De Lelie
De Lelie (en français : Le Lys) est une des chambres de rhétorique néerlandophones de Bruxelles ; la date de sa fondation reste inconnue.
Historique
Le « Lyelye » est mentionnée dans les comptes de la ville de 1485-1486 à l'occasion de la Joyeuse Entrée de Maximilien d'Autriche en 1486. « De Lelypot de Bruessele » était présent au concours de Malines en 1493. Le , Maximilien d'Autriche et Philippe le Beau accordèrent un sauf-conduit[1] à la chambre pour son concours bilingue qui eut lieu le . La chambre prit part au landjuweel d'Anvers en 1496[2].
De Lelie joua un rôle majeur dans la fondation de la confrérie de Notre-Dame des Sept Douleurs en 1499. Le , elle fusionna avec De Violette pour former 't Mariacransken.
Olivier de la Marche et son épouse adhérèrent aux frères du Lys (les « Leliebroeders »). Son blason peint apparaît dans le registre de la confrérie de Notre-Dame des Sept-Douleurs, qui était étroitement liée à cette chambre de rhétorique et dans laquelle Jan Pertcheval et Jan Smeken remplissaient la charge de prévôt. Il y entretint sans doute des contacts personnels avec Jan Pertcheval, « prinche » (prince) de la chambre, qui traduisit son Le Chevalier délibéré comme Den camp vander doot (Le Combat de la mort)[3].
Quelques membres
- Olivier de la Marche (1426-1502)
- Jan Pertcheval (?-1523)
- Jan Smeken (vers 1450-1517), facteur et poète urbain de Bruxelles à partir de 1485
Ressources
Références
- Original de ce document : Archives de l'État, Bruxelles, chartes de Brabant, 1-IV-1493 / copie : Liber Authenticus, 12r-v/ édition : 1. Van Eeghem 1935 et 1936 (1935), 431-433 (d'après l'original) ; 2. Laurent 1893, 161-163 (d'après la copie de 1769).
- Anne-Laure van Bruaene, « Het Repertorium van rederijkerskamers in de Zuidelijke Nederlanden en Luik 1400-1650 » (« Le Répertoire numérique des chambres de rhétorique des Pays-Bas méridionaux et de la principauté de Liège »), Bibliothèque numérique des lettres néerlandaises, [En ligne], [s. d.], réf. du . [www.dbnl.org].
- Jan Pertcheval, Den camp vander doot (éd. Gilbert Degroote et Adrien Jean Joseph Delen), Anvers/Amsterdam, De Seven Sinjoren/Stichting ‘Onze oude letteren’, 1948, p. VII-VIII.
Sur la littérature néerlandaise
Sur les chambres de rhétorique
Quelques chambres de rhétorique
- La chambre de rhétorique De Avonturiers (Warneton) ;
- La chambre de rhétorique De Baptisten (Bergues) ;
- La chambre de rhétorique Het Bloemken Jesse (Middelbourg) ;
- La chambre de rhétorique Den Boeck (Bruxelles) ;
- La chambre de rhétorique De Corenbloem (Bruxelles) ;
- Eerste Nederduytsche Academie (Amsterdam) ;
- La chambre de rhétorique De Egelantier (Amsterdam) ;
- La chambre de rhétorique De Fonteine (Gand) ;
- La chambre de rhétorique De Gheltshende (Bailleul) ;
- La chambre de rhétorique 't Mariacransken (Bruxelles) ;
- La chambre de rhétorique De Olijftak (Anvers) ;
- La chambre de rhétorique De Ontsluiters van Vreugde (Steenvoorde) ;
- La chambre de rhétorique De Persetreders (Hondschoote) ;
- La chambre de rhétorique De Royaerts (Bergues) ;
- La chambre de rhétorique Sainte-Anne (Enghien) ;
- La chambre de rhétorique Saint-Michel (Dunkerque) ;
- La chambre de rhétorique De Violette (Bruxelles) ;
- La chambre de rhétorique De Violieren (Anvers) ;
- La chambre de rhétorique De Witte Angieren (Haarlem).
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