Cluis

Cluis est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Cluis

La mairie en 2006.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement La Châtre
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Bouzanne
Maire
Mandat
Didier Fleury
2021-2026
Code postal 36340
Code commune 36056
Démographie
Gentilé Cluisiens
Population
municipale
984 hab. (2019 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 32′ 45″ nord, 1° 44′ 57″ est
Altitude Min. 188 m
Max. 340 m
Superficie 35,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neuvy-Saint-Sépulchre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cluis
Géolocalisation sur la carte : France
Cluis
Géolocalisation sur la carte : Indre
Cluis
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Cluis
Liens
Site web www.cluis.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le sud[1] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.

    Les communes limitrophes[1] sont : Mouhers (km), Gournay (km), Maillet (km), La Buxerette (km), Montchevrier (km), Orsennes (km) et Saint-Denis-de-Jouhet (10 km).

    Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Neuvy-Saint-Sépulchre (km), La Châtre (19 km), Châteauroux (30 km), Issoudun (49 km) et Le Blanc (53 km).

    Hameaux et lieux-dits

    Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Laveau, Cluis-Dessous, les Robinets, les Oranges, Forges et Série. L'habitat dispersé dominait mais le bourg s'étend aujourd'hui grâce aux lotissements (les Valettes ou Ragon)[2].

    Géologie et hydrographie

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

    Le sol de la commune est très diversifié, une partie contenait des nodules ferreux, qui ont donné lieu à un travail du fer attesté dès l’époque moderne[4]. Cluis fait partie de l’ensemble paysager de la Vallée Noire décrit par George Sand avec ses collines et ses haies typiques.

    Le territoire communal est arrosé par les rivières Bouzanne[2] (à l'est) et Auzon[2] (à l'ouest). Sur ces deux rivières étaient installés de nombreux moulins, comme le moulin du Mas sur l'Auzon et jusqu'à cinq moulins sur la Bouzanne, comme le moulin Garand ou le moulin de Cluis-Dessous.

    Climat

    Normales et records pour la période 1981-2010 à la station météorologique de Châteauroux - Déols
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 3,5 5,3 9,2 12,4 14,4 14,3 11,2 8,5 4,1 1,8 7,3
    Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8 10,4 14,4 17,8 20,2 20 16,6 12,8 7,5 4,7 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 12,6 15,5 19,6 23,1 26 25,6 21,9 17,1 11 7,6 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22,8
    16-01-1985
    −22,8
    14-02-1929
    −10,8
    01-03-2005
    −4,2
    07-04-1929
    −1,4
    11-05-1928
    1,2
    01-06-1936
    4
    10-07-1948
    4,5
    06-08-1967
    0
    30-09-1936
    −5,2
    30-10-1997
    −8,7
    24-11-1998
    −17
    10-12-1967
    −22,8
    16-01-1985
    Température maximale la plus basse (°C)
    date du record
    −14,9
    16-01-1985
    −10,8
    02-03-1956
    −1,9
    05-04-1971
    1,5
    06-04-1911
    6,9
    04-05-1977
    11,1
    09-06-1956
    12,8
    19-07-1966
    13,9
    31-08-2007
    9,5
    29-09-1919
    2,8
    27-10-1931
    −2,9
    22-11-1993
    −10,2
    20-12-1938
    −14,9
    16-01-1985
    Température minimale la plus haute (°C)
    date du record
    12
    02-01-1916
    12,1
    27-02-1960
    14,9
    11-03-1981
    14,5
    28-04-1913
    18
    12-05-1912
    22,3
    28-06-2005
    23
    21-07-1995
    23,3
    06-08-2018
    20,5
    05-09-2017
    18,9
    01-10-2001
    15,1
    07-11-1954
    13,4
    04-12-1961
    23,3
    06-08-2018
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,5
    05-01-1999
    24
    27-02-2019
    28
    25-03-1955
    31,5
    22-04-1893
    34,5
    29-05-1944
    37,7
    26-06-1947
    40,2
    28-07-1947
    40,5
    02-08-1906
    38
    01-09-1906
    30,3
    07-10-2009
    24,5
    02-11-1899
    20,5
    16-12-1989
    40,5
    02-08-1906
    Ensoleillement (h) 72,1 91,9 155,6 178,5 208,6 210,4 231,7 235,5 189,5 128,3 79,6 59 1 840,7
    ETp Penman (mm) 13,8 23,2 56,1 82,1 112,9 132,8 147,8 131,5 79,5 41,3 15,9 10,2 847,1
    Record de vent (km/h)
    date du record
    105,4
    NC
    132,1
    23-02-2009
    126
    NC
    104,4
    NC
    94,5
    NC
    109,8
    13-06-2002
    104,4
    NC
    115,2
    NC
    104,4
    NC
    97,2
    NC
    100,8
    NC
    126
    NC
    132,1
    NC
    Record de la pression la plus basse (hPa)
    date du record
    973,1
    NC
    965
    NC
    983,7
    NC
    981,8
    NC
    989,6
    NC
    991,6
    NC
    978,2
    NC
    996,9
    NC
    989,9
    NC
    980,1
    NC
    973
    NC
    967,9
    NC
    965
    NC
    Record de la pression la plus haute (hPa)
    date du record
    1 045,1
    NC
    1 043,4
    NC
    1 046,7
    NC
    1 035,7
    NC
    1 033,5
    NC
    1 047,5
    NC
    1 030,6
    NC
    1 030,6
    NC
    1 034,9
    NC
    1 035,6
    NC
    1 040,2
    NC
    1 045,6
    NC
    1 047,5
    NC
    Précipitations (mm) 59,2 48,8 52,1 65,8 73,3 54,9 56,6 56,1 64,3 73,8 64,9 67,3 737,1
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    48,7
    20-01-1910
    29,7
    05-02-1955
    32,4
    29-03-1978
    42,6
    18-04-1964
    54,1
    12-05-1910
    67,6
    04-06-2002
    60,4
    08-07-1919
    66,1
    29-08-1945
    58,6
    17-09-1975
    43
    29-10-1981
    35,2
    05-11-1962
    51,6
    24-12-1995
    67,6
    04-06-2002
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 4,9 5,3 5 5,8 6,2 7,5 7,4 7,2 8,3 6,4 5,7 5,9 6,3
    Source : Infoclimat.fr
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    7,1
    1,3
    59,2
     
     
     
    8,6
    1,3
    48,8
     
     
     
    12,6
    3,5
    52,1
     
     
     
    15,5
    5,3
    65,8
     
     
     
    19,6
    9,2
    73,3
     
     
     
    23,1
    12,4
    54,9
     
     
     
    26
    14,4
    56,6
     
     
     
    25,6
    14,3
    56,1
     
     
     
    21,9
    11,2
    64,3
     
     
     
    17,1
    8,5
    73,8
     
     
     
    11
    4,1
    64,9
     
     
     
    7,6
    1,8
    67,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Voies de communication et transports

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 38, 42, 54, 75, 123, 124 et 990[5].

    La ligne d'Argenton-sur-Creuse à La Chaussée passait par le territoire communal, une gare desservait la commune. La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse[5], à 21 km.

    Cluis est desservie par les lignes H, I et J du Réseau de mobilité interurbaine[6].

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[5], à 40 km.

    Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 654[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Cluis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,1 %), terres arables (24,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), forêts (6,9 %), zones urbanisées (2,6 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[14] de la commune :

    Date du relevé 2013 2015
    Nombre total de logements 753 763
    Résidences principales 64,1 % 63,1 %
    Résidences secondaires 15,2 % 15,6 %
    Logements vacants 20,8 % 21,3 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 75,8 % 75,7 %

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cluis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cluis.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 698 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 581 sont en en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cluis est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

    Toponymie

    Ses habitants sont appelés les Cluisiens[21].

    Histoire

    Des fouilles archéologiques dans le centre du bourg ont révélé des traces d'habitat gallo-romain. Plusieurs villae gallo-romaines ont été repérées aux alentours du village qui devait se trouver un peu à l'écart des grandes voies romaines.

    La première mention écrite date de 1001. Il s'agit du premier seigneur connu de Cluis, Giraud, « Cluensis Castri Dominus ». Peu après est cité Boson, « Vir illuster de Closis », seigneur de Cluis et cofondateur de l'église de Neuvy-Saint-Sépulchre.

    Entre 1100 et 1150, Cluis est divisé par voie d'héritage en deux fiefs féodaux : Cluis-Dessus et Cluis-Dessous. Deux mottes féodales sont construites, une à proximité du village gallo-romain de Cluis et une deuxième plus au nord-est[22]. Plus tard, ceci entraîne la division en deux de la paroisse. Les deux châtellenies ont dès lors des histoires parallèles mais distinctes. Ainsi en 1152, le seigneur de Cluis-Dessous, Ebbes de Déols, brûle Cluis-Dessus en représailles des attaques du roi Louis VII contre ses terres. Le village et son église sont détruits, parce que leur seigneur avait suivi le roi de France.

    Par mariage, la seigneurie de Cluis-Dessous passe entre les mains des Chauvigny à la fin du XIIe siècle. Cette famille s'éteint en 1508 et les biens passent aux Bourbons, par Louise, dernière épouse d'André de Chauvigny (comme Argenton). Après les Bourbon-Montpensier, la châtellenie est vendue avec les seigneuries d'Aigurande et de Sainte-Sévère en 1697 à Nicolas Léonor de Flexelles, marquis de Brégy, ambassadeur en Pologne et en Suède[23],[24]. La descendance mâle du marquis s'éteint en 1762.

    En 1767, le seigneur de Cluis-Dessus, Gabriel de Montaignac, achète la châtellenie de Cluis-Dessous et réunit les deux paroisses. En 1818, la commune de Cluis est formée de la fusion des anciennes communes de Cluis-Dessus et Cluis-Dessous[25].

    Les communautés cluisiennes sont en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisque celle de Cluis-Dessus passe de 232 feux en 1709 à 191 en 1726, et celle de Cluis-Dessous de 33 à 18 seulement dans le même temps[26]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[27].

    Le XIXe siècle est moins agité, les activités agricoles sont nombreuses autour du chanvre et de la vigne. La population, malgré les crises de 1850 et 1870, augmente jusqu'à atteindre son maximum en 1901 avec 2 340 habitants.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Cluis devient un centre actif de la Résistance. Le lieutenant Albert Gouliard y réunit d'importants effectifs, qui vont constituer en 1944 la 7e compagnie du Groupe Indre-Est de l'Armée Secrète[28]. Le maquis de Cluis réussit le 9 août 1944 à arrêter le général Antoine Berlon, commandant du Premier régiment de France, arrestation qui entraîne le ralliement de cette unité vichyste à la Résistance[29].

    Politique et administration

    La commune dépend de l'arrondissement de La Châtre, du canton de Neuvy-Saint-Sépulchre, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes du Val de Bouzanne[30].

    Elle dispose d'un bureau de poste[31], d'un centre de première intervention et d'un syndicat d'initiative[32].

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Robert Blanchet  ?  ?
    octobre 1947 1953 Jules Vove  ?  ?
    avril 1953 1953 Roger Bonnême  ?  ?
    avril 1953 1959 Marcel Douard PC  ?
    mars 1959 1965 Roger Péricat  ?  ?
    mars 1965 1977 Armand Benech    
    mars 1977 juin 1995 Hubert Pagnard  ?  ?
    juin 1995[34] mars 2008 Jean-François Pion  ?  ?
    mars 2008[35],[36] Michel Gorges PS Chef de production
    mai 2015 juin 2020 Claude Minet PS[37] Infirmier libéral
    juin 2020 janvier 2021 (démission) Hubert de Boisgrollier  ?  ?
    mars 2021 En cours Didier Fleury[38]  ? Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

    En 2019, la commune comptait 984 habitants[Note 2], en diminution de 2,19 % par rapport à 2013 (Indre : −3,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4791 4351 4411 8201 9111 9331 9091 9302 085
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0142 0482 1722 1592 2682 1882 2442 2022 192
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3402 2252 0791 8821 8131 7841 7071 6751 672
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 5941 5161 4481 3111 1961 0631 0431 0431 019
    2014 2019 - - - - - - -
    1 006984-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.

    Manifestations culturelles et festivités

    Au niveau festivité, on peut pratiquer du saut à l'élastique depuis le viaduc de l'Auzon[45]. Le , il y a la « fête du Luma » (escargot en Berrichon) et tous les deux ans, l'association le Manteau d'Arlequin organise un « festival de théâtre », dans la forteresse de Cluis-Dessous.

    Équipement culturel

    L'Association de Sauvegarde des Sites de Cluis anime la bibliothèque François-Bailly, ouverte en fin de semaine, rue de la Croix-de-la-Mission.

    Santé

    Une maison médicale occupe le 15 rue de 19-Mars-1962. Une médecin, une dentiste et un kinésithérapeute y exercent. Une pharmacie se situe place du Marché-au-Blé.

    Sports

    La commune possède comme équipements[46] sportifs deux terrains de tennis (dont un en terre battue), deux terrains de football, un terrain de basket, un gymnase avec tracés de tennis, badminton et basket.

    Médias

    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

    Économie

    La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de La Châtre[30].

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[47].

    Le village présente une offre de commerces diversifiés[48]. L’activité agricole est aussi très importante au cœur d’une région d’élevage particulièrement bovin où les cultures (céréales et oléagineux) n’occupent qu’un cinquième de la surface agricole.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Cluis-Dessous (XIIe et XIIIe siècles) : il accueille tous les étés des chantiers de restauration.
    • Château de Puy d'Auzon (XIXe siècle) : c'est la résidence à partir de 1832 d'Étienne de Saint-Martin (1831 - 1911), député de l'Indre, conseiller général, maire de Cluis. Il abrite aujourd'hui un centre d'aide par le travail.
    • Château de Fontaie (ou Fontay, Fontais).
    • Église Saint-Paxent (XIIe siècle).
    • Chapelle Notre-Dame-de-la-Trinité (XVe siècle) : le pèlerinage de la Trinité débute à la chapelle.
    • Viaduc ferroviaire : en chantier dès 1889, il permet le franchissement de l’Auzon, il est long de 499 m et a été utilisé dès 1901.
    • Monument aux morts.
    • Manoir de Cluis-Dessus (XVe et XVIIe siècles) : l'ancien château des Gaucourt est occupé par la mairie.
    • Mottes féodales (Xe siècle).
    • Tapisserie d'Aubusson : les tapisseries sont conservées dans la salle du conseil de la mairie, datent des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce sont des verdures avec bordures à décor de fabriques et d'oiseaux, fabriquées à Aubusson.
    • Halle (XVIIe siècle).
    • Bibliothèque François-Bailly : on y trouve des sarcophages de bois du Xe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    D'hermine aux deux bars adossés de gueules.
    Détails
    C'est aussi le blason de la famille de Gaucourt, installée à Cluis dès 1462.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
    2. « Cluis » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
    3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
    4. Paulette Bénéteau et Solange Mariotat, L’industrie du fer à Cluis : un passé industriel oublié, ASSC, .
    5. « Cluis », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
    6. « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. « Comparateur de territoire : Commune de Cluis (36056) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
    15. « Les risques près de chez moi - commune de Cluis », sur Géorisques (consulté le )
    16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    17. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur /www.indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    19. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    20. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », (consulté le )
    21. « Nom des habitants des communes françaises, Châteauroux », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    22. Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 11.
    23. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, vol. 6, (lire en ligne), p. 145.
    24. Œuvres posthumes de Louis d'Hericourt, avocat au Parlement, Volume 3 contenant la suite de ses mémoires sur des questions de droits civils, p 416, "Mémoire XXXII" (à p. de page 411).
    25. Association pour la sauvegarde des sites de Cluis, consulté le 22 août 2012.
    26. Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 168.
    27. Zeller, op. cit., p. 145 et 153.
    28. Michel Gorand, Le maquis de Cluis, 27p., Créteil 2019
    29. Jean-Paul Gires, "L'arrestation du général Berlon", p. 129-141, Revue de l'Académie du Centre, 2018 (ISSN 0243-8402).
    30. « Commune de Cluis (36056) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
    31. Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
    32. Site de Berry Province, consulté le 5 février 2013.
    33. Assemblée nationale, base de données historique des anciens députés.
    34. « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
    35. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
    36. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
    37. Site du journal Le Monde : Cluis, consulté le 8 mai 2016.
    38. « Élu maire de Cluis Didier Fleury arrête l’intérim », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    43. « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
    44. « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
    45. Site du Petit Patrimoine, consulté le 28 novembre 2009.
    46. Site de la commune de Cluis : Sportives, consulté le 28 novembre 2009.
    47. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
    48. Site de la commune de Cluis : Liste des commerçants, consulté le 28 novembre 2009.
    • Portail de l'Indre
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.