Liste des comtes et ducs de Touraine
Héritier de la cité gauloise des Turones, le comté de Tours occupait principalement l'actuel département d'Indre-et-Loire.
Les premières mentions de son existence ont été rapportés par Grégoire de Tours au VIe siècle[1]. Jusqu'au début du IXe siècle, un soi-disant duché est administré par les Mérovingiens, puis un comté est organisé par les Robertiens, des proches des Carolingiens qui ont pu conquérir la majeure partie du Royaume avec l'avènement de Charlemagne. Néanmoins, les comtes Robertiens sont eux-aussi couronnés, et préfèrent déléguer la gestion du territoire à un vicomte. Est ainsi anoblie la première maison d'Anjou, avant d'être transféré au comté de Nantes après la mort du roi Alain Ier de Bretagne en 909. La vicomté est alors offerte à un proche d'Hugues le Grand, Thibaud l'Ancien, à qui l'on offrira la vicomté voisine de Blois en 940. Son fils, Thibaud Ier, qui lui succéda en 943, éleva les deux vicomtés au statut de comtés une fois Hugues mort en 956. Pendant le siècle thibaldien, le comté est relativement puissant, riche et indépendant, mais fait régulièrement face aux assauts des descendants de la maison d'Anjou.
Après la bataille de Nouy de 1044, les Plantagenêt s'emparent du comté, et l'annexent au comté d'Anjou. Les comtes angevins sont sacrés rois d'Angleterre à partir de 1154, mais Tours fut définitivement reconquise par le roi Philippe II Auguste après le traité de Chinon de 1212. Le roi de France y nomme ensuite un sénéchal pour administrer les terres tourangelles, avant d'être cédées en 1323 au roi Charles IV le Bel, qui l'érige en duché apanagiste.
Ainsi, le statut de la localité de Tours a beaucoup évolué en fonction de la maison qui la régissait, jusqu'à son annexation définitive au domaine royal en 1584.
Le comté de Tours (jusqu'en 900)
Ducs mérovingiens
L'existence des premiers comtes de Tours est attestée par Grégoire de Tours, évêque de cette ville (573-594), qui écrivit une histoire universelle du monde et de l'Église en 572. La Touraine[2] était alors un ducatus (duché) constitué de deux provinces ecclésiastiques (Poitiers et Tours), incluses dans le Regnum Francorum des Mérovingiens.[3] On ne retrouve plus mention de ce duché avant le XIVe siècle. N'est alors connu qu'un seul duc : Leudaste (v.540/550 – † 583), duc de Tours à la fin du VIe siècle[4].
Comtes carolingiens et robertiens
Le comté apparaît à l'époque carolingienne sous le roi Louis Ier le Pieux (814-840). Il est administré par des comtes bénéficiaires nommés par le souverain et contrôlés directement par lui. Au cours du IXe siècle, l'autorité des souverains carolingiens s'affaiblit et les comtes deviennent quasiment autonomes, jusqu'à constituer une dynastie comtale, celle des puissants robertiens, ancêtres des rois capétiens.
La vicomté de Tours (v.900-956)
Les comtes Robertiens avaient délégué l'administration de Tours à des vicomtes.[Note 1],[9]
Maison d'Anjou
Portrait | Nom | Règne | Autres titres | Notes |
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Foulques Ier d'Anjou, dit Foulques le Roux (vers 870 – † 942) | vers 900 – 909 | Comte d'Anjou Comte de Nantes | Fils d'Ingelger, vicomte d'Angers en 880. |
Maison de Blois
Portrait | Nom | Règne | Autres titres | Notes |
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Thibaud l'Ancien (vers 890 – † 943) | 909 – 941 | Vicomte de Blois (à partir de 940) |
Fils possible du comte Eudes de Chartres (ou Garnegaud)[source insuffisante], il aurait été fait vicomte de Tours en 909, puis vicomte de Blois en 940. Il épousa Richilde du Maine[source insuffisante], petite-fille du roi carolingien Charles II. | |
Thibaud Ier de Blois, dit Thibaud le Tricheur (vers 910 – † 977) | 941 – 956 | Vicomte de Blois (à partir de 943) | Fils de Thibaud l'Ancien et de Richilde. D'abord proche du robertien Hugues le Grand, celui-ci donne son accord à son père pour transmettre à Thibaud la vicomté tourangelle, puis hérita du patrimoine blésois à la mort de son père, en 943. Il s'attela à construire de nombreuses forteresses sur son domaine. |
Profitant des luttes entre les Grands du royaume et de l'élévation du comte robertien au titre de duc des Francs, il s'intitule comte de Tours (en plus de comte de Blois) à la mort d'Hugues le Grand en 956.
Le comté de Blois-Tours (956-1044)
Portrait | Nom | Règne | Autres titres | Notes |
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Thibaud Ier de Blois, dit Thibaud le Tricheur (vers 910 – † 977) | 956 – 977 | Comte de Blois Comte de Chartres Comte de Châteaudun Seigneur de Chinon Seigneur de Saumur |
À la mort d'Hugues le Grand en 956, Thibaud s'élève comte de Blois et de Tours, et conquit Chartres et Châteaudun. Il devint dès lors l'un des seigneurs les plus puissants du nord de la Loire. | |
Eudes Ier de Blois (vers 950 – † 996) | 977 – 996 | Comte de Blois Comte de Chartres Comte de Châteaudun Comte de Reims Comte de Provins Comte de Beauvais Comte de Dreux |
Fils cadet de Thibaud Ier et de Liutgarde, il prit la succession du comté après la mort prématurée de son frère ainé Thibaud en Normandie. Il s'attaqua à Bouchard Ier de Vendôme, allié de Hugues Capet, et prend Melun. Il finit par monnayer son ralliement avec Hugues contre la cession par ce dernier du comté de Dreux. Il se maria à la carolingienne Berthe de Bourgogne. | |
Thibaud II de Blois (vers 983 – ) | 996 – 1004 | Comte de Blois Comte de Chartres Comte de Châteaudun Comte de Reims Comte de Provins Comte de Beauvais | Fils ainé d'Eudes Ier, à qui il succéda sous la régence de sa mère, Berthe, remariée au roi des Francs Robert II qui reprit Tours, capturée par Foulques III d'Anjou. Thibaud mourut d'épuisement en revenant de Rome en 1004, à 19 ans. | |
Eudes II de Blois, dit Eudes le Champenois (vers 985 – ) | 996 – 1037 | Comte de Blois Comte de Chartres Comte de Châteaudun Comte de Reims Comte de Provins Comte de Beauvais Comte de Sancerre Comte de Meaux Comte de Troyes |
Frère cadet de Thibaud II, avec qui il co-reigna avant de lui succéder. Il entra en guerre contre tous ses voisins, refusa de rendre la dot de mariage (la moitié de Dreux) à Richard de Normandie. Il poursuivit la guerre contre Foulques III, qu'il conquit finalement, mais Eudes fut à son tour vaincu à Pontlevoy par Herbert Ier du Maine. Il hérita des comtés de Troyes et de Meaux de son cousin et forme l’ensemble bléso-champenois pour la première fois. Également fils de Berthe de Bourgogne, il revendiqua le royaume des Deux-Bourgognes à partir de 1032, mais fut défait près de Bar-le-Duc 5 ans plus tard. | |
Thibaut III de Blois, ou Thibaud Ier de Champagne (vers 1019 – † ) | 1037 – 1044 | Comte de Blois Comte de Chartres Comte de Châteaudun Comte de Provins Comte de Sancerre Comte de Meaux Comte de Troyes Seigneur de Château-Thierry | Fils ainé d'Eudes II, il hérita du domaine ligérien, mais refusa de reconnaître et de faire hommage au roi capétien Henri Ier. Ce-dernier lui « retira » définitivement le comté de Tours qu'il donne à son allié Geoffroy Martel, après la bataille de Nouy en 1044. |
Durant les Xe et XIe siècles, le comté de Tours est disputé entre les Thibaldiens et les Ingelgeriens, descendants du comte Foulques Ier d'Anjou. De leur temps, Eudes II de Blois et Foulques III d'Anjou sont ennemis jurés. En 1044, le comte Geoffroy II d'Anjou l'emporte à la bataille de Nouy contre Thibaud III de Blois et s'empare de Tours, avec l'accord de son allié le roi Henri Ier.
L'intégration au comté d'Anjou (1044-1154)
Cependant, dès 1044, le comté d'Anjou annexe celui de Tours. Les comtes d'Anjou possèdent ainsi de facto les terres tourangelles sans porter le titre le comte[10],[11].
Portrait | Nom | Période | Titres | Notes |
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Geoffroy II d'Anjou, dit Geoffroy Martel ( – ) | 1044 – 1060 | Comte d'Anjou Comte de Vendôme |
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Geoffroy III d'Anjou dit Geoffroy le Barbu (vers 1040/1041 – † 1096) | 1060 – 1068 | Comte d'Anjou Comte du Gâtinais |
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Foulques IV d'Anjou dit Foulques le Réchin ou le Querelleur (1043 – † 1109) | 1068 – 1109 | Comte d'Anjou | ||
Foulques V d'Anjou, dit Foulques le Jeune (1092 – ) | 1109 – 1129 | Comte d'Anjou Comte du Maine Roi de Jérusalem |
||
Geoffroy V d'Anjou, dit Geoffroy le Bel ( – ) | 1129 – 1151 | Duc de Normandie Comte d'Anjou Comte du Maine | ||
Henri II d'Angleterre ( – ) | 1151 – 1154 | Roi d'Angleterre Duc de Normandie Duc d'Aquitaine Comte d'Anjou Comte du Maine |
Fils aîné de Geoffroy V d'Anjou et de Mathilde l'Emperesse. |
L'intégration au royaume d'Angleterre (1154-1204)
Portrait | Nom | Période | Titres | Notes |
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Henri II d'Angleterre ( – ) | 1154 – 1189 | Roi d'Angleterre Duc de Normandie Duc d'Aquitaine Comte d'Anjou Comte du Maine |
Il succéda au blésois Étienne et fut sacré roi le par l’archevêque de Cantorbéry Thibaut du Bec. | |
Richard Ier d'Angleterre dit Richard Cœur de Lion ( – ) | 1189 – 1199 | Roi d'Angleterre Duc de Normandie Duc d'Aquitaine Comte d'Anjou Comte du Maine Comte de Poitiers |
Troisième fils d'Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine. Sacré roi le par l’archevêque de Cantorbéry Baudouin d'Exeter. Mort sans descendance. | |
Jean d'Angleterre dit Jean sans Terre ( – ) | 1199 – 1204 | Roi d'Angleterre Seigneur d'Irlande Duc d'Aquitaine Comte d'Anjou |
Cinquième fils d'Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine. Sacré roi le par l'archevêque de Cantorbéry Hubert Walter. |
Le comté de Tours est conquis par le roi de France Philippe II Auguste et réuni au domaine royal en tant que province de France : la Touraine[12].
La sénéchaussée du royaume de France (1204-1323)
À partir de 1204, le titre de comte n'est toujours pas porté mais la province est confiée à un sénéchal d'Anjou dont le titre est devenu héréditaire.
Portrait | Nom | Période | Titres | Notes |
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Guillaume des Roches[13] (vers 1155/1160 – ) | 1204 – 1222 | Seigneur de Longué-Jumelles Seigneur de Château-du-Loir Seigneur de Mayet |
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Amaury Ier de Craon[14] (vers 1170/1180 – ) | 1222 – 1226 | Seigneur de Craon Seigneur de Chantocé Seigneur d'Ingrandes Seigneur de Candé Seigneur de Segré Seigneur de Durtal Seigneur de Baugé Seigneur du Lude |
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Jeanne de Craon[15] (??) | 1226 – 1236 | Fille de Guillaume des Roches mariée à Amaury de Crao | ||
Maurice IV de Craon[16] (??) | 1236 – ??? | Seigneur de Sablé | Fils des précédents | |
Amaury II de Craon[16] (??) | ??? – 1268 | |||
Maurice V de Craon[16] (??) | 1268 – 1282 | Frère du précédent | ||
Maurice VI de Craon[16] (vers 1255 – ) | 1282 – 1292 | Fils du précédent | ||
Amaury III de Craon[17] (1280 – 1333) | 1282 – 1323 | Fils du précédent qui cède la sénéchaussée au roi de France Charles le Bel. |
Le duché apanagiste de Touraine (1323-1584)
La Touraine est donnée en apanage à des cadets de la famille royale.
- 1346-1360 : Philippe de France (1336 † 1375), duc d'Orléans et comte de Touraine[réf. nécessaire], fils du roi Philippe VI de France et de Jeanne de Bourgogne
- 1360-1363 : Philippe le Hardi[18] (1342 † 1404), duc de Touraine, puis duc de Bourgogne, fils du roi Jean II de France, et de Bonne de Luxembourg. Il renonce à la Touraine en 1363 en échange du duché de Bourgogne.
- 1363-1364 : Charles de France[19], (1338 † 1380), dauphin, duc de Touraine, roi de France sous le nom de Charles V en 1364, fils aîné du roi Jean II de France et de Bonne de Luxembourg.
- 1370-1384 : Louis Ier d'Anjou[20], duc d'Anjou, roi de Naples, duc de Touraine, fils du roi Jean II de France et de Bonne de Luxembourg.
- 1386-1407 : Louis Ier d'Orléans[21] (1372 † 1407), duc d'Orléans et de Touraine, fils de Charles V, roi de France, et de Jeanne de Bourbon.
- 1407-1417 : Jean de France[22] (1398 † 1417), duc de Touraine et dauphin, fils du roi Charles VI de France et d'Isabeau de Bavière.
- 1417-1422 : Charles[23] (1403 † 1461), duc de Touraine et dauphin, frère du précédent et futur roi sous le nom de Charles VII.
- 1424 : Archibald Douglas (v.1369-1424), 4e comte de Douglas, duc de Touraine, le premier non royal, et le premier étranger à être fait duc de l'histoire française ;
- 1424-1439 : Archibald Douglas (v.1391-1439), 5e comte de Douglas, duc de Touraine, fils du précédent ;
- 1439-1440 : William Douglas (1422/3-1440), 6e comte de Douglas, duc de Touraine, mort sans descendance.
- 1525-1531 : Louise de Savoie (1476/1531), duchesse de Touraine, d'Angoulême et d'Anjou, comtesse du Maine, mère de François Ier.
- 1547-1558 : Éléonore de Habsbourg (1498/1558), duchesse de Touraine, veuve de François Ier.
- 1558-1560 : Marie Ire d'Écosse (1542/1587), duchesse de Touraine, reine d'Écosse et de France, épouse de François II.
- 1576-1584 : François de France (1555-1584), duc de Touraine, d'Anjou, d'Alençon, de Berry, de Château-Thierry et de Brabant
Titre de courtoisie
Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes |
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Louis de Bourbon (, Madrid –) | 1981 – 1984 | Bourbon-Anjou | Titré duc de Touraine par son père en 1981, il devient duc de Bourbon à la mort de son frère aîné, le , puis duc d'Anjou à la mort de son père en 1989. | |
Henri de Bourbon (, New-York –) | 2019 – | Bourbon-Anjou | Titré duc de Touraine par son père. |
Voir aussi
Bibliographie
- Olivier Guillot, Le comte d'Anjou et son entourage au XIe siècle, vol. 1, A. & J. Picard, , 355 p.
- Louis Halphen, Le comté d'Anjou au XIe siècle, A. Picard et fils, , 428 p.
- (la) (fr) Grégoire de Tours, Histoire des Francs, vol. II, Édition Guizot, (lire en ligne)
- Gaston Dubois, « Recherches sur la vie de Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou, du Maine et de Touraine : (troisième et dernier article) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 34, , p. 502-541 (lire en ligne)
- Jean-Louis Chalmel, Histoire de Touraine, depuis la conquête des Gaules par les Romains, jusqu'à l'année 1790, t. III, H. Fournier, , 543 p. (lire en ligne)
Sources
- Foundation for Medieval Genealogy (FMG dans les références)
Notes
- Monsieur Karl Ferdinand Werner dans son ouvrage Untersuchungen zur Frühzeit des französischen Fürstentums, 8-10 Jahrhundert, 1960, montre l'existence de trois groupes de familles rencontrés dans la région de Tours, dont les membres apparaissent régulièrement parmi les signataires des actes des Robertiens ( op. cit., 2e part., p. 146-151, 153). Dans le premier nous trouvons: Corbon, Gandalbert et Ardouin, dans le second: Gautier et Ganelon, et dans le troisième: des Magenardus-Magenard-Mainard, Adalard, Audacher et Adalgaud (Ibid., p. 150-193, et spéc. p. 169-181.)., et monsieur Werner rattache certains d'entre eux à d'illustres familles carolingiennes et montre que, non seulement les grands féodaux du XIe siècle, comtes de Blois et d'Anjou, descendaient en ligne féminine ou masculine de ces familles anciennes, mais encore que certains de leurs vassaux se rattachaient à ces lignées, comme les vicomtes de Châteaudun. Démontrant également, que ces familles de second plan descendent généralement, de vassalli de Robert le Fort et que les Corbon, ou les Ganelon, étaient au IXe siècle des vassaux de rang égal aux Thibaut appelés à fonder la maison de Blois
Références
- Grégoire de Tours, Édition Guizot, 1823
- Ce n'est pas encore la notion de province française qui date de l'Ancien Régime
- Chalmel 1818, p. 490
- Grégoire de Tours, Édition Guizot, 1823, p. 341
- (FMG) : Liutfride (Family of Hugues, comte de TOURS)
- (FMG) Hugues l'abbé
- Hélène Noizet, La fabrique de la ville : espaces et sociétés à Tours (IXe – XIIIe siècle), Paris, Publications de la Sorbonne, , 504 p. (ISBN 978-2-85944-572-0, lire en ligne), p. 101.
- (FMG) : Robert comte de Tours
- Cité par Jacques Boussard, L'origine des familles seigneuriales dans la région de la Loire moyenne, dans : Cahiers de civilisation médiévale, 5e année (no 19), . pp. 303-322, texte en ligne
- Guillot 1972
- Halphen 1906
- Dubois 1873, p. 540-541
- Chalmel 1828, p. 333
- Chalmel 1828, p. 334
- Chalmel 1828, p. 334-335
- Chalmel 1828, p. 336
- Chalmel 1828, p. 337
- (FMG)Philippe le Hardi
- (FMG) Charles V
- (FMG) Louis d'Anjou
- (FMG) Louis d'Orléans
- (FMG) Charles VI
- (FMG) Charles VII
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