Famille de Barral

La famille de Barral est une famille de la noblesse française subsistante.

Pour les articles homonymes, voir Barral.

de Barral

Armes de la famille.

Blasonnement De gueules, à trois bandes d'argent
Période XVIIe siècle au XXIe siècle
Pays ou province d’origine Dauphiné
Allégeance Royaume de France

Les origines

La famille de Barral est originaire du Dauphiné.

Différentes sources rapportent ceci quant à son origine :

  • Gustave Chaix d'Est-Ange dans son ouvrage intitulé Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle rapporte que la famille de Barral appartenait à la très haute bourgeoisie de sa région dans la deuxième moitié du XVIe siècle avec pour premier auteur connu Louis Barral qui s'était marié en 1565. Il ajoute qu'il n'y a pas de preuve d'un éventuel rattachement avec une autre famille de même nom mentionnée en Graisivaudan qui était noble au Moyen Âge et qui s'est éteinte au XVIe siècle[1].
  • Les titres établissent la filiation de la famille de Barral depuis Jean de Barral, né vers 1290, qui reçut en inféodation, conjointement avec son frère Guigues de Barral, de Henri, dauphin, régent du Dauphiné et de Guigues, dauphin du Viennois, droits de picot, de vingtain et d'antivage sur les mines dont ces princes leur donnèrent l'albergement perpétuel, le 8 octobre 1323. C'est par suite de cette inféodation que ce lignage se trouva en possession de la seigneurie d'Allevard, qu'il a conservée tout d'abord jusqu'en 1532. Une branche dite " de Saint-Aupre", issue de Gaspard de Barral, époux d'Hélène de Clermont Chaste de Geyssans, nièce d'Anet de Clermont Chaste, Grand-Maître de Malte, s'installe à nouveau au pays d'Allevard vers 1670. Elle donnera plusieurs maîtres de forges de grand renom[réf. nécessaire][2].

L'acquisition de la noblesse

Gustave Chaix d'Est-Ange rapporte ceci : "Gaspard Barral, avocat au parlement de Grenoble, (…), fut anobli en octobre 1643 par lettres patentes enregistrées au parlement de Grenoble en juillet 1645, en considération de ses mérites, de ses emplois, des alliances que lui et ses prédécesseurs avaient contractées avec des familles nobles et de la mission dont il avait été chargé auprès du Pape Grégoire XV pour le complimenter de la conversion du connétable de Lesdiguières."[1]

Gustave Chaix d'Est-Ange ajoute que la famille de Barral est l'une des familles les plus distinguées de la noblesse de robe du Dauphiné.

La « saga » des Barral, seigneurs d'Allevard

La famille de Barral, influente et puissante, car apparentée aux Ponat, Virieu et Tencin, richement établie dans le Voironnais et à Saint-Aupre, prétendait avoir compté autrefois parmi ses ancêtres les seigneurs de la Tour du Treuil et les mistraux d'Allevard dès le XIIIe siècle. La branche aînée étant tombée en quenouille au XVIe siècle, elle en serait l'une des branches cadettes[3]. Sous François de Barral de Clermont (1625-1699), époux de Louise de Tencin, apparenté par sa mère aux Clermont-Chaste et neveu d'Annet de Clermont-Gessan, grand-maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, de grands travaux sont entrepris dans la petite ville fortifiée d'Allevard alors très malsaine. La construction du premier pont de pierre date de 1688, la réfection de l'ancienne église et le réaménagement de l'ancien château sont réalisés entre 1692 et 1693. La première ouverture du rempart au sud de la cité suivra. François de Barral de Clermont, oncle des célèbres Tencin, décède, doyen du Parlement de Grenoble, en 1699.

En 1751, le roi érigera la terre d'Allevard et son mandement, sous le nom de comté de Barral, en seigneurie incommutable au profit de Jean-Baptiste de Barral (1709-1785), petit-fils de François et président à mortier au Parlement, époux de Marie Antoinette Charlotte de Chaumont-Quitry, descendante du roi capétien Henri Ier, cousine des Montesquiou, d'Artagnan, des ducs de Caumont La Force, Lauzun et Nompar de Caumont et - par alliance avec Charles Le Normant d'Etioles, époux de la favorite royale - de madame de Pompadour. Sœur cadette de madame de Barral, Anne, épouse de l'amiral Claude Regnard de Fuchsemberg, marquis d'Amblimont, surnommée par la maîtresse du roi « la petite chatte », restera avec madame d'Estrades et jusqu'à sa mort (1764) l'une des plus fidèles confidentes de la marquise.

Jean-Baptiste, seigneur d'Allevard, cet « avare atroce, terreur de la gent domestique et des Allevardins à qui il réclamait le règlement des impôts arriérés depuis le… XIIIe siècle », ce collectionneur de « bouts de chandelle dérobées dans toutes les auberges où il séjournait, […] qui ne mettait jamais le pot au feu chez lui, préférant ponctionner en catimini, au moyen d'un clystère pour lavements, la soupe de ses mineurs au travail », était bien connu de Voltaire qui le rencontra et lui offrit l'hospitalité « sans espoir de retour » en 1757 aux Délices à Genève… non sans avoir consacré à l'épouse du grigou - supposée à juste titre très influente auprès de la puissante marquise de Pompadour lors de la guerre de Sept Ans - notre dame d'Allevard si belle et si bonne - par ailleurs proche parente des « chers anges » et amis d'enfance du philosophe, Charles-Augustin de Ferriol d'Argental et Antoine de Fériol de Pont-de-Veyle dont la mère était une Tencin[4] - ce charmant épigramme :

 
Les malins qu'Ignace engendra
Ces raisonneurs de Jansénistes,
Et leurs cousins les Calvinistes,
Se disputent à qui l'aura.
Les Grâces dont elle est l'ouvrage,
Disent : « elle est notre partage
Et c'est à nous qu'elle restera[5] »

Le président J.-B. de Barral et son petit défaut seront également bien décrits par le duc Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre, puis par Stendhal, ami intime de Louis de Barral[6] et proprement « exécutés » par le secrétaire de l'Intendant du Dauphiné, Letourneau : « C'est l'abomination de la désolation, probablement le seul être au monde dont on puisse, sans offenser Dieu, souhaiter la mort ! »

Lors de son second séjour à Genève (1765) le président de Barral, qui se faisait alors appeler de Montferrat, entra sans se faire annoncer dans le cabinet médical du célèbre docteur Théodore Tronchin. Ce dernier paraissant surpris, Barral s'excusa :

« Vous paraissez surpris, cher docteur, vous ne me reconnaissez pas ? »

 Comment ne vous reconnaîtrai-je pas, mon cher président, vous avez les mêmes bas, les mêmes culottes et le même gilet qu'il y a huit ans[7] ! »

Auparavant, la terre de la Bâtie d'Arvillard avait été élevée en marquisat en 1739 au bénéfice de Joseph de Barral (1677-1749), fils de François et père de Jean-Baptiste, seigneur d'Allevard, maître de forges, cousin germain du cardinal de Tencin, beau-frère du richissime ministre et diplomate Louis-Augustin Blondel de Gagny. Joseph de Barral se trouvait, en outre, apparenté du fait de son épouse, née Marie Françoise Blondel de Sissonne d'une famille picarde et champenoise, à la famille de Colbert et à celles des ministres Michel Chamillart et Nicolas Desmarets. Marie-Françoise de Barral, par ailleurs, était cousine germaine de Nicole Charlotte Choderlos de Laclos et de Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc, dit « Ventremille », très « opulent » archevêque de Paris.

Président au Parlement de Grenoble, Joseph de Barral, seigneur d'Allevard, commandant en chef pour le roi en Dauphiné, ayant, sur les conseils des Tencin, largement profité du « sistème » de John Law… et de sa chute, est l'homme le plus riche de la province. Il aura, outre l'« avare atroce » Jean-Baptiste, treize autres enfants légitimes, dont les évêques de Castres (Jean-Sébastien) et de Troyes (Claude-Mathias) et le conseiller Charles Gabriel Justin de Barral de Rochechinard, lui-même père du général André Horace François de Barral de Rochechinard, époux d'Anne, fille de Fanny de Beauharnais et tante de Stéphanie de Beauharnais, grande-duchesse de Bade. Par cette dernière alliance, les Barral d'Allevard vont cousiner au XIXe siècle avec une reine du Portugal, un roi de Roumanie et le roi des Belges et, indirectement, avec les familles régnantes de Russie, de Prusse et de Suède. Le conseiller de Barral de Rochechinard est également le père de Louis-Mathias de Barral, archevêque de Tours, premier aumônier de l'impératrice Joséphine et l'un des plus grands prélats du Premier Empire, et du président Joseph Marie de Barral de Montferrat, dernier marquis de Groslée et maire de Grenoble sous la Révolution. Un enfant naturel de Joseph de Barral, seigneur d'Allevard et marquis de la Bâtie d'Arvillard, sera la tige de la famille savoyarde puis italienne et de nouveau française des Barral de Montauvrard, industriels en marbres de Carrare, bientôt apparentés au Premier ministre italien, le marquis Starraba di Rudini.

Pierre-François Paulin de Barral[8], son petit-fils (1745-1822), très « librement » élevé par son précepteur, collaborateur de l'Encyclopédie, l'abbé de Valmont, sera le dernier seigneur d'Allevard et de Jaligny en Bourbonnais. Ce fils de Jean-Baptiste, d'abord destiné à l'Église puis relevé de ses vœux à la mort de son frère aîné, Armand, deviendra mousquetaire du roi à quinze ans, puis colonel des Grenadiers royaux et gouverneur de la ville de Vienne. Marié à Versailles à dix-huit ans avec une riche héritière du Bourbonnais, Marie-Séraphine Guillaud de la Motte, en ayant le roi Louis XV, la reine Marie Leczinska et madame de Pompadour comme témoins, Paulin, comte d'Allevard et comte de Barral, « mauvais garçon caractérisé[9] », très tôt exilé de la cour à la suite d'un scandale de mœurs, cultivé et plein d'humour, qui écrivait à son père, l'effroyable avare : « Ne nous quittons plus, cher papa, vous aimez gagner de l'argent, j'adore le dépenser. Nous sommes faits pour nous entendre ! », s'est avéré comme étant ce libertin fameux dont Stendhal nous affirme qu'il « mettait sa gloire à être l'amant de toutes les filles du pays[10] ». Tout Allevard écrivait-il, « gardait le souvenir de cet homme aimable ». Du fait de ses ruineuses débauches et toujours impécunieux, « l'aimable » Paulin, baron d'Empire, président « scandaleux et perdu de réputation » (selon Champollion-Figeac) du collège électoral de l'Isère, protégé car cousin proche de l'impératrice Joséphine de Beauharnais et chambellan de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, vendra à perte son château et ses usines en 1817 à A.B Champel[11].

Un passage d'un de ses nombreux testaments mystiques est révélateur : « Je ne donne rien à ma femme car elle est plus riche que moi. Je ne donne rien à mes enfants car je ne suis pas certain qu'ils soient de moi. Je donne tout ce que j'ai à mes bâtards car je tiens mes maîtresses enfermées jusqu'à leur délivrance ». Paulin aura deux garçons de son premier lit. Séparé de corps et de biens d'avec son épouse à la demande de cette dernière après la sortie des Liaisons dangereuses (1782) livre scandaleux dans lequel il se sent, à tort ou à raison, impliqué[12], il convolera en 1803, à près de 60 ans, avec une jeune Normande de 18 ans, Zoé Le Roy de Mondreville, qui deviendra dame d'honneur de SAI la princesse Pauline Borghèse. Pour s'être refusée aux avances du souverain[13], « La Belle Zoé », que son triste et répugnant mari[14] - « sur qui l'on raconte des choses inimaginables et des plus piquantes[15] » - cherche à « placer » auprès de l'empereur, sera exilée à Allevard[16]. Mais la bonté et la charité de la « belle baronne » resteront longtemps gravées dans la mémoire des Allevardins. L'enfant de Paulin et de Zoé (laquelle aura du colonel Achille de Septeuil deux autres enfants adultérins du vivant du vieux libertin) sera le général Joseph-Napoléon Paul de Barral, tué en Algérie en 1851. À la mort de Paulin (en 1822), on découvrit dans une armoire de son appartement, rue de l'Arcade à Paris, une collection de chaussures dérobées aux dames des cours de Paris ou de Cassel.

Personnalités de la famille de Barral

des militaires :

  • des capitaines châtelains de Voiron
  • un capitaine et major de la ville de Metz
  • un gouverneur du château d'Entremont pour le roi Louis XIII
  • un gouverneur du château de Culan pour le roi Louis XIV, tué au siège de Montrond
  • un grand nombre d'officiers-généraux et autres de divers grades, la plupart morts au champ d'honneur et décorés de la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
  • des officiers d'Empire dont André Horace François de Barral de Rochechinard, général et préfet du Cher, époux d'Anne Amédée de Beauharnais.
  • Napoléon Paul de Barral (1806-1850), général, mort pour la France en Algérie en 1850.

des maîtres de forges aux XVIIe et XVIIIe siècles :

  • François de Barral de Clermont, seigneur d'Allevard, conseiller au Parlement de Grenoble,
  • Joseph de Barral de Clermont, marquis de la Bâtie d'Arvillard et seigneur d'Allevard, président au Parlement de Dauphiné, fils du précédent.
  • Jean-Baptiste François de Barral, marquis de la Bâtie d'Arvillard et comte d'Allevard, président au Parlement de Dauphiné, fils du précédent

des hommes politiques :

  • trois présidents au parlement de Grenoble, et plusieurs conseillers en la même cour souveraine
  • des sénateurs et députés sous le Second Empire et la République
  • plusieurs préfets
  • Joseph Marie de Barral, marquis de Montferrat (1742-1829), maire de Grenoble
  • Octave de Barral (1877-1915), royaliste du début du XXe siècle, collaborateur de Charles Maurras, mort pour la France et cité à l'ordre de l'armée

des ecclésiastiques parmi lesquels :

une maîtresse impériale :

un libertin :


Rôle sous l'Empire au XIXe siècle

La famille de Barral, alliée aux Tencin, Blondel, Chaumont Quitry aux XVIIe et XVIIIe siècles, est particulièrement connue pour sa proximité avec les familles princières pendant les règnes de Napoléon Ier et Napoléon III, du fait d'une alliance entre le Vicomte Horace de Barral et Anne-Amédée de Beauharnais, cousine par alliance de l'Impératrice Joséphine et ainsi tante de la princesse Stéphanie de Bade et d'Eugène de Beauharnais, duc de Leuchtenberg, prince d'Eichstadt. L'Empereur confia de plus à Louis-Mathias de Barral, archevêque de Tours et aumônier de l'impératrice Joséphine, toutes ses négociations délicates avec le Pape et c'est ce même Barral qui prononça l'oraison funèbre de l'Impératrice Joséphine.

Titres de noblesse

  • marquis, comte, vicomte et baron de Barral
  • marquis de la Bastie d'Arvillard
  • marquis de Montferrat
  • comte d'Allevard
  • baron de la Roche-Commiers

Le marquisat de la Bastie d'Arvillard fut érigé au mois d'août 1739; celui de Montferrat, au mois d'avril 1750; le comté d'Allevard, au mois de juillet 1751, et la baronnie de Roche-Commiers, au mois de mars 1755.

Armes

Les armes de la famille de Barral sont de gueules, à trois bandes d'argent.

Image Armoiries


Armes de la famille de Barral

Les Barral "anciens", seigneurs de la Tour du Treuil, portaient "d'or à trois barraux (barils) de sable".[réf. nécessaire] Armes parlantes.

De gueules, à trois bandes d'argent.

Supports
Deux licornes au naturel.

Elles proviennent de la famille de Chambarran, gentilshommes-verriers, tombée en quenouille dans la famille de Barral.

On trouve aussi
Écartelé: au 1, d'or, à trois barils de sable, rehaussés d'or; au 2, de gueules, à trois bandes d'argent; au 3, fascé d'argent et de gueules, de huit pièces; au 4, d'azur, à trois léopards d'or, armés et lampassés de gueules, l'un sur l'autre.[17]
Barral de Montouvrard
De gueules, à trois bandes d'argent, au chef du même, ch. de trois cloches d'azur, bataillées d'or.[17]
Couronne de comte ou de marquis.
Devise
« SIC PERSONAT VIRTUS. »

Les cloches feraient référence aux trois paroisses qui étaient sous sa juridiction[18].

Barral de Montferrat

Parti: au 1, de gueules, à trois bandes d'argent; au 2, d'or au lion de gueules surmonté d'un croissant versé du même, au chef d'azur chargé de trois couronnes d'argent.[17]

Supports
Une licorne et un lévrier colleté.
Joseph Marie de Barral (Grenoble, - Grenoble, ), député de l'Isère au corps législatif (1800-1814), premier président à la Cour d'appel de Grenoble, Chevalier Barral et de l'Empire (à la suite du décret le nommant membre de la Légion d'honneur en date du 25 prairial an XII, lettres patentes signées à Bayonne à ), Légionnaire (25 prairial an XII),

Tiercé [ajouté en fasce] d'or, de gueules et d'argent, l'or chargé de trois cloches d'azur posées en fasce ; le gueules chargé de la croix de la Légion d'honneur en date ; l'argent chargé de trois bandes de gueules[19].

André Horace François de Barral de Rochechinard (1743-1820), général de brigade, préfet du Cher, baron Barral et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris à ), Officier de la Légion d'honneur (),

Écartelé au premier et quatrième de gueules à trois bandes d'argent ; au deuxième et troisième d'argent à la fasce de sable surmontée de trois merlettes en fasce du même ; franc quartier des barons préfets, brochant sur le tout[19].

Paulin de Barral (Paris (Saint-Sulpice), - 1822), chambellan du roi de Westphalie, baron Barral et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris à ),

Écartelé au premier d'or à trois cuirasses de sable rehaussées du champ, au deuxième des barons officiers des maisons des princes de notre famille, au troisième burelé d'argent et de gueules de huit pièces, au quatrième d'azur à trois léopards d'or l'un sur l'autre ; armés et lampassés de gueules, sur le tout de gueules à trois bandes d'argent[19].

Louis-Mathias de Barral (26 avril 1746 - Grenoble7 juin 1816 - Paris), archevêque de Tours (1805-1815), sénateur (20 mai 1806), comte de Barral et de l'Empire (lettres patentes de , Nantes), officier (1804), puis, commandant de la Légion d'honneur (30 juin 1810), grand-croix de l'ordre de la Réunion (1813),

Écartelé ; au premier des comtes-sénateurs ; au deuxième, d'or à trois cloches d'azur rangées en fasce ; au troisième d'argent à trois bandes de gueules ; au quatrième, de sinople à la croix pattée d'or.[19]

Sources

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 355 à 357 Barral (de)
  • La généalogie de la famille de Barral est imprimée dans le tome II de l'Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronnes, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, publié en 1822
  • Gustave de Rivoire de La Bâtie, L'armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles & notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant jusqu'à nos jours les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, impr. de L. Perrin, (lire en ligne), p. 44-45, « Barral »
  • Georges Salamand, Barral, notices généalogiques sur une famille de maîtres de forges, éditions du Fond-de-France 2006

Notes et références

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 355 à 357 Barral (de).
  2. Jean-Baptiste-Pierre Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des maisons princières de l'Europe. Tome deuxième., Paris, Arthus Bertrand, Librairie, rue Hautefeuille, n°23, m dccc xxii, 97 p. (lire en ligne), p. 6-7
  3. Georges Salamand : "Barral une famille de maîtres de forges dauphinois" in Histoire du fer au pays d'Allevard no 7 - 2006
  4. Angélique de Tencin, épouse du comte Augustin de Ferriol, receveur général des finances du Dauphiné et président du Parlement de Metz. Cette sœur aînée du cardinal et de madame de Tencin avait été, entre autres, la maîtresse de Vauban.
  5. Lettre de Jean-Louis Du Pan à Abraham Freudenreich 1757 - Genève B.P.U ms suppl. 1547
  6. Stendhal : Racine et Shakespeare, in Œuvres complètes, éditions de la Pléiade 1982
  7. Ibidem : du même au même B.P.U Genève ms
  8. Georges Salamand : Paulin de Barral, libertin dauphinois - un débauché à la veille de la Révolution française éditions de La Pensée Sauvage 1989
  9. Georges Poisson : Choderlos de Laclos ou l'obstination, Prix Goncourt de la biographie 1986
  10. Stendhal : Mémoires d'un touriste 1848
  11. Notes et réflexions de Marc Nicolas Bouffier sur le pays d'Allevard (1846) Histoire du fer au pays d'Allevard n° 8, 2008
  12. Dans sa confession de 1784, Paulin écrit : « Je me suis livré à un genre de vie dissipée, fruit ordinaire de mon inaction », puis s'étonne : « Mon épouse était au courant de mes aventures. C'était elle qui rédigeait le brouillon de mes lettres galantes » (archives des forges d'Allevard)
  13. « Je vous aime, lui aurait dit Napoléon, tâchez d'en faire autant ! » (Mémoires de Constant, valet de chambre de l'empereur, 1904)
  14. selon les Mémoires du général Thiébault, Paulin ne se lavait jamais. Quand le médecin venait lui prendre le pouls, il exigeait qu'on lui lave une main auparavant. Devenu paralysé, lorsque son épouse devait sortir ou avait autre chose de mieux à faire que d'aller le voir, elle lui faisait dire par sa femme de chambre : « Madame est malade, elle a la fièvre très fort ! – Ah, tant mieux répondait-il, tant mieux ! »
  15. Octave de Barral Souvenirs de guerre et de captivité d'un page de Napoléon, Lyon, 1924
  16. Jean Savant : Les Femmes qui ont dit non à Napoléon, Paris, 1961
  17. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  18. Vexillologie Provençale, Grésivaudan
  19. Archives nationales BB/29/970, p. 176.

Voir aussi

Article connexe

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