Clairmarais
Clairmarais (en néerlandais : Klaarmares, en flamand occidental: Klommeres[1], Claeremeersch) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pour l’article homonyme, voir Quartier Clairmarais - Charles Arnould.
Clairmarais | |||||
Ferme de l'abbaye. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer | ||||
Maire Mandat |
Damien Morel 2020-2026 |
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Code postal | 62500 | ||||
Code commune | 62225 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clairmaraisiens | ||||
Population municipale |
606 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 46′ 27″ nord, 2° 18′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 34 m |
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Superficie | 18,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Omer (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Omer | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.clairmarais.fr | ||||
La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 169 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie
La commune est située dans le bassin de l'Aa en grande partie sur le marais audomarois sur la Méridienne Verte à la frontière de la Flandre et de l'Artois, du Nord et du Pas-de-Calais. Elle fait partie du Westhoek français, la région flamingante de France.
Clairmarais est encadrée par les communes de Saint-Omer, Arques, Renescure, Bavinchove, Zuytpeene, Noordpeene et Nieurlet.
Lors de la dernière invasion marine, à l'époque de Charlemagne vers l'an 800, Saint-Omer était un petit port, et Clairmarais était presque au bord de la mer.
Clairmarais se situe dans l'agglomération de Saint-Omer, mais son occupation des sols est essentiellement agricole et naturelle (forêt de chênes sur sol argileux et zone humide). L'urbanisation est concentrée autour d'un bourg et le long de certaines voies.
Communes limitrophes
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[2].
Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés :
- la réserve de biosphère, zone de transition, du marais audomarois[3] ;
- le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[4].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
La commune est située, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[5].
Urbanisme
Typologie
Clairmarais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[9] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,7 %), forêts (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), prairies (13,5 %), zones humides intérieures (2,2 %), zones urbanisées (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,8 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Claromaresch ou Claromaresck (1145), Clarus Mariscus (1163-1171), Cleirmaresc (1165), Claromariscum (1175), Clemariscus (1176), Claromarescum (1177), Claremariscus (1247), Clermaresch (1270), Clermarès (1285), Clamarès (1412), Clémarez (1498), Clermarestz (1566), Clemairès (XVIe siècle), Clairmaretz (1637-1639), Clairmarets (1739)[16], Clairemarais (1793) et Clairmarais (depuis 1801)[17].
Ernest Nègre donne comme origine toponymique l'oïl clair + maresc : le « marais aux eaux claires »[18].
La commune porte le nom de Klommeres, Claeremeersch en flamand occidental, Klaarmares en néerlandais et Clairmérais en picard.
Histoire
Moyen-Âge et temps modernes
Clairmarais est née au XIIe siècle et doit son origine à la célèbre abbaye cistercienne fondée par Bernard de Clairvaux (saint Bernard) en 1140.
Clairmarais est devenue commune à part entière en 1790 alors que l'abbaye allait être détruite et vendue comme bien national à la Révolution.
Aujourd'hui un hameau, la Cloquette fut érigé en commune de 1790 à 1801.
Époque contemporaine
Le flamand était encore parlé jusqu'au XIXe siècle[19].
Pendant la première guerre mondiale, en février 1916, sur l'aérodrome de Clairmarais, stationnait l'escadrille n° 20 du Corps Royal des aviateurs anglais. Un des avions, un biplan armé de deux mitrailleuses s'est accidenté à Rexpoëde : le 3 février 1916, vers 16h30, un avion biplan anglais armé de deux mitrailleuses a atterri à Rexpoëde. Les deux aviateurs ont déclaré appartenir à l'escadrille n° 20 du Corps Royal des aviateurs anglais, attachée à l'aérodrome de Clairmarais. Ils venaient de Clairmarais et se sont égarés en recherchant leur destination (Djoogland? DJooyland?), d'où leur atterrissage. Ils prévoyaient de repartir le lendemain. Les deux mitrailleuses ont été déposées au commandement d'étapes (Rexpoëde est alors siège d'un commandement d'étapes, organisme de l'armée de terre destiné à accueillir des troupes en séjour ou de passage) et une garde organisée autour de l'appareil. L'avion n'a pu décoller le 4 matin en raison du mauvais temps. Il a tenté de le faire dans l'après-midi. Mais à peine en vol, il a touché un fil téléphonique ce qui le fit changer de direction, et l'empêcha de prendre de la hauteur. Il finit dans sa course dans un arbre et tomba au sol, non loin de son point de départ. Les premiers secours ont rapidement été donnés, le médecin chef de l'infirmerie du commandement d'étapes a ausculté les deux aviateurs. Il a diagnostiqué des contusions à la tête pour l'un, dans la région lombaire pour l'autre, mais sans gravité apparente pour aucun d'eux. Ils ont été évacués sur l'hôpital de Beveren. L'avion complètement détruit a été gardé pour la nuit. Le 5 février, des mécaniciens anglais sont venus le démonter mais ont oublié sur place les mitrailleuses. Averti, le quartier général anglais a prévu leur enlèvement le 6 février[20].
En 2015, un projet de fusion des communes de la Communauté d'agglomération de Saint-Omer en une seule est élaboré. Pour que ce projet puisse être validé, il nécessite l'accord de toutes les communes concernées. Le 8 octobre, le conseil municipal de Clairmarais vote contre, ce qui met un terme à ce projet[21].
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 606 habitants[Note 4], en diminution de 4,27 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 310 hommes pour 305 femmes, soit un taux de 50,41 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
École en programmation. Collèges et lycées sur Saint-Omer.
Économie
- Clairmarais est une commune essentiellement agricole, les maraîchers y cultivent notamment le chou-fleur.
- Le tourisme est également une activité en plein essor, avec deux campings, un gite, des cafés - restaurant, un centre de thalassothérapie, la grange nature à proximité de la réserve naturelle, un embarcadère nautique, un centre équestre ainsi qu'un loueur de voitures anciennes, de types 2CV, combis Volkswagen, tandems...
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- la forêt domaniale de Rihoult Clairmarais et la Réserve naturelle régionale du Romelaëre (devenue nationale le 7 février 2008[31]) attirent de nombreux visiteurs.
- Présente également sur la commune, la grotte Notre-Dame-de-Lourdes où se recueillent de nombres pèlerins. Le pèlerinage du 15 août étant le plus important au nord de la Seine.
Monuments historiques
- Abbaye de Clairmarais : ancienne abbaye cistercienne, ruines inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 2 décembre 1946 ; ferme comprenant : 1. vestiges en partie médiévaux de l'entrée de l'abbaye avec la porterie et les bâtiments des étrangers (dont la chapelle) ; 2. ferme proprement dite avec le portail d'entrée, le logis (accolé aux bâtiments des étrangers) et sa tourelle d'escalier (datée 1680), les bâtiments agricoles (granges, étables, écuries, porcheries, maréchalerie, etc.) ; 3. le pigeonnier (cad. D 108, 110, 323, 326) : inscription par arrêté du 3 juillet 1987.
- Ferme cistercienne de la Cloquette. Façades et toitures du petit pavillon XVIIIe siècle (cad. B 193) : inscription par arrêté du 27 juin 1991.
Renseignements issus de : Bases de données Ministère de la culture
Héraldique
Blason | D'or à deux crosses affrontées de gueules passées en sautoir, cantonnées en chef d'une patte de loup de sable posée en pal et en pointe d'une couleuvre du même tortillée en pal, à la fasce d'azur brochant sur le tout[32].
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Détails | Il s'agirait du premier blason de l'abbaye locale, où les crosses rappellent cette dernière, le loup et la couleuvre les animaux vivants dans la forêt et les marécages. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « espace protégé FR6500012 - Marais Audomarois », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013353 - Le complexe écologique du Marais Audomarois et de ses versants », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 100.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 1092.
- Annales du Comité flamand de France, t. 3, 1856-1857.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde, p. 520-524, lire en ligne.
- « Audomarois: le «veto» de Clairmarais stoppe la démarchede commune nouvelle », sur nordeclair.fr, Nord Éclair, .
- « Damien Morel : « La commune est une vitrine de l'agglomération » : Salle des fêtes, lotissement, video-surveillance, voirie... Les projets ne manquent pas dans la commune. Tour d'horizon avec le maire, Damien Morel », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Damien Morel et ses élus ont pris leurs fonctions à Clairmarais : Avec ses 637 habitants, Clairmarais enregistrait, dimanche 78,88 % de votants (407 sur 516 inscrits). Vendredi soir, les quinze élus de la liste, « Continuons ensemble pour Clairmarais » se sont réparti les missions dans une ambiance sympathique », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- Nicole Baron, « Les projets des maires : à Clairmarais pour son deuxième mandat, Damien Morel veut garder l’âme rurale de la commune : Damien Morel, 41 ans, élu au conseil municipal en 2001, entame son deuxième mandat de maire. Il est à la tête de la commune la plus étendue du canton de Saint-Omer Nord. Clairmarais compte 637 habitants », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Clairmarais (62225) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- JO ; Décret n° 2008-220 du 5 mars 2008 portant création de la réserve naturelle nationale « des étangs du Romelaëre » (Nord et Pas-de-Calais)
- « 62225 Clairmarais (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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