Cosnes-et-Romain

Cosnes-et-Romain est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Romain.

Cosnes-et-Romain

Église Saint-Martin de Cosnes.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Longwy
Maire
Mandat
Cédric Aceti
2020-2026
Code postal 54400
Code commune 54138
Démographie
Gentilé Cosnois [1]
Population
municipale
2 741 hab. (2019 )
Densité 169 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 12″ nord, 5° 42′ 43″ est
Altitude Min. 262 m
Max. 400 m
Superficie 16,23 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Longwy (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Longwy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cosnes-et-Romain
Géolocalisation sur la carte : France
Cosnes-et-Romain
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Cosnes-et-Romain
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Cosnes-et-Romain
Liens
Site web www.mairie-cosnes.fr

    Géographie

    La commune est délimitée au nord par la frontière franco-belge qui la sépare de la province de Luxembourg. Les communes belges limitrophes sont Musson et Aubange (cette dernière, par sa section de Halanzy).

    L’entité communale est composée de trois villages : Cosnes, Romain et Vaux-Warnimont.

    Urbanisme

    Typologie

    Cosnes-et-Romain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longwy (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 11 communes[5] et 48 872 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,9 %), forêts (35,5 %), zones urbanisées (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), prairies (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    • Cosnes : Du mot gaulois Connos ou du suffixe latin Cuneus. Koëne (1293), Koesne (1301), Cozsne (1304), Connes (1308), Cône (1749), Cosne (1612 et 1793), Cosnes-et-Romain (1812).
    • Romain : Romanas (1049).

    Histoire

    Cosnes-et-Romain faisait partie de l'ancienne province du Barrois.

    Les paroisses de Vaux et Warnimont ont été annexées à Cosnes en 1790, puis en 1812 a eu lieu la fusion entre Cosnes et Romain. En 1817, Cosnes, qui avait pour annexes les hameaux de Vaux et Warnimont et les fermes de la Colombe de Soxey (grande et petite), avait une population de 592 habitants répartis dans 123 maisons.

    En octobre 2007, des vestiges de la Seconde Guerre mondiale furent retrouvés : plus de 200 obus étaient enterrés devant le château d'eau de Cosnes.

    Sidérurgie

    La forge de Vaux-sur-Cosnes a dû posséder un haut fourneau dans la seconde moitié du XIVe siècle. Il semblerait qu'elle ait disparu au début du XVIIe siècle, mais c'est sur son emplacement que se développeront les forges de Gorcy.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 février 2013
    (démission)
    André Ferrari UDF-PRV
    puis UMP
    Conseiller régional
    mars 2013 En cours
    (au 19 janvier 2021)
    Cédric Aceti[12],[13] DVD Chef d'agence
    Vice-président de la CA de Longwy (? → 2022)
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2019, la commune comptait 2 741 habitants[Note 3], en augmentation de 3,83 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    4403915667609009191 0641 0791 083
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    1 0501 1071 1711 1781 1571 1541 1841 217992
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    1 2061 3691 3831 1941 2441 3771 4171 5421 859
    1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 - -
    2 0532 0892 1042 0842 4622 6352 741--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Comités des fêtes, Fep, Arpa, Edelweiss, Créa cosnes, Etc

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Une nécropole franque fouillée en 1892.
    • Maison forte au lieu-dit Soxey du XVe siècle dont il subsiste la chapelle, remplacée par un château au XVIIIe siècle.
    • Ossuaire de Romain, monument inauguré le en hommage aux morts de l'attentat du .
    • Église paroissiale Saint-Martin à Cosnes reconstruite de 1824 à 1826 ; la tour clocher est datée 1825 sur la façade ouest et mesure 25 m de hauteur ; on y trouve des marques de tâcheron.
    • Chapelle Saint-Clément à Romain. Église dite chapelle car annexe de l'église paroissiale de Cosnes, construite en 1427 ; la date qui aurait été portée par la porte d'entrée, d'après une lettre de l'architecte Varin d'octobre 1858 adressée au préfet à l'issue d'une visite effectuée à la chapelle est 1783. Restaurée en 1862 puis en 1878, reconstruction de la façade ouest, du pignon et de la charpente.

    Héraldique

    Blasonnement

    Les armoiries de la commune se blasonnent ainsi : Écartelé au 1° de sinople à une tierce ondée alaisée d'argent, au 2° de pourpre à l'épi de blé d'or en pal, au 3° d'azur à la hache d'argent en barre fendant une souche de sable, au 4° d'or au wagonnet de sable enflammé de gueules. Sur le tout d'azur semé de croix recroisetées au pied fiché d'or à deux bars adossés de même.

    Photographies

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Longwy (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    13. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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