Coisevaux
Coisevaux est une commune française située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
Coisevaux | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Héricourt | ||||
Maire Mandat |
Pascale Rapp 2020-2026 |
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Code postal | 70400 | ||||
Code commune | 70160 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
317 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 76 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 34′ 50″ nord, 6° 42′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 336 m Max. 498 m |
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Superficie | 4,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Héricourt-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | Coisevaux sur cc-pays-hericourt.fr | ||||
Géographie
Géologie
Le territoire communal repose sur le bassin houiller keupérien de Haute-Saône[1] et le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[2].
Urbanisme
Typologie
Coisevaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), prairies (14,8 %), zones urbanisées (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le village, dont l'existence est attestée en 1309, s'appelait autrefois Cosseval ou Closeval, signifiant « vallon clos », en raison des épaisses forêts qui rendaient son accès difficile au Moyen Âge[10].
Histoire
Les Combottes, ancienne dépendance de la paroisse de Champey, est un hameau construit sur une élévation surplombant la « combe » qui lui a donné son nom. Son existence est attestée dès 1270. En 1308 et 1325, il est fait mention d'Etevenin des Combottes, écuyer, fils d'Henri de Champey, chevalier. À cette époque, les « prud'hommes » des Combottes sont réunis à ceux de Champey[11].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Ouest[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du Canton d'Héricourt-2
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, intercommunalité créée au
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 317 habitants[Note 3], en diminution de 7,58 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[20].
- Un monument aux morts surmonté d'un coq.
- Ancien moulin de la Cude, construit en 1729, agrandi en 1936, désaffecté en transformé en habitation[21].
- Fontaine.
- Monument surmonté d'un coq.
- Étang Réchal.
Personnalités liées à la commune
Nicolas Laude, armurier établi à Londres, est originaire de Coisevaux, son fils William Laud, ou Guillaume (Reading 7 octobre 1573 – Londres 10 janvier 1645), sera archevêque de Cantorbéry[11].
Voir aussi
Bibliographie
- Charles Duvernoy, Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne,1847, p. 15 à 16. Google livres
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Édouard Thirria, Manuel à l'usage de l'habitant du département de la Haute-Saône, (lire en ligne), p. 184-185.
- Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbéliard », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles Duvernoy, Recherches étymologiques sur les noms des lieux du pays de Montbéliard, Montbéliard, (lire en ligne), p. 6.
- Les villages ruinés du comté de Montbéliard
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Pascale Rapp, élue Maire de Coisevaux », Communauté de communes du Pays d'Héricourt - Bulletin d'informations, no 4, , p. 43 (lire en ligne [PDF]).
- « Robert Bourquin : et de 8 ! », L'Est républicain, (lire en ligne) « Robert Bourquin, seul candidat, se succède à lui-même. Il obtient, lors du 1er conseil municipal de la nouvelle municipalité, 10 voix (1 bulletin blanc).
Réinstallé dans son fauteuil pour la 8e fois, il a présidé le conseil municipal qui a procédé à l’élection de deux adjoints.
Sont élus Pascale Rapp au poste de 1er adjoint avec 10 voix (1 blanc) et Yves Raymond comme 2e adjoint avec 10 voix (1 blanc). ». - « Pascale Rapp élue maire », L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard, (lire en ligne) « Fonctionnaire à la direction départementale du territoire de Belfort, la maire (52 ans) confie : « Cela ne va pas être simple pour moi de mener de front mon travail, la mission de maire et ma vie de famille. Avec mon premier mandat en 2014, propulsée première adjointe, je connais bien la fonction d’élu de par mon métier. Je les côtoie », explique-t-elle. Résidante de Coisevaux depuis 1995, la maire est mariée et maman de quatre enfants. ».
- « Pascale Rapp élue maire temporaire de Coisevaux », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Recherches sur critères », Clochers de France.
- « Le moulin à farine dit Moulin de la Cude, puis minoterie, actuellement logement », notice no IA70000085, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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