président | Béji Caïd Essebsi Mohamed Ennaceur (intérim) Kaïs Saïed |
Chef du gouvernement | Youssef Chahed |
Gouvernement | Chahed |
Secrétaire d'État tunisien aux Affaires locales chargé de l'Environnement | |
– (2 ans, 2 mois et 18 jours) |
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Président | Béji Caïd Essebsi |
Chef du gouvernement | Youssef Chahed |
Gouvernement | Chahed |
Successeur | Basma Jebali |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sousse (Tunisie) |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Nidaa Tounes puis Tahya Tounes |
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement de 2016 à 2018 puis de l'Économie sociale et solidaire jusqu'en 2020, il devient ensuite ministre de l'Environnement et ministre des Affaires locales par intérim pendant quelques mois.
Biographie
Études et carrière professionnelle
Chokri Belhassen possède une maîtrise universitaire en droit[1].
Il est inspecteur principal auprès des services financiers[1].
Carrière politique
Délégué de 2006 à 2009[1], il est nommé, le , comme représentant du gouvernorat de Mahdia au conseil d'entreprise du commissariat général au développement régional, fonction qu'il occupe jusqu'en 2012[2].
Le , en pleine révolution tunisienne, il est nommé gouverneur de Bizerte, mais il est empêché d'exercer ce rôle.
Coordinateur régional de Nidaa Tounes à Sousse[3], il est nommé gouverneur de Kairouan le [4]. À l'appel d'activistes de la société civile, dont la plupart sont proches du parti islamiste Ennahdha, un sit-in est organisé devant le siège du gouvernorat à Kairouan pour protester contre l'investiture de celui qu'ils considèrent comme un « symbole de l'ancien régime » de Zine el-Abidine Ben Ali[3],[5]. Belhassen prête finalement serment le 14 avril[3] et reste gouverneur jusqu'au [6].
Le , il est nommé secrétaire d'État aux Affaires locales, chargé de l'Environnement, auprès du ministre des Affaires locales et de l'Environnement Riadh Mouakher, dans le gouvernement de Youssef Chahed. Le , il est désigné ministre auprès du chef du gouvernement chargé de l'Économie sociale et solidaire[7]. Le , il est nommé ministre de l'Environnement dans le gouvernement d'Elyes Fakhfakh[8]. Le 15 juillet 2020, il est nommé ministre des Affaires locales par intérim après le limogeage de son prédécesseur dans le cadre du limogeage collectif des ministres d'Ennahdha[9].
Références
- « Biographie de Chokri Ben Hassen, secrétaire d'État à l'Environnement », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- « Arrêté du ministre du Développement et de la Coopération internationale du 16 juin 2009 », Journal officiel de la République tunisienne, no 50, , p. 1631 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Seif Soudani, « Première crise du quartet gouvernemental », sur nawaat.org, (consulté le ).
- Béchir Lakani, « Tunisie : nomination de six nouveaux gouverneurs », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
- « Kairouan : le nouveau gouverneur persona non grata », sur kapitalis.com, (consulté le ).
- « Nomination de 12 nouveaux gouverneurs dont une femme », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- « Remaniement : liste des nouveaux membres du gouvernement Chahed », sur kapitalis.com, (consulté le )
- « Officiel : la composition du gouvernement Fakhfakh », sur kapitalis.com, (consulté le ).
- « Elyes Fakhfakh limoge les 6 ministres d'Ennahdha du gouvernement, et les remplace par des intérimaires », sur news.gnet.tn, (consulté le ).
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