Crésantignes
Crésantignes est une commune française située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Crésantignes | |
La Mogne rivière prenant sa source à Crésantignes. Ruines de l'un des anciens moulins. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Dominique Blanchard 2020-2026 |
Code postal | 10320 |
Code commune | 10116 |
Démographie | |
Gentilé | Créteignat(s), Créteignate(s) |
Population municipale |
316 hab. (2019 ) |
Densité | 150 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 08′ 30″ nord, 4° 01′ 12″ est |
Superficie | 2,1 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Riceys |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Toponymie
Le village est cité pour sa position sur la voie romaine Troyes/Auxerre qui passe au Cheminot et sépare le finage de celui de Javernant et celle Troyes/Tonnerre qui sépare le finage de celui de Jeugny.
Le cadastre de 1828 cite : Cheminot[1], Epinets[2], le moulin de l'étang, de la vanne, le neuf ; la source de la Mogne qui rejoint l'Hozain comme étant au territoire.
Urbanisme
Typologie
Crésantignes est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), zones urbanisées (14,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
EN 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes.
Héraldique
Blason | D'or à la cotice ondée d'azur, accompagnée en chef de saint Sébastien martyr de gueules représenté à mi-corps et en pointe d'une roue de moulin à quatre rais en sautoir du même; au comble d'azur chargé de deux burelles potencées et contre-potencées d'or, soutenu et surmonté du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 316 habitants[Note 3], en augmentation de 1,61 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Le Musée du Passé Simple : refuge d'outils et d'ustensiles d'hier[16].
- L'église Saint Sébastien[17]de Crésantignes était une succursale de celle de Saint-Phal. La chapelle était une érection financée par Anne de Vaudrey en 1576[18]. Le nouveau bâtiment est sur des plans de 1771 voulue par les habitants et commencée en 1781, avec son retable du XVIe siècle qui aurait été exécuté par Nicolas Halins[19] pour la collégiale de Lirey.
Voir aussi
Bibliographie
Liez (Jean-Luc), "La famille de Gennes dans l'Aube : essai de reconstitution historique et héraldique à partir de la statuaire", Mémoires de la Société académique de l'Aube, t. CXLI, 2017, p. 67-76.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Cheminot, Cheminet, nom de la voie romaine.
- Ancien fief où se situait des vignes.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Source : les archives de la commune (registres des délibérations de 1789 à 2001) entreposées hélas dans un sous-sol humide de la mairie. Monsieur Jean Claude Petit a publié en 2003, 2 opuscules dactylographiés de 80 et 30 pages présentant de très intéressants extraits de ces registres.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Musée du Passé Simple à Crésantignes
- site du Ministère
- Fichot, stat. monum. Aube, I 385-386.
- site du Ministère de la Culture
Lien externe
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Crésantignes sur le site de l'Institut géographique national
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