Coulaures
Coulaures est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Coulaures | |||||
Le bourg de Coulaures. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord | ||||
Maire Mandat |
Corinne Ducrocq 2020-2026 |
||||
Code postal | 24420 | ||||
Code commune | 24137 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coulaurois | ||||
Population municipale |
726 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 18′ 26″ nord, 0° 58′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 275 m |
||||
Superficie | 28,87 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Isle-Loue-Auvézère | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | mairiecoulaures.fr | ||||
Géographie
Généralités
La commune de Coulaures est située au nord-est du département de la Dordogne.
Traversé par la route départementale 705 (ancienne route nationale) à cinq kilomètres au sud-ouest d'Excideuil, le bourg de Coulaures est établi sur les deux rives de la Loue, un peu en amont de sa confluence avec l'Isle.
La commune est également desservie par les routes départementales 73 et 74.
Communes limitrophes
Coulaures est limitrophe de huit autres communes.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Coulaures est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1]. Elle est à la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Savignac, qui, avec le causse de Thenon, forment un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3a-b, date du Bathonien inférieur à moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
| ||||||||||
Pléistocène |
| ||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
| |||||||||||
Éocène | non présent | ||||||||||||
Paléocène | non présent | ||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
non présent | |||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
Supérieur | non présent | |||||||||||
Moyen |
| ||||||||||||
Jurassique inférieur | non présent | ||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 117 m et 275 m[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 28,87 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,12 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par l'Isle, la Loue et le Ravillou, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[14],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[15],[16]. Elle traverse la commune du nord au sud sur six kilomètres et demi, servant de limite sur un kilomètre face à Mayac.
La Loue, d'une longueur totale de 50,87 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Saint-Yrieix-la-Perche et se jette dans l'Isle en rive gauche à Coulaures[17],[18]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur trois kilomètres.
Le Ravillou, d'une longueur totale de 13,13 km, prend sa source dans la commune de Dussac et se jette dans la Loue en rive droite, en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil[19]. Il sert de limite à l'est sur 700 mètres avec la commune de Saint-Pantaly-d'Excideuil.
- L'Isle au pont de la RD 705.
- Pont sur la Loue à Coulaures.
- Le Ravillou en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil.
- Réseaux hydrographique et routier de Coulaures.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[28] et qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau[29],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[30]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 46 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[32], à 12,7 °C pour 1981-2010[33], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[34].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[35],[36].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe à la fois dans sa « zone tampon » et dans sa « zone de transition »[37].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[39].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[40].
Ces ZNIEFF de type 2[Note 8] sont des zones calcaires boisées :
- le « causse de Cubjac » concerne les coteaux en rive droite de l'Auvézère et ceux en rive gauche de l'Isle et de son affluent, la Loue, sur treize communes, depuis Escoire au sud-ouest jusqu'à Saint-Raphaël au nord-est, et notamment en rive gauche de la Loue et de l'Isle, les coteaux au sud de la commune s'étendant sur près de 16 km2[41]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Spirée à feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata), et une autre espèce de plantes protégée au titre de la Directive habitats de l'Union européenne, le Poirier à feuilles en cœur (Pyrus cordata)[42] ;
- le « causse de Savignac » concerne les coteaux en rive droite de l'Isle, sur huit communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au sud-ouest jusqu'à Négrondes au nord, et notamment les coteaux au nord-ouest de la commune s'étendant sur environ 7 km2[43]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de la même espèce déterminante de plantes : la Spirée à feuilles de millepertuis[44].
Urbanisme
Typologie
Coulaures est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[45],[46],[47]. La commune est en outre hors attraction des villes[48],[49].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51 %), zones agricoles hétérogènes (32,4 %), prairies (11,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), terres arables (2 %)[50].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Colòures[53], dérivant du latin colubra (« couleuvre »).
Histoire
La découverte d’outils préhistoriques dans la grotte de Contie[54] atteste, par leur datation, que le site était déjà occupé par l’homme à l’époque du Mésolithique, c'est-à-dire environ 10 000 ans avant notre ère. Les outils, pointes et micro-burins, découverts dans cette grotte en 1943 et 1947 sont de type « Sauveterrien » (forme triangulaire) et « Tardenoisien » (forme trapézoïdale).
Possession de l'abbaye de Tourtoirac, la paroisse de Coulaures dépendait de la châtellenie d'Excideuil et de la Vicomté de Limoges jusqu'au début du XVIe siècle[55].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Coulaure.
En 1943, l'infirmerie-hôpital du groupement 28 des Chantiers de la jeunesse s'est installée au château de Chardeuil[56].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[57].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Coulaures a, dès 1790, été rattachée au canton de Savignac qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Savignac, renommé en canton de Savignac-les-Églises, est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, le canton de Savignac-les-Églises disparaît aux élections départementales de mars 2015[58]. La commune est alors rattachée électoralement au canton d'Isle-Loue-Auvézère.
En 2017, Coulaures est rattachée à l'arrondissement de Nontron[59],[60].
Intercommunalité
Fin 2003, Coulaures intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord. Celle-ci est dissoute le et ses communes — hormis Savignac-les-Églises qui rejoint Le Grand Périgueux — sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[61],[62].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Coulaures relève[66] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].
En 2019, la commune comptait 726 habitants[Note 13], en diminution de 2,55 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Chardeuil-Métiers-du-Bâtiment présente un taux de réussite de 72 % au bac général et technologique[70].
Manifestations culturelles et festivités
Depuis des décennies, Coulaures organise une fête patronale le 15 août de chaque année. Depuis 2009, cette dernière met en avant la culture locale mais également les différentes cultures du monde entier. En effet, la « fête de l'oie » voit son animal emblématique voyager de pays en pays au fil des ans : des États-Unis au Brésil en passant par la Polynésie française. En 2015, c'est un voyage de l'Inde à l'Orient à travers la danse qui est proposé[71]. Lors de cette journée sont également organisés un marché gourmand, un vide-greniers et un défilé de chars aquatiques sur la Loue, la fête se terminant par un feu d'artifice[71].
En octobre se tient le Salon du livre régional (14e édition en 2021 avec une quarantaine d'auteurs, dont Michel Testut, parrain de cette édition)[72].
Économie
Emploi
En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 311 personnes, soit 41,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,9 %.
Établissements
Au , la commune compte soixante-deux établissements[74], dont vingt-huit au niveau des commerces, transports ou services, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, onze dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[75].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil ou militaire
- Château de Conty, ancienne résidence de la famille de Lestrade.
- Château de Chardeuil, aujourd'hui école technique du bâtiment.
- Château de la Cousse, XIVe et XVIIIe siècles, inscrit aux monuments historiques depuis 1962[76], propriété privée.
- Pigeonnier de la Cousse.
- Château de Glane, XVe et XVIIe siècles, inscrit depuis 1988[77], propriété privée.
- Château de la Reille, XVIe siècle, inscrit depuis 1975[78], propriété privée.
- Tour de la Giboulie, propriété privée.
- Pigeonnier de Verdeney avec deux toits superposés dont un en lauzes.
Le château de Conty. Le château de Chardeuil et sa tour sud-est. Ancienne tour sud-ouest du château de Chardeuil. - Le château de la Cousse.
Le pigeonnier de la Cousse. Le château de Glane. Le château de la Reille. - La tour de la Giboulie.
Le pigeonnier de Verdeney.
Patrimoine religieux
- Chapelle Notre-Dame-du-Pont, XIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1938[79]
- Église Saint-Martin, XIIe et XVe siècles, inscrite depuis 1948[80]
- Ancien temple protestant
La chapelle
Notre-Dame du Pont.L'église Saint-Martin. Le temple protestant.
Voir aussi
Bibliographie
- Annie Herguido, Coulaures entre causse et rivières du Périgord, Éditions du Roc de Bourzac, 2009, (ISBN 978-2-87624-136-7)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Coulaures sur le site Auvézère.com
- Coulaures sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[38].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Décédé en fonctions.
- Démissionnaire.
- Révoqué par le régime de Vichy. Source : Michel Pitout, L'hommage à Sylvain Bordas sur sud ouest.com édition Grand Périgueux du 14 décembre 2009. Consulté le 21 décembre 2009
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Coulaures » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Coulaures » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Coulaures », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Coulaures », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Coulaures », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Isle-Dordogne face à la Pêcherie » sur Géoportail (consulté le 28 juillet 2022)..
- Sandre, « l'Isle »
- « Confluence Loue-Isle au sud du Pont de Vetz » sur Géoportail (consulté le 28 juillet 2022)..
- Sandre, « La Loue »
- Sandre, « le Ravillou »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France La Coquille - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Coulaures et La Coquille », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France La Coquille - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Coulaures et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Coulaures », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Coulaures », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Coulaures », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Carte du causse de Cubjac (en vert clair) à Coulaures » sur Géoportail., consulté le .
- [PDF] Causse de Cubjac (Identifiant national 720008221), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- « Carte du causse de Savignac (en vert clair) à Coulaures » sur Géoportail., consulté le .
- [PDF] Causse de Savignac (Identifiant national 720008220), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- PPR inondation - 24DDT20150057 - Isle amont et Auvézère, DREAL Aquitaine, consulté le 21 mars 2019.
- [PDF] Rivières Isle-amont - Auvézère – Coulaures - Plan de prévention du risque inondation p. 5, DREAL Aquitaine, consulté le 21 mars 2019.
- Le nom occitan des communes du Périgord - Colòures sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 27 septembre 2021.
- Abbé R. Moufflet : La grotte de Contie à Coulaures - Bulletin de la Société préhistorique de France - Année 1948 - Volume 45 - N°5
- Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, p. 262-263, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1).
- Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 : de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342 p. (ISBN 978-2-916265-18-6).
- [PDF] Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945, Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), p. 14-15.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF] « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.
- [PDF] Anciens et nouveaux arrondissements au 1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Ils ont aussi été élus », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 13.
- Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 25.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Clément Bouynet, « Réussite et efficacité des lycées de Dordogne en 2021 », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 12.
- Wilfried Redonnet, « L'oie, de l'Inde à l'Orient, à Coulaures », Sud Ouest édition Périgueux, 13 août 2015, p. 14.
- Jean-Claude Faure, « Une quarantaine d'auteurs étaient réunis au Salon du livre », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 25.
- Dossier complet - Commune de Coulaures (24137) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 22 septembre 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
- Dossier complet - Commune de Coulaures (24137) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 22 septembre 2018.
- « Château de la Cousse », notice no PA00082502, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 13 mars 2010.
- « Château de Glane », notice no PA00082503, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 13 mars 2010.
- « Château de la Reille », notice no PA00082504, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 13 mars 2010.
- « Chapelle Notre-Dame », notice no PA00082501, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 13 mars 2010.
- « Église Saint-Martin », notice no PA00082505, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 13 mars 2010.
- Portail des communes de France
- Portail de la Dordogne