Claude Joseph Rouget de Lisle

Claude Joseph Rouget dit de Lisle[2], souvent appelé Rouget de Lisle, est un officier français du génie, poète et auteur dramatique né le à Lons-le-Saunier et mort le à Choisy-le-Roi[3].

Pour les articles homonymes, voir Rouget de Lisle (bière) et Lisle.

Claude Joseph Rouget de Lisle
Buste de Rouget de Lisle par Pierre-Jean David d'Angers.
Naissance
Décès
(à 76 ans)
Choisy-le-Roi
Sépulture
Caveau des gouverneurs (d) (depuis le ), deuxième tombeau de Rouget de Lisle (d) ( - )
Nom de naissance
Claude Joseph Rouget de Lisle
Nationalité
Activités
Mouvement
Distinction
Archives conservées par
Œuvres principales
Signature de Rouget de Lisle dans une missive adressée au ministre de la Guerre, le 20 ventôse an IV.

Il est l'auteur de La Marseillaise[4] et d'autres hymnes moins connus tels que l'Hymne Dithyrambique sur la conjuration de Robespierre et la Révolution du 9 Thermidor (1794) et Vive le Roi ! (1814).

Biographie

Officier du génie et auteur de La Marseillaise

Portrait de Rouget de Lisle (1792).

Né le à Lons-le-Saunier, dans une maison sise 24 rue du Commerce, alors que sa mère était descendue de Montaigu au marché, Claude Joseph Rouget de Lisle est le fils aîné[2] des huit enfants de Claude Ignace Rouget[5] et de Jeanne Madeleine Gaillande[6]. Son père était avocat au bailliage de Lons-le-Saunier. Avec son frère Claude Pierre, il passe sa jeunesse à Montaigu et y poursuit ses études jusqu'au collège.

Sorti de l'École royale du génie de Mézières, il est nommé dans différentes garnisons, dont Mont-Dauphin, où il exerce ses talents de Don Juan[7]. En garnison à Strasbourg à partir du , au début de la Révolution, il fait la connaissance de Philippe-Frédéric de Dietrich, maire de Strasbourg, dans une loge maçonnique. À la demande de celui-ci, il compose plusieurs chants patriotiques, dont l'Hymne à la Liberté pour la fête de la Constitution célébrée à Strasbourg, le . La musique, inspirée d'Ignace Joseph Pleyel et que de Dietrich fait chanter par la foule sur la place d'Armes à Strasbourg. Plus tard, il compose Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin, le , chanté par Philippe-Frédéric de Dietrich lui-même (et non pas par Rouget de Lisle) pour la première fois en public dans son salon, dès le lendemain 26 avril. Le , Louise de Dietrich, épouse du maire, écrit à son frère Pierre Ochs :

« Cher frère, je te dirai que depuis quelques jours je ne fais que copier ou transcrire de la musique, occupation qui m'amuse et me distrait beaucoup, surtout en ce moment où partout on ne parle et discute que de politique en tout genre. Comme tu sais que nous avons beaucoup de monde, et qu'il faut toujours inventer quelque chose, soit pour changer de sujet, soit pour traiter de sujets plus distrayants les uns que les autres, mon mari a imaginé de faire composer un chant de circonstance. Le capitaine du génie, Rouget de Lisle, un poète et compositeur fort aimable a rapidement fait la musique du chant de guerre.
Mon mari, qui est bon ténor, a chanté le morceau qui est fort entraînant et d'une certaine originalité. C'est du Gluck en mieux, plus vif et plus alerte. Moi, de mon côté, j'ai mis mon talent d'orchestration en jeu, j'ai arrangé les partitions pour clavecin et autres instruments. J'ai donc beaucoup à travailler. Le morceau a été joué chez nous, à la grande satisfaction de l'assistance…[8] »

En réalité, il semble que La Marseillaise soit un air parodié : il apparaît que Rouget de Lisle aurait pris cet air dans l'oratorio Esther du maître de chapelle de la cathédrale de Saint-Omer, Jean-Baptiste-Lucien Grisons. Ce maître de musique professionnel, également reçu chanoine, avait composé la musique de cette partition à caractère religieux, pour la cathédrale de la ville, en 1784 ou 1787[9]. La notion de parodie n'implique aucunement l'idée de dérision, mais seulement l'action (fort répandue à l'époque) de réemployer un air existant en y adaptant des paroles nouvelles, sans lien avec sa destination d'origine. Mais en 1989 l'historien Hervé Luxardo a pu faire l'hypothèse inverse (jusqu'à présent non étayée néanmoins) : Grisons aurait repris la musique de cette marche et l'aurait ajoutée à son oratorio. Il est par ailleurs douteux qu'un musicien ait pu, dans cette période tourmentée, faire entendre une partition religieuse importante, alors que les chapitres ecclésiastiques de France avaient été totalement dispersés dès 1790 ou, pour certains, fortement réduits. Tout cela reste donc à prouver.

Face à l'invasion des armées coalisées, l'Assemblée déclare la « patrie en danger », et les fédérés des provinces gagnent Paris pour participer à la défense de la Patrie. Des fédérés marseillais entonnent et répandent sur leur chemin le chant de Rouget de Lisle, qui était déjà parvenu chez eux. C'est ainsi que Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin devient la Marche des Marseillois, puis La Marseillaise.

Rouget de Lisle quitte Strasbourg le 13 juin 1792 pour diriger la forteresse de Huningue. Le , Rouget de Lisle est destitué de ses fonctions de capitaine par Lazare Carnot pour avoir protesté contre l'internement de Louis XVI à la suite de la prise des Tuileries.

Rapidement réhabilité, il rejoint l'armée du Nord comme capitaine au corps de génie et devient aide de camp du général Valence à l'armée des Ardennes où il se lie d'amitié avec le général Le Veneur et l'adjudant général Hoche[10]. Il s'illustre en tant qu'ingénieur lors du siège de Namur, dont la citadelle est prise aux Autrichiens le 2 décembre 1792[10]. Il ajoute alors deux couplets à la Marseillaise, intitulés « couplets aux Belges », qui sont imprimés à Namur[10],[11],[12].

Proche des monarchiens, il est emprisonné sous la Terreur mais échappe à la guillotine. En 1795, il est envoyé à l'armée des côtes de Brest sous les ordres du général Hoche. Il affronte les Chouans et les Émigrés lors de l'expédition de Quiberon. Il démissionne en 1796 et vit difficilement à Lons-le-Saunier.

Auteur malchanceux et vie précaire

Portrait de Rouget de Lisle (1835).

Il se montre tout à fait hostile à l'instauration du Premier Empire en 1804 ; il ose même alors écrire à Napoléon Bonaparte : « Bonaparte, vous vous perdez, et ce qu'il y a de pire, vous perdez la France avec vous[13] ! »

Sous le Premier Empire, il dirige une entreprise de fournitures de vivres auprès des armées.

Rouget de Lisle compose d'autres chants semblables à la Marseillaise et en 1825 il publie Chants français. En 1830 Hector Berlioz livre à la postérité une nouvelle orchestration du Chant du Neuf Thermidor (H51bis) et de La Marseillaise (H51A). Il n'arrive pas à percer dans la carrière littéraire et doit se contenter de travaux alimentaires (préfaces, traductions d'ouvrages anglais, mémoires). Il écrit sous la Restauration un hymne royaliste, mais celui-ci, baptisé Vive le Roi !, ne parvint pas à séduire Louis XVIII qui n'agréa pas la chanson[14].

Il finit sa vie dans une situation précaire, devant même vendre l'héritage de son père. On connaît une lettre[15] que Pierre-Jean de Béranger lui adresse, le , à la prison de Sainte-Pélagie, où il est emprisonné pour dettes. En 1830, Louis-Philippe Ier lui accorde une pension viagère de 1500 francs, puis une pension supplémentaire de 2000 francs en 1832. Il s'éteint à Choisy-le-Roi le à l'âge de 76 ans. Il repose d'abord à Thiais, dans la propriété de son ami Ange François Blein. Ses cendres sont solennellement transférées aux Invalides le [16] mais sa première tombe est conservée au cimetière de Choisy-le-Roi.

Les papiers personnels de Claude-Joseph Rouget de Lisle sont conservés aux Archives nationales sous la cote 75AP[17].

La Marseillaise

Le « Chant de guerre pour l'armée du Rhin » a été composé dans la nuit du à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre à l'empereur d'Autriche. Il est dédié au maréchal Lukner. Philippe-Jacques Dannbach[18] (1747-1812), imprimeur de la municipalité, publie en mai le texte et la mélodie[19]. Un journal les reproduit et parviennent à Marseille. Enthousiastes les volontaires marseillais l'adoptèrent et le chantèrent en entrant dans Paris, le 30 juillet 1792. Le chant devient alors l’Hymne des Marseillais, puis La Marseillaise. Interdit pendant la Restauration, il est adopté comme hymne national de la République française le [20].

Les paroles de La Marseillaise sont marquées par les slogans patriotiques, et le style du temps, qu'on retrouve dans les affiches de conscription, ou autres chants : Aux armes, citoyens !, l'étendard sanglant est levé… Marchons… Il faut combattre, vaincre ou mourir… ou des images littéraires, comme chez Nicolas Boileau : …Et leurs corps pourris, dans nos plaines, n'ont fait qu'engraisser nos sillons (ode sur un bruit qui courut, en 1656, que Cromwell et les Anglais allaient faire la guerre à la France), comme d'autres chansons, alliant l'idée de patrie à celle de terre nourricière, de défense des plus faibles devant l'envahisseur (l'Europe coalisée contre la France), stigmatisant « les féroces étrangers qui ravissent d'entre nos bras nos femmes et nos enfants ».

Autres signatures

  • Forme retenue dans les catalogues des bibliothèques : Rouget de Lisle, Claude Joseph
  • Formes rejetées :
    • Lisle, Claude-Joseph Rouget de
    • Rouget Delisle, Joseph
    • Delisle, Joseph Rouget
    • Rouget de L'Isle, Claude-Joseph
    • L'Isle, Claude-Joseph Rouget de
    • R.D.L.

Publications

  • Allons, enfans de la patrie, chant national connu et retouché, avec accompagnement de guitare ou lyre, Paris, Beauvarlet-Charpentier, (s. d.), 2 p. Dans la 3e strophe deux vers : « Liberté, liberté chérie, Combats avec tes défenseurs » ont été remplacés par : « Un héros, un vaste génie, Combat avec tes défenseurs ».
  • À ses concitoyens, Gustave Terrien. La Marseillaise. [Signé : Rouget Delisle.] Le Chant du départ. [Signé : M.-J. Chénier.] Rambouillet : impr. de Raynal, (s. d.), 4 p.
  • Au peuple et aux représentans du peuple. (Montagne du Bon air, an II.). (S. l. n. d.), 10 p.
  • Au profit des blessés de l'armée du Rhin. La Marseillaise. Château-Thierry : impr. de Renaud, 1870, 3 p.
  • Chant de guerre national connu sous le nom d'Hymne des Marseillois / [signé J. Rouget de Lisle]. Nota : cette édition est conforme à une copie donnée par l'auteur. [S.l.] : [s.n.], 1792, 4 p. ; Contient les 6 couplets d'origine suivis de 2 nouveaux couplets intitulés : « Couplets aux Belges ».
  • Le chant des vengeances, intermède mêlé de pantomimes représenté pour la première fois, sur le théâtre de la République et des Arts, le 18 floréal an VI, Paris, Ballard, an VI.
  • Chant national de la France. La Marseillaise, Paris, Madre, 1870, 1 p.
  • Chant national. La Marseillaise. Marseille : impr. de Crémieu, 1879, 1 p.
  • Fierval, ou le Fanfaron démasqué, comédie. Rosa mourante, songe, Paris, bureau du Siècle, 1852.
  • Essais en vers et en prose, Paris, impr. de P. Didot l'aîné, 1796, 157 p.
  • Henri IV, chant héroïque, Paris, Pleyel et fils aîné, s. d., 8 p.
  • Historique et souvenirs de Quiberon, Paris, Levavasseur, 1834, 130 p. (Mémoires de tous, II).
  • Hymne à la raison, Paris, Le Duc, 1794, 5 p.
  • Hymne des Marseillois, avec variations pour le forte piano servant d'accompagnement au chant des couplets, par la citoyenne Thiémé. Rouen : chez le citoyen Thiémé, s. d., 10 p.
  • Premier chant des industriels, Paris, impr. de Mme Ve Portmann, s. d., p. 197-212.
  • Macbeth, tragédie lyrique en 3 actes, Paris, J. N. Barba, 1827, 44 p.
  • La Marseillaise illustrée, Paris, Aubert, 1840, 10 p.
  • La Marseillaise illustrée / par Charlet, paroles et musique de Rouget de l'Isle, Paris, impr. de A. Parent, s. d., 8 p.
  • La Marseillaise : tirage limité avec des illustrations de Lionel Guibout. Cléry, Jean-Jacques Sergent, Le Kremlin-Bicêtre, Université Sorbonne, Bibliothèque Sainte-Geneviève, , 28 p. (présentation en ligne).
  • La Matinée, idylle / par M. R. D. L, Paris, impr. de F. Didot, 1818, 11 p.
  • Roland à Roncevaux, chant de guerre, Paris, Le Duc, s. d., 4 p.
  • Six romances, Paris, au Magasin de musique, s. d. 2 fasc.

Hommages

Cénotaphe de Rouget de Lisle au cimetière de Choisy-le-Roi.
  • Le corniste et compositeur Frédéric Nicolas Duvernoy lui a dédié son Concerto no 1 pour cor et orchestre.
  • La ville de Lons-le-Saunier a rendu de nombreux hommages à Rouget de Lisle. Le premier en 1882 en lui élevant une statue, commandée à Bartholdi (à qui l'on doit la statue de la Liberté de New York). Puis en célébrant les anniversaires de sa naissance, de son décès ou encore de la composition de La Marseillaise (en 1992). Chaque heure, le carillon du théâtre égrène les premières notes de La Marseillaise pour rappeler aux Lédoniens que son auteur est un enfant du pays. Enfin, en 1996, la ville a inauguré un musée dans son appartement natal.
  • La rue Rouget-de-L'Isle, dans le 1er arrondissement, de Paris est nommée en 1879 en son souvenir.
  • Éric Heidsieck, Hommage à Rouget de Lisle : paraphrase sur La Marseillaise : en vingt-trois variations « à la manière de » (la dernière pour piano à quatre mains) ; Lyon, Symétrie, 2002.
  • Le train Corail diurne reliant Strasbourg à Nice, supprimé en 2001, était appelé Le Rouget-de-Lisle[21].
  • Une statue commémorative est située, en son honneur, à Choisy-le-Roi. Ce monument a été commandé par souscription nationale le , et inauguré le par Justin Germain Casimir de Selves. La place où elle se situe porte son nom. Elle est très fréquentée et est un carrefour routier important du Val-de-Marne ; on y trouve une gare routière.
  • Une plaque a été déposée sur sa maison de Choisy-le-Roi, dans laquelle il est mort (au 6 rue Rouget-de-Lisle).
  • Une bière porte son nom. Elle est produite sur un domaine ayant appartenu au compositeur, à Bletterans.

Philatélie

1936 : centenaire de la mort de Claude Rouget de Lisle.
  • En 1936, un timbre de 20 centimes vert est émis. Il représente sa statue à Lons-Le-Saunier. Il est le premier à avoir fait l'objet d'une vente anticipée le 27 juin 1936, à Lons-Le-Saunier. Il porte le n° YT 314.
  • En 2006, c'est un timbre de 0,53 euro multicolore qui est émis. Il représente « Rouget de Lisle chantant la Marseillaise » d'après le tableau d'Isidore Pils avec à gauche le village de Montaigu et à droite la ville de Lons-le-Saunier. Il a bénéficié de deux cachets 1er jour, un à Paris le 13 juillet et un second à Lons-Le Saunier le 14 juillet. Il porte le n° YT 3939[22].

Rouget de Lisle au cinéma et à la télévision

Plusieurs films reprennent le personnage de Rouget de Lisle :

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-3kpqyvcx6-1qhjh1voi1436 »
  2. Généalogie de la famille Rouget.
  3. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Choisy-le-Roi, n° 47, vue 39/106.
  4. La Marseillaise, par ROUGET DE LISLE., 1701-1800 (lire en ligne)
  5. Né le 5 avril 1735 à Petit-Noir, mort le 6 août 1792 à Orgelet.
  6. Née le 2 juillet 1734 à Lons-le-Saunier, morte le 20 mars 1811 dans cette même ville.
  7. André Golaz, Odette Golaz, A. Guillaume (préfacier), Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), Société d'études des Hautes-Alpes, Gap, 1981 (3e édition, 1re édition 1966), (ISBN 2-85627-001-8), p. 63.
  8. Arthur Loth, La Marseillaise : enquête sur son véritable auteur, Paris, Nouvelles Éditions Latines, , 158 p. (ISBN 978-2-7233-0458-0, lire en ligne), p. 25.
  9. Arthur Loth, op. cit. ; MUSEFREM (CNRS/CMBV) : Musiciens d'Église dans le département du Pas-de-Calais autour de 1790
  10. Marc Ronvaux, Namur 1792, le siège méconnu.
  11. Bibliothèque nationale, Principaux enrichissements au cours de l'année 1976. XVIIIe siècle..
  12. Chronique. In: Revue du Nord, tome 7, n°25, février 1921. pp. 75-85. (lire en ligne).
  13. André Castelot, Bonaparte, librairie académique Perrin, 679 p..
  14. Marie-Louise Jacotey, Rouget de Lisle et la Marseillaise : Histoire, Langres, Dominique Guéniot, , 94 p. (ISBN 978-2-87825-390-0, présentation en ligne), p. 45-46.
  15. Pierre-Jean de Béranger, Lettre cxxxvii À M. Rouget de Lisle : Correspondance de Béranger, t. 1, Paris, , 4 vol. ; in-8° (lire en ligne), p. 825.
  16. Photos de la cérémonie du transfert des cendres de Rouget de Lisle aux Invalides : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 9.
  17. Archives nationales.
  18. Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace : Dannbach Philippe Jacques
  19. Julien Tiersot, Histoire de la Marseillaise, Paris, Librairie Delagrave, , 152 p. (lire en ligne), p. 48-49, 76-78, 149
  20. BnF : Rouget de Lisle chantant La Marseillaise
  21. Christophe Marchal, « TGV en gare de Lons, dimanche 12 », sur actu.fr/voix-du-jura, (consulté le ) : « Le 9 juin 2001, le train corail dénommé le Rouget-de-Lisle, reliant Strasbourg à Marseille via Lons en une seule traite, effectuait son dernier voyage. »
  22. Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1.

Annexes

Bibliographie

  • Hymnes des nations unies, [arr. pour orch. avec piano cond.], Paris, le Chant du monde, 1946.
  • Rouget de Lisle au Panthéon. La halte du 14 juillet 1915. La dernière étape, Paris, 1920, 16 p.
  • Rouget de Lisle : son ordre d'arrestation, Paris, Devriès. (Facs. de documents historiques ; 8).
  • Euloge Boissonnade, Rouget de Lisle : de « La Marseillaise » à l'oubli, éditions France-Empire, Paris, 1999, 327 p.-[8] p. de pl. (ISBN 2-7048-0889-9).
  • Ernest Chapuis, Rouget de Lisle et l'hymne national, imprimerie de P. Jacquin, Besançon, 1892, 17 p.
  • Jacques Gardien, Rouget de Lisle : essai bibliographique, J. Gardien, [sans lieu de publication], 1937, 13 f. dactylogr.
  • Louis Garros, Rouget de Lisle, éditions Plon, Paris, 1936, 95 p.
  • Chantal Georgel, Une icône républicaine : Rouget de Lisle chantant La Marseillaise, par Isidore Pils, 1849 : [exposition, Paris, Musée d'Orsay, 14 février-7 mai 1989] / catalogue, Éditions de la Réunion des musées nationaux, coll. « Les Dossiers du Musée d'Orsay » no 28, Paris, 1989, 64 p., (ISBN 2-7118-2247-8).
  • Marguerite Henry-Rosier, Rouget de Lisle, éditions Gallimard, Paris, 1937, 231 p.
  • Marie-Louise Jacotey, Rouget de Lisle et « la Marseillaise » : histoire, éditions D. Guéniot, Langres, 2007, 94 p. La couv. porte en plus : « Histoire d'un chant de guerre devenu hymne national ». (ISBN 978-2-87825-390-0).
  • André Lanier, Rouget de Lisle : conférence faite au théâtre de Besançon le 7 mars 1907 pour la Société des Amis de l'Université de Franche-Comté, imprimerie A. Cariage, Besançon, 1907, 30 p.
  • Georges Lecomte, Rouget de Lisle, éditions G. Beytout, Paris, 1936, 16 p.
  • Arthur Loth, Le chant de La « Marseillaise ». Enquête sur son véritable auteur : Grisons, maître de chapelle à St-Omer, Nouvelles éditions latines, coll. « Histoire », Paris, 1992, 158 p., (ISBN 2-7233-0458-2). Nouvelle édition, en fac-similé, de l'édition originale de 1886 (Nîmes, Lacour-Ollé, 99-5 p., 2012).
  • Hervé Luxardo, Histoire de la « Marseillaise », éditions Plon, coll. « Terres de France », Paris, 1989, 240 p., (ISBN 2-259-02018-6).
  • Mary-Cliquet, Rouget de Lisle : biographie complète et inédite de l'auteur de la Marseillaise, Imprimerie de Tremblay, Paris, 1880.
  • Christian Mas, Cl. J. Rouget de Lisle : une présence politique, entre lettres et musique, éditions l'Harmattan, coll. « Univers musical », Paris, Budapest et Turin, 2001, 332 p. Bibliographie. des œuvres écrites de C. J. Rouget de Lisle p. 307-310. Catalogue des œuvres musicales p. 311-314. (ISBN 2-7475-1266-5).
  • Adrien Morpain, Rouget de Lisle à Strasbourg et à Huningue, ses différentes habitations, documents inédits, imprimerie de C. Wurst, Strasbourg; 1872, 15 p.
  • A.-Amédée Rouget de Lisle, Rouget de Lisle (Claude-Joseph), auteur de la Marseillaise. Vincennes : impr. de Vve juin, 1882, 6 p., musique, portrait. Extrait de l'ouvrage d'A.-Amédée Rouget de Lisle, intitulé : « La Vérité sur la paternité de la Marseillaise ».
  • A.-Amédée Rouget de Lisle, Inauguration de la plaque commémorative de la mort de Rouget de Lisle, le 27 juin 1836, à Choisy-le-Roi… Souvenir de la cérémonie qui a eu lieu à Choisy-le-Roi, le 13 juillet 1881… Paris, impr. de Moncelot, 1881, 4 p.
  • A.-Amédée Rouget de Lisle, La Vérité sur la paternité de la « Marseillaise », imprimerie de Bonaventure et Ducessois, 1865. Suite : La Vérité, par M. Alexis Azévédo, sur Rouget de Lisle et la « Marseillaise. Extrait de l'Opinion nationale, 18 octobre 1864.
  • Julien Tiersot, Histoire de la Marseillaise : nombreuses gravures documentaires, fac-similés, autographes, œuvres musicales de Rouget de Lisle, 8 planches hors texte, éditions Delagrave, Paris, 1915, VII-152 p.
  • Jean Tulard, Napoléon et Rouget de l'Isle : « Marche consulaire » contre « Marseillaise », éditions Hermann, coll. « Savoir. Lettres », Paris, 2000, 104 p., (ISBN 2-7056-6407-6).
  • Philippe Vidal, chapitre « De Lisle à Marseille », dans Les Histoires inconnues de l'Histoire : de la légende à la réalité, éditions Michel Lafon, Paris, 2004, p. 139-[142]. (ISBN 2-7499-0120-0).
  • Ville de Choisy-le-Roi, Rouget de Lisle, 1760-1960. Exposition du bi-centenaire. Choisy-le-Roi, 1960, IV-15 p., multigraphié.
  • Un Homme, un hymne, la Révolution / par les élèves de l'École primaire Rouget de Lisle de Charleville-Mézières ; publ. par l'École de Rouget de Lisle. Charleville-Mézières : École Rouget de Lisle, 1989, 40 p. (ISBN 2-903774-67-6).
  • Stefan Zweig, Les très riches heures de l'humanité (Sternstunden der Menschheit), 1939.
  • Annie Gay, « Il était une fois la Marseillaise (grandeur et misère de Rouget de Lisle) », éditions Cabédita, 2017, 184 p., (ISBN 2-8829-5790-4).
  • Bénédicte de Wailly, « Rouget de l'Isle en haut-Dauphiné », Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes-Alpes, 2019

Liens externes

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