Cramoisy

Cramoisy est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Cramoisi (homonymie).

Cramoisy

La mairie

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Creil Sud Oise
Maire
Mandat
Raymond Galliegue
2020-2026
Code postal 60660 (ex-60910)
Code commune 60173
Démographie
Population
municipale
810 hab. (2019 )
Densité 129 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 21″ nord, 2° 24′ 08″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 127 m
Superficie 6,3 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montataire
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cramoisy
Géolocalisation sur la carte : France
Cramoisy
Géolocalisation sur la carte : Oise
Cramoisy
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Cramoisy

    Géographie

    Description

    Ambiance de la commune : la rue de l'église.

    Cramoisy est un village périurbain du bassin Creillois dans la vallée du Thérain dans l'Oise, situé à km à l'ouest de Creil, km au nord-ouest de Chantilly, 44 km au nord de Paris et 30 km au sud-est de Beauvais.

    Il dispose de la gare de Cramoisy, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Creil, et de Beauvais.

    La gare.

    En

    En 1828, Louis Graves indique que « le territoire de cette commode se compose d'une partie de la vallée du Thérain, presque toujours inondée, et d'une partie du plateau élevé et productif qui domine le village[1] ».

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le territoire communal est limité au nord par le lit du Thérain, un affluent de l'Oise et donc un sous-affluent de la Seine.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 645 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[8] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 31 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Cramoisy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[18] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,8 %), forêts (31,8 %), zones urbanisées (8,4 %), eaux continentales[Note 8] (0,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 391, alors qu'il était de 338 en 2013 et de 285 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 85,4 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 13,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 55 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 44,3 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cramoisy en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 53 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Cramoisy en 2018.
    Typologie Cramoisy[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 85,4 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 13,4 7,1 8,2

    Risques naturels et technologiques

    La commune a été reconnue en situation de catastrophe naturelle pour les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du au [25].

    Toponymie

    La localité a été désignée sous le nom de Cramoisi, (Cramisiacum)[1]

    Le nom de la commune dérive du prénom gallo-romain Cramisius auquel est ajouté le suffixe « acum », qui signifie « la terre de », soit littéralement « le domaine de Cramisius »[26].

    Histoire

    Louis Graves indiquait « Cramoisy était, compris dans la baronnie de Mello : c'était un lieu muré ; on y voyait encore vers 1750 deux portes à l'est nommées porte barbe et porte robinet, et à l'ouest deux autres portes sous les. noms de Martelet et de porte du moulin. Il y avait aussi un château fort où Pierre dit Hutin, seigneur d'Aumont, tenait un capitaine en son nom, vers l'an 1397, pendant les, guerres des anglais. Les bàtimens d'un fief nommé.le château sarrazin qui n'était pas fortifié, ont été démolis et remplacés par une maison bourgeoise[1] ».

    La commune, instituée par la Révolution française absorbe dugacement de 1826 à 1833 celle de Maysel[27].

    En 1828, on compte dans la commune (qui comprenait alors Maysel) un atelier de coutellerie, trois moulins et plusieurs carrières[1].

    Cramoisy est desservie par le chemin de fer vers 1882 avec la création de la gare de Cramoisy sur la ligne de Creil à Beauvais, facilitant le déplacement des persdonnes et le transport des marchandises, et notamment de l'usine de la Société parisienne des Anciens établissements Parvillée Frères et Cie.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

    Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Creiln abbée où elle est rattachée au canton de Montataire[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Montataire

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Cramoisy était membre de la communauté de communes Pierre - Sud - Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette petite intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Creil Sud Oise dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1936 1953 Alphonse Lecocq SFIO Chef d'équipe chez Parvillié
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 1983 René Chinot PCF  
    mars 1983 mars 2001 Marcel Heurteur[28]   Agriculteur
    Président de la société de chasse
    Administrateur de la coopérative agricole de Précy-sur-Oise
    Administrateur du Crédit agricole
    Chevalier du Mérite agricole
    mars 2001 mai 2020[29] Jean-Michel Darsonville SE Chef d'agence
    Vice-président de la CA Creil Sud Oise ( ? → 2020
    mai 2020[30] En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Raymond Galliègue   Gendarme
    Vice-président de la CA Creil Sud Oise (2020 → 2026)

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune dispose d'une école, dotée d'une restauration et d'activités périscolaires[31]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2019, la commune comptait 810 habitants[Note 9], en augmentation de 10,35 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    224224257240471298275361368
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    420491564594516621552516506
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    480587570637670674587580659
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    599676563664654563594594739
    2015 2019 - - - - - - -
    753810-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 410 hommes pour 399 femmes, soit un taux de 50,68 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    0,3 
    4,1 
    75-89 ans
    6,0 
    12,4 
    60-74 ans
    13,3 
    18,7 
    45-59 ans
    18,5 
    25,3 
    30-44 ans
    24,8 
    18,5 
    15-29 ans
    20,3 
    20,2 
    0-14 ans
    16,8 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le clocher roman.

    Cramoisy compte deux monuments historiques sur son territoire :

    • Église Saint-Martin, rue Henri-Heurteur et rue de l'Église (classée monument historique en 1906[37]) :
      Orientée irrégulièrement nord-ouest - sud-est, cette église bâtie à flanc de coteau et enserrée entre deux rues tient sa physionomie particulière de sa situation difficile et de la transformation gothique d'une église romane du tout début du XIIe siècle. Elle se composait d'une nef unique, d'un chœur plus étroit et d'un clocher au sud du chœur. Lors de l'agrandissement et la reconstruction de l'église vers 1250, le mur nord de la nef et le chœur ont été démolis, et une nef plus large a été construite à la place de l'ancienne.
      L'ancienne façade occidentale été en partie conservée, ce qui confère à la façade actuelle sa disposition asymétrique. Le portail n'est pas situé au centre, ni la fenêtre qui le surmonte, les deux par ailleurs en tiers-point. Seulement le contrefort plat à gauche du portail provient avec certitude de l'église romane. Le mur nord de la nef a été percé vers 1180 de deux arcades afin de la relier à une nouvelle chapelle de deux travées. Les intéressants chapiteaux engagés dans les piliers des arcades ont été conservés, mais la chapelle elle-même a été démolie, car encombrant la rue de l'Église.
      À droite de la chapelle, s'élève le clocher roman avec ses deux étages de deux baies plein cintre par face, chacune cantonnée de deux colonnettes en délit à chapiteaux. Les tailloirs des chapiteaux se poursuivent comme bandeaux tout autour du clocher. Entièrement dépourvu de contreforts, il est en outre décoré d'une frise en dents de scie et d'une moulure biseautée horizontale. Au-dessus de la corniche de modillons, le clocher a été exhaussé, sans doute pour servir de tour de guet.
      Au nord du clocher, la première travée du chœur gothique est extraordinairement voûtée en berceau, la voûte étant en fait destinée à épauler le clocher. Un voûtement d'ogives avait été prévu dans un premier temps, comme en témoignent les colonnettes à chapiteaux restés sans emploi.
      La seconde travée est voûte d'ogives, et son chevet est ajouré par une vaste baie au remplage de trois lancettes trilobées surmontées par un grand trèfle.
      Le chœur possède un bas-côté au nord, mais une cloison le sépare de l'espace intérieur afin de permettre un usage comme sacristie[38],[39]
    Ancienne usine dite Parvillée.
    • Ancienne usine dite Parvillée, rue du Pont et rue du Moulin (inscrite monument historique en 2002[40]) :
      Elle produisait des isolateurs en porcelaine et de ferrures galvanisées destinées à les supporter. Lors de la création de l'usine en 1900, il s'agit en fait de la délocalisation d'un atelier parisien qui se trouve à l'étroit rue Gauthey. À Paris, la gamme de produits de la Société parisienne des Anciens établissements Parvillée Frères et Cie était encore limitée aux seuls isolateurs, mais comme la place ne manque pas à Cramoisy, la direction en profite pour élargir sa gamme afin que les clients puissent se fournir d'une seule main, ce qui est un avantage compétitif non négligeable.
      L'usine est donc porcelainerie et forge à la fois, et pour l'approvisionnement et l'écoulement de sa production, elle bénéficie de la ligne de chemin de fer Creil à Beauvais à proximité immédiate. Elle emploie en 1 926 360 personnesModèle:Refenc.
      Dès le début, une innovation dans la cuisson de la porcelaine est instaurée chez Parvillée, grâce à l'invention d'un four à seize compartiments au feu tournant, c'est-à-dire les compartiments sont utilisés l'un après l'autre : la chaleur de cuisson des fours précédents réduit l'effort d'énergie pour la chauffe du four actuellement utilisé, et sa propre chaleur préchauffe les fours suivants, d'où une importante économie d'énergie. D'abord orientée vers les lignes électriques, la société se consacre également à la télécommunication à partir des années 1920[41].
      Les halles de l'usine construites en 1900 / 1901 sont dotées de charpentes métalliques rivetées, et leur intérêt patrimonial réside dans une application particulièrement aboutie de cette technique de construction. La verrière qui surplombe la cour intérieure du bâtiment central a été réalisée dans les ateliers Eiffel. Du côté de l'ancienne entrée principale rue du Moulin, les bâtiments en pierre de taille d'une ancienne filature ont été récupérés par Parvillée et sont également inscrits au titre des monuments historiques, tout comme les extensions postérieures à 1920[40].
      L'ensemble de l'ancienne usine a été restauré en 2008 et converti en une centaine de logements[42].

    On peut également signaler :

    Personnalités liées à la commune

    • Lieutenant Jerome Zierlein, du 9e USAF, 474th fighter group, 428th fighter squadron, tombé en combat aérien le sur le territoire de Cramoisy. Son nom a été rajouté en 2014 sur le mémorial des victimes de guerre de la commune[43],[44]

    Héraldique

    Blason
    D'argent à la fasce ondée d'azur, à l'épée basse d'or brochant sur le tout et accompagnée en pointe de deux merlettes de sable affrontées ; à la bordure crénelée de gueules[45].
    Détails
    La bordure crénelée représente l'ancien mur d'enceinte, le rouge évoquant le nom de la commune, les merlettes font référence au seigneur d'Aumont, l'épée représente Saint Martin dédicataire de l'église et la fasce ondée la rivière Thérain.
    Adopté le 26 janvier 2011

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Cramosy », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Creil, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 261-263, sur Google Books..
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Cramoisy et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Cramoisy et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Creil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    45. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=9091
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