Steenvoorde

Steenvoorde [stɛ̃vɔʁd] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Le village est au centre de l'Houtland, dans le Westhoek français.

Steenvoorde

La mairie, place Jean-Marie-Ryckewaert.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Jean-Pierre Bataille
2020-2026
Code postal 59114
Code commune 59580
Démographie
Gentilé Steenvoordois
Population
municipale
4 429 hab. (2019 )
Densité 149 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 48′ 40″ nord, 2° 34′ 53″ est
Altitude Min. 8 m
Max. 67 m
Superficie 29,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Steenvoorde
(ville isolée)
Aire d'attraction Steenvoorde
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Wormhout
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Steenvoorde
Géolocalisation sur la carte : France
Steenvoorde
Géolocalisation sur la carte : Nord
Steenvoorde
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Steenvoorde
Liens
Site web mairie-steenvoorde.fr

    Géographie

    Situation

    Limite de la ville sur la route départementale D 18.

    La ville est située en Flandre française, dans l'Houtland (Pays au bois), à 10 km au nord d'Hazebrouck[1], 29 km au sud de Dunkerque[2], 32 km au nord de Béthune[3] et 38 km au nord-ouest de Lille[4] à vol d'oiseau.

    L'extrémité est de cette commune nordiste se trouve sur la frontière entre la Belgique et la France. Steenvoorde est ainsi située à seulement 12 km de Poperinge, 22 km d'Ypres et 125 km de Bruxelles.

    La ville est située au cœur des Monts des Flandres.

    Communes limitrophes

    Hameaux et lieux-dits

    • Les hameaux : Callicanes, le Saint-Laurent, le Ryveld.
    • Les lieux-dits : les Ciseaux, la Haute Roome, la Queue de Vache, le Saint-Éloi, la Warande.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 731 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Watten », sur la commune de Watten, mise en service en 1970[11] et qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 792,6 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 45 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[17].

    Voies de communication et transports

    L'autoroute A25, entre Lille et Dunkerque, traverse la ville et la dessert par le biais de la sortie no 13. Plusieurs routes départementales desservent la ville, dont la D 947 entre Bray-Dunes (commune la plus septentrionale de France) et Lens, et la D 948 entre Cassel et Ypres.

    Bien qu'ayant abrité une gare et son célèbre petit train des Flandres de 1891 à 1957 (En 1895, avant le développement de l'automobile, et à l'époque des petits trains dans les campagnes, une voie ferrée relie Rexpoëde à Hazebrouck, via Bambecque, Herzeele, Winnezeele, Steenvoorde, Terdeghem, Saint-Sylvestre-Cappel, Hondeghem, Weke-Meulen. Le trajet dure 1 h 35, trois trains circulent par jour dans les deux sens[18]. De Rexpoëde, une autre ligne mène à Bergues.) aujourd'hui, les gares ferroviaires les plus proches de Steenvoorde sont :

    • Poperinge, première gare belge de la ligne 69[19] (SNCB) reliant les villes d'Ypres et Courtrai.
    • Hazebrouck avec de nombreuses liaisons quotidiennes en TER vers Arras, Dunkerque, Lille et Paris, entre autres par le TGV nord-européen.

    La commune est desservie par quatre lignes d'autobus du réseau Arc-en-ciel[20] :

    • Steenvoorde, Dunkerque, Coudekerque-Branche  < Ligne 101  >  Coudekerque-Branche, Dunkerque, Steenvoorde
    • Hazebrouck, Steenvoorde, Houtkerque   < Ligne 201  >   Houtkerque, Steenvoorde, Hazebrouck
    • Hazebrouck, Boeschepe  < Ligne 206  >  Boeschepe, Hazebrouck
    • Winnezeele, Armentières   < Ligne 208  >  Armentières, Winnezeele

    Les aéroports les plus proches sont ceux de Merville (19 km), Lesquin (44,3 km) et Marck (46,6 km).

    Hydrographie

    Le ruisseau de la bruyère, rue de Watou.

    La commune est traversée par trois ruisseaux :

    • l'Ey Becque, en néerlandais Heidebeek ou « ruisseau de la bruyère » ;
    • Moe Becque ;
    • le Rommel Becque sur lequel il y a dû y avoir un passage identique à celui de l'Ey Becque, mais cette fois on aura disposé dans l'eau des troncs de chêne, d'où Boomvoorde (boom, arbre et voorde, gué). On retrouve le nom dans Beauvoorde, le bois de Beauvoorde.

    Urbanisme

    Typologie

    Steenvoorde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Steenvoorde, une unité urbaine monocommunale[24] de 4 368 habitants en 2017, constituant une ville isolée[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Steenvoorde, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe une commune, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,6 %), zones urbanisées (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), forêts (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Stainfort, Steinforth en 1115, Stenfort en 1121, Steemsfords, Steenwort, Steenwoorde, Estamfort, Estainfort en 1251.

    Steenvoorde vient du néerlandais steen qui signifie « pierre » et voorde qui veut dire le « gué ». Apparu en 1093, ce nom rappelle qu'à cet endroit, déjà lieu de passage, un embranchement conduisant de Cassel à la mer dans la région de l'actuelle Zuydcoote, rejoignait la voie romaine qui reliait Boulogne-sur-Mer, Thérouanne, Cassel, Wervicq, puis Bavay, Reims ou Cologne, traversant la rivière Ey Becque par un gué empierré.

    Steenvoorde en flamand comme en français[31].

    Histoire

    Moyen Âge

    Le blason de la vierschaere royale de Steenvoorde : « Sur fond d'or, un Lion de sable lampassé et armé de gueules »[32].
    Comté de Flandre.

    Le village était réputé pour la confection d'une variété de drap appelé esteinfort.

    Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Cassel[33].

    XIIe siècle

    Les premiers maîtres du village :

    • 1105 : Est signalé comme premier seigneur Frumold de Steinfort[34].
    • 1123 : Une charte fait mention de Widon de Steinfort.
    • 1126 : Guy le Châtelain de Cassel puis Guido et Eustache de Steinfort[34].
    • 1141 : Eustache se distingua sous la bannière de Thierry d'Alsace; Guido participa à l'assassinat de Charles le Bon.
    XIIIe siècle

    1213 : Philippe-Auguste prend Steenvoorde, Cassel, Hazebrouck, Ypres, Bruges, Audenarde, Cambrai, Douai, Tournai et assiège Gand[35].

    1214 : Le prince Louis s'empare de Steenvoorde[36].

    1234 : La peste décime le village.

    1244 : Gilbert de Bergues et ses successeurs président aux destinées du village. Jean de Bergues décède sans postérité et laisse Steenvoorde à sa sœur[37] Anne, épouse de Jean de Licques[34].

    XIVe siècle

    1328 : Bataille de Cassel, Steenvoorde perd 45 hommes[38].

    1346 : Steenvoorde est pillé par les soldats français de la garnison de Saint-Omer.

    XVe siècle

    1404 : Mathieu de Licques fonde le couvent et hôpital de Notre-Dame-des-Sep-Fontaines.

    Arme de la branche cadette de la famille de Bailleul seigneur de Eecke et Steenvoorde.

    1434 : La ville passe, par voie d'alliance, aux de Wazières[34].

    1456 : Par voie d'acquisition, la ville passe aux de Briarde[34].

    1470 : Jean de Briarde vend la seigneurie avec la franchise du marché à Antoine Hanneron, prévôt de l'église Saint-Donat à Bruges. Celui-ci en fait don à sa nièce Gillette Hanneron, épouse de Simon de la Bricque. Georges de la Bricque, issu de leur union, leur succède. À sa mort, celui-ci laisse un fils mineur, Jean, qu'il avait eu de Jeanne Picavet. Jean de la Bricque eut quatre enfants, un fils Guillaume, et trois filles, Jeanne, Philippote et Barbelle, de sa femme Guillemette de Nyvelles (Nivelles?). Guillaume de la Bricque, seigneur de Malenbourg dans la châtellenie de Bourbourg en 1528[39], meurt sans postérité. Stenwoorde échoit alors à sa sœur Jeanne, épouse de Ferry d'Averé (ou Haverreht). Le fils et successeur de ces derniers, Jean d'Averé meurt sans postérité. L'héritière par droit féodal est Philippote de la Bricque, sa tante, épouse de Pierre de Bailleul, seigneur d'Eecke. Hector de Bailleul, fils aîné de Pierre et Philippote de la Bricque, devient seigneur après eux. Il a eu plusieurs enfants[34].

    Les armoiries sont celles d'Eustache-Pantaléon de la Viefville, seigneur de Steenvoorde, Hoflande, Pamele, Ochtefeele, Appes, Heutrem, Semerval, Villiers-Sire-Simon, en 1614 (à gauche) et de dame Claudine de Mérode de Frentzen et Morialmé, son épouse (à droite), chanoinesse de Mons, fille de Philippe, Baron de Mérode et du Saint-Empire, Comte de Middelbour, Vicomte d'Ypres[40],[41]

    Époque moderne

    1518 : création de la chambre de rhétorique qui avait pour devise Ontsluyter van vreugde Dispenseurs de plaisirs »)[42].

    1528 : Philippote, veuve de Pierre de Bailleul, seigneur d'Eecke et de Steenvoorde, détient entre autres une seigneurie dite de Peenhof sur Craywick dans la châtellenie de Bourbourg. Philippote est la fille de Jean de la Bricque, seigneur de Steenvoorde et de Guillemette de Nyvelles. Son frère Guillaume hérite en 1528 la seigneurie de Malambourg (également dans la châtellenie) de Jean Nyvelles prêtre. Il meurt sans héritier et ses biens passent à Philippote, sa sœur[43]. En 1572, Hector de Bailleul, fils de Philippote, seigneur d'Eecke et Steenvoorde, hérite de la seigneurie de Peenhof. À sa mort lui succède en 1586 Antoine de Bailleul, fils d'Hector de Bailleul et de Catherine de Claerhodt, et frère de Jehan de Bailleul, seigneur de Steenvoorde, et Jacques de Bailleul, seigneur d'Eecke. Le fief passera ensuite à un Gédéon Adournes, écuyer, fils de Françoise de Bailleul (elle-même fille de Pierre de Bailleul), veuve de Jéronime Adournes, seigneur de Nieuwenhove, Nieuwliet, chevalier, et reste dans cette famille jusqu'à la moitié du siècle[43].

    1553 : Le village est détruit par Charles Quint.

    1566 : Le la chapelle du Saint-Laurent est mis à sac par les gueux, sous la conduite du prédicant Jacques de Buyser. C'est le début de la crise iconoclaste qui va se répandre telle une traînée de poudre à travers l'ensemble des Pays-Bas du Sud.

    , les vitraux, tableaux et statuts de l'église du village sont détruits par les gueux des bois.

    1593 : L'aîné et hoir féodal, Jacques de Bailleul, avec consentement de ses frères et sœur, vend la seigneurie de Steenvoorde à Eustache de la Viefville. Barbe de Bailleul, la fille de Jacques de Bailleul, est en 1600 abbesse de l'abbaye de Bourbourg[44]. Entrée dans cette nouvelle famille, elle y reste jusqu'en 1789. Eustache Pantaléon de la Viefville, fils aîné d'Eustache lui succède : c'est lui qui fait restaurer à grands frais le château seigneurial du bourg[34].

    XVIIe siècle

    1621 : Le mariage d'Eustache Pantaléon de la Viefville et Claudine de Merode (maison de Merode) en l'église de la Chapelle de Bruxelles.

    1630 : L'épidémie de peste dite du Westhoek se propage dans la région.

    Steenvoorde au XVIIe siècle (par Antonius Sanderus dans Flandria Illustrata - 1641)

    1645 : 6 000 Espagnols occupent Steenvoorde et Cassel[38].

    1677 : Bataille de Cassel aussi appelée bataille de la Peene à Noordpeene.

    1678 : Signature du traité de Nimègue. La ville devient française.

    XVIIIe siècle

    1711 : La seigneurie de Steenvoorde est érigée en marquisat par Louis XIV par lettres patentes en faveur du baron François Joseph Germain de la Viefville, alors capitaine des gardes wallonnes en Espagne, avec union des terres d'Oudenhove et d'Ochtezeele[45]. L'élévation a lieu sous le nom de marquisat de La Viefville, avec établissement d'une foire. Le marquisat de La Viefville sera tenu en un seul fief du château de Cassel. À l'occasion de la création du marquisat, est dressé un historique rapide de la famille : en 1023, Jean de La Viefville gentilhomme du roi Robert, (Robert II le Pieux), gagna dans un tournoi que le roi fit faire à Montmartre les trois annelets que la maison de La Viefville a depuis portés et porte encore dans ses armes, pour marque d'honneur ; la terre de La Viefville (sur Sarcus?) a été érigée en comté par le roi Philippe Auguste ; Pierre de La Viefville, vicomte d'Aire a été choisi par le duc de Bourgogne Jean Ier de Bourgogne pour être le gouverneur du bon duc Philippe (Philippe le Bon) son fils; Jeanne héritière de la maison de La Viefville a épousé Antoine de Bourgogne ; elle était la dernière de la maison de La Viefville. Philippe de La Viefville, dont descend la branche du suppliant, était en 1460 chambellan du duc de Bourgogne, (Charles le Téméraire), gouverneur de l'Artois, chevalier de la Toison d'Or, et avait épousé Isabelle de Bourgogne, de Brabant etc.[46].

    1750 : Le filage et la confection de dentelle occupent des centaines de personnes dans la région de Cassel, Steenvoorde, Hazebrouck. Sous le règne de Louis XVI, le coton et les « mécaniques » font leur apparition et rivalisent avec le rouet et le métier à tisser traditionnel.

    1751 : Maure Desain de Steenvoorde devient l'avant dernier abbé de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues.

    1763 : Mariage du baron Louis-Auguste de la Viefville avec Marie Antoinette Eugénie de Béthune. Louis Auguste reçoit en 1768, de son père François Joseph Germain, marquis de la Viefville, le fief dit de la seigneurie et vierschaere de Merckeghem[47].

    1774 : Louis XVI supprime le tribunal royal (vierschaere) qui siégeait dans les locaux de la Noble Cour de Cassel[48]. La vierschaere avait neuf échevins : trois pour Steenvoorde, à raison d'un échevin par section, Bynckouck ou Rievelthouck, Eckebeekehouck, et Haringhouck ; deux pour Godewaersvelde ; deux pour Boeschèpe ; un pour l'extension Eecke - Hillewaels-Cappel ; enfin, un pour Winnezeele[34].

    1779 : Traité des limites : 680 hectares du village belge de Watou sont rattachés à Steenvoorde[34].

    Révolution française

    1791 : Steenvoorde possède un Club des amis du bien public (inspiré du Club des Jacobins de Paris)[49]. Mais à côté de cela, l'ancien prêtre de la paroisse, qui a refusé la constitution civile du clergé et fait donc partie du clergé réfractaire, lit puis affiche dans son église en février 1791, un texte de l'évêque d'Ypres, lequel se prononce contre la volonté du pouvoir révolutionnaire de contrôler la religion. Puis il interdit aux fidèles de reconnaitre tout autre évêque que celui d'Ypres, sous peine de damnation éternelle[50].

    1793 : Les troupes du chef de brigade Osten cantonnent dans le village.

    1794 : Le marquis Louis-Auguste de la Viefville, dernier maître de Steenvoorde, à cause d'un perroquet qui criait « Vive le Roi » est guillotiné le 4 floréal de l'an II () à Arras, à 71 ans, en même temps que sa fille Isabelle Claire Françoise Eugénie et sa servante Marguerite Farcinaux (voir Terreur dans le Nord-Pas-de-Calais)[53].

    Époque contemporaine

    Après la Révolution française, sous le Premier Empire, se tiennent chaque année à Steenvoorde des foires de seconde classe, héritée de l'époque antérieure à la Révolution, pour marchandises et bestiaux ; en 1802-1803, elles ont eu lieu les 12 vendémiaire (4 octobre 1802), 12 brumaire (3 novembre) et 12 floréal (2 mai 1803)[54]. S'ajoutent à cela deux francs marchés (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en vendémiaire, brumaire, floréal et un tous les autres mois. Enfin se tient chaque décade (période de dix jours du calendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes[55].

    1806 : Sous le majorat de Pierre-Auguste Beck le Village se dote d'une musique de la Garde Nationale[56]

    1811 : Fondation de la Société de tir à l'arc la « Saint-Sébastien »

    1860 : , un décret signé par Napoléon III installe une caisse d'épargne dans la commune.

    1890 : Construction de la flèche de 40 mètres sur la tour de l'église édifiée au début du XVIe siècle.

    1892 : Le comice agricole annule le concours départemental de races bovines. La fièvre aphteuse touche l'ensemble des élevages de la région.

    Révision d'un obusier de 9,2 pouces à Steenvoorde en octobre 1917.
    Houblonnière en fête.

    XXe siècle

    1910 : Création de la laiterie (Les fermiers réunis des Flandres) par Rémy Goetgheluck

    Première Guerre mondiale
    • 1914 : Octobre : Bataille des Flandres
    • À partir de décembre 1914, Steenvoorde devient le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Cela ne concerne d'abord que Steenvoorde, qui compte parmi les installations un hôpital pour les contagieux, puis Oost-Cappel, Hondschoote, Abeele, Caestre, Godewaersvelde, Winnezeele, Hardifort, Ypres, Boeschepe, Proven, Poperinge. Le 26 , le commandement d'étapes est transféré à Rexpoëde[57]. De ce fait, les troupes stationnant jusque là sur Steenvoorde se sont installées à Rexpoëde.
    • Parmi les malades de l'hôpital pour les soldats contagieux, sont cités le 7 décembre 1914 : 7 galeux, 3 rougeoleux, 2 cas d'oreillons, 1 diphtérique. Pour le transport de ces malades venant des environs jusqu'à Ypres, Gravelines, le responsable du commandement d'étapes réquisitionne des ambulances anglaises[58]. À d'autres dates, il est question de méningite cérébro-spinale, d'érysipèle, d'angine, de scarlatine. Lors du décès d'un malade à l'hôpital, l'inhumation a lieu à Steenvoorde, ainsi le 14 décembre 1914 (le soldat Delmare Mohamed Sidi Brahim du 7e régiment de tirailleurs algériens, mort le 13 décembre, enterré le lendemain)[59]. Le 26 décembre 1914, pour un autre soldat du 3e tirailleurs algériens, il est précisé que les obsèques seront célébrées selon le rite musulman[60].
    • Le 10 décembre 1914, sont interceptés à Steenvoorde une femme et un homme, belges, se disant marchands mais circulant sans laissez-passer. Ces personnes sont considérées comme suspectes du point de vue des mouvements de l'armée et ont été conduites sur Boulogne-sur-Mer[61].
    • Les hommes manquants à l'appel pendant plusieurs jours sont considérés comme déserteurs et font l'objet d'une plainte au Conseil de guerre, même s'ils finissent par rentrer plus tard. Un soldat a égaré ses vivres de réserve et 8 paquets de cartouches. À l'annonce d'une peine de prison, il s'est déclaré malade mais le médecin n'a rien détecté. Condamné à 8 jours de prison par le capitaine, le chef de bataillon renforce la peine de 15 jours supplémentaires[62]. Autres motifs de punition : un caporal a reçu l'ordre de son capitaine de renvoyer sa femme le 11 décembre, le 14 décembre, l'ordre n'est pas exécuté  : 4 jours de prison[63], quelques jours de « consigne » pour avoir manqué un rassemblement, s'être soustrait d'une corvée commandée[64].
    • Le 27 décembre 1914, le responsable du commandement d'étapes déclare avoir reçu plusieurs plaintes d'agriculteurs du canton de Steenvoorde au sujet de soldats anglais qui enlèvent de la paille, du foin, de l'avoine en gerbes sans payer et sans donner de bons de réquisition. En partant , les soldats ne donnent pas le nom de leur corps mais disent qu'un officier passera pour régler, ce qui n'a pas eu lieu jusqu'à présent[65].
    • Le 13 janvier 1915, le responsable du commandement d'étapes, demande à ses supérieurs de réquisitionner cinq tonnes d'anthracite devant arriver prochainement à Dunkerque. Ce charbon est nécessaire pour actionner le gazogène de l'usine élévatoire des eaux qui alimente la population civile et militaire de Steenvoorde. La commune s'engage à payer cet anthracite[66].
    • Le 26 janvier 1915, a eu lieu le transfert du commandement d'étapes sur Rexpoëde. Toutes les troupes ont rejoint ce village. Deux wagons de farine ont été dirigés sur Hondschoote, un wagon de farine et trois wagons de pain de guerre, ainsi que quelques fusils ont été expédiés sur Dunkerque[66]. L'hôpital temporaire pour les contagieux est resté à Steenvoorde.
    • 1917 : , la commune est bombardée par l'artillerie allemande
    • 1917 : 27 mars, un ballon sonde allemand est retrouvé sur la commune, près de la route[67].
    • 1918 : , la 34e division d'infanterie y stationne.
    Depuis 1919

    1922 : Création du syndicat d'électrification de Steenvoorde, Méteren, Caëstre[68].

    Entre les deux guerres mondiales, on construit sur la commune des blockhaus intégrés à une suite continue de constructions défensives allant de Bray-Dunes à Bailleul : voir secteur fortifié des Flandres, partie intégrante de la ligne Maginot.

    1964 : Fermeture de la dernière fabrique de chaussures du village (établissement Leconte & Lahaye, ruelle de la Mandelette).

    1965 : Le syndicat des planteurs de houblon de Flandre proclame Steenvoorde comme capitale du houblon.

    1966 : Pour les fêtes de fin d'année, illumination de l'église par 21 projecteurs.

    1968 : , Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre des Finances, inaugure la maison des jeunes.

    1969 : , inauguration par la municipalité du central de téléphone automatique.

    1971 : Construction du collège Antoine-de-Saint-Exupéry.

    1973 : Construction de la station d'épuration des eaux usées.

    1975 : , Aymone Giscard d'Estaing inaugure les floralies internationales.

    1979 : Le 1er jour du timbre « Moulin de Steenvoorde » a eu lieu le en présence de Norbert Ségard et d'Eugène Lacaque.

    1995 : Destruction de la dernière brasserie-malterie, fondée en 1883 par Louis Auguste François Dufour, ancien maire de Steenvoorde[69].

    XXIe siècle
    • 2007 : en juillet, le pont qui enjambant la Becque rue des Cygnes, s'effondre à la suite de fortes pluies d'orages. Comme en 1993 et 2005 plusieurs quartiers de la ville sont inondés[70].
    • 2014 - octobre : Destruction de la motte féodale par un agriculteur belge qui avait besoin de terre[71].

    Politique et administration

    Situation du canton et de la commune dans l'arrondissement.

    La commune faisait partie de la quatorzième circonscription du Nord jusqu'aux élections législatives de 2012, mais le redécoupage des circonscriptions législatives françaises (2010) a entrainé son passage dans la quinzième circonscription du Nord qui a pour député Jean-Pierre Allossery. Les conseillers départementaux du canton sont Anne Vanpeene et Patrick Vallois.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1951 1954[80] Félix Delobeau   Négociant en houblon
    1954 1959[81] René Lalau   Agriculteur
    1959 1965
    (décès)
    Jean-Marie Ryckewaert   Médecin
    1965
    (décès)
    Jean-Paul Bataille RI puis UDF-PR Pharmacien
    Sénateur du Nord (1983 → 1992 puis 1998 → 1999)
    Conseiller général du canton de Steenvoorde (1970 → 1999)
    En cours Jean-Pierre Bataille
    Réélu pour le mandat 2020-2026[82]
    UMP-LR[83] Pharmacien
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais puis des Hauts-de-France (depuis 2004)
    Député suppléant de la 14e circonscription du Nord (2002 → 2012)
    Président de la CC de Flandre Intérieure (2014 → 2020)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de cinq structures intercommunales :

    Résultats politiques

    Services publics

    La commune dispose sur son territoire d'une caserne de gendarmerie, d'un centre de secours et d'incendie, d'un bureau de poste, d'une agence du Trésor public et d'une brigade de CRS pour la sécurité autoroutière.

    Finances locales

    Comptes 2006[84]
    Chiffres clés En milliers d'Euros En Euros/habitant
    Total des produits de fonctionnement 3 556 861
    Total des charges de fonctionnement 2 809 681
    Résultat comptable de fonctionnement 747 181
    Total des ressources d'investissement 1 316 319
    Total des emplois d'investissement 2 434 590
    Capacité de financement des investissements 1 118 271
    Capacité d'autofinancement 832 202
    Fonds de roulement 229 55
    Endettement (encours au 31/12) 2 579 625
    Annuité de la dette 390 94
    Éléments de fiscalité En milliers d'Euros En Euros/habitant
    Potentiel fiscal (population = 4 175 hab.) 3 613 865
    Produits : foncier bâti 356 86
    Produits : foncier non bâti 80 19
    Produits : taxe d'habitation 245 59
    Produits : taxe professionnelle 1 416 343

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[86].

    En 2019, la commune comptait 4 429 habitants[Note 8], en augmentation de 10,45 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 0303 4743 6203 6294 0224 0233 8633 9823 966
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9303 9933 9884 0024 0184 2194 3684 4104 476
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2704 2294 1213 9243 7423 6323 6813 6293 578
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 6633 7613 8794 0214 0104 0243 9644 0714 344
    2019 - - - - - - - -
    4 429--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[87] puis Insee à partir de 2006[88].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 180 hommes pour 2 208 femmes, soit un taux de 50,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[89]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,6 
    6,8 
    75-89 ans
    12,3 
    16,7 
    60-74 ans
    17,9 
    19,1 
    45-59 ans
    18,0 
    20,0 
    30-44 ans
    17,8 
    17,4 
    15-29 ans
    15,2 
    19,5 
    0-14 ans
    17,2 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[90]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Enseignement

    École maternelle, primaire et collège Notre-Dame-de-Lourdes à Steenvoorde Nord.- France.
    Le collège Antoine-de-Saint-Exupéry.

    Sports

    Santé

    Les centres hospitaliers les plus proches se trouvent à Hazebrouck et Bailleul.

    Économie

    Édifiée au bord de la voie romaine qui part de Thérouanne vers la Belgique, Steenvoorde a de tous temps été le lieu d'implantation d'un marché actif. Dès 1320, les écrits font état de ce marché dont l'existence est même probablement antérieure à cette date. Il se tenait le samedi et les produits qui y étaient vendus prenaient la direction d'Ypres, de Lille et de Douai. Un certain samedi du XVIIe siècle on vendit jusqu'à 250 bœufs et 1 000 moutons.

    Aujourd'hui encore, même si les marchés n'ont plus l'ampleur qu'ils atteignaient il y a quelques siècles, la vocation du village est essentiellement agricole (houblon, lin, vergers, céréales, pommes de terre, betterave) et, pour une large part, agro-alimentaire. Une cinquantaine d'exploitations agricoles se maintiennent encore autour de la commune. Entre 1988 et 2000, 38 exploitations agricoles ont disparu, leur nombre passant de 106 (dont 80 exploitations professionnelles) à 68 (dont 53 exploitations professionnelles)[94].

    L'usine Blédina (ex-Laiterie Steenvoorde (Stenval)).

    Entreprises

    • Plus de cent trente entreprises sont implantées sur le territoire communal, en voici les principales:
      • Blédina (groupe agroalimentaire Danone)
      • Frigo A25 (groupe ConHexa)
      • Textiles des Dunes (filature en viscose et fibranne)
      • Nord'Imprim
      • Société Bio Rad : La société est basée à Hercules dans l'État de Californie. Bio Rad développe et commercialise des tests et des systèmes de diagnostics destinés aux laboratoires d’analyses médicales, aux centres de transfusion sanguine et aux laboratoires de contrôle industriel. no 1 des systèmes de gestion du contrôle qualité pour les laboratoires de biologie médicale, le groupe est leader dans le dépistage du sida, des hépatites et des maladies auto-immunes. Au 9e rang mondial dans le diagnostic « in vitro », fort de 4 000 collaborateurs présents dans 150 pays.
    • Les grands secteurs d'emplois dans la commune (Fiches cartographiques insee pays des géants)

    La ville de Steenvoorde compte une population active totale de 1 752 individus[95] sur les 26 456 813 que compte la moyenne nationale. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 82 % ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale qui est quant à elle de 82,2 %. Le nombre de chômeurs steenvoordois est de 189 sur les 3 401 611 de chômeurs que compte le pays. Le taux de chômage est passé de 10,08 % (1999) à 9,08 % (2006). Steenvoorde compte 43,5 % d'actifs au sein de sa population ainsi que 20,5 % de retraités, 23,6 % de jeunes scolarisés et 12,3 % d'autres personnes sans activité.

    Répartition des emplois par domaine d'activité

      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Steenvoorde 3,1 % 4,7 % 6,7 % 21 % 22,6 % 42 %
    Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[96]

    Zone Pierre Mijic

    La société Transloko créée par Pierre Mijic en 1980. En 1983, elle est l'une des premières entreprises à s'installer dans la zone d'activités économique Pierre-Mijic, qui fut inauguré le par Jacques Legendre.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments religieux

    Tour de l'église Saint-Pierre.
    • L'église Saint-Pierre, haute de 92 m, l'église mesure 40 m sur 32, elle est divisée en trois nefs qui sont coupées dans toute leur largeur par un transept aboutissant de part et d'autre à une chapelle latérale. L'autel majeur est dédié à saint Pierre, patron de la paroisse. Il est éclairé par trois vitraux représentant des épisodes de la vie de saint Pierre.
    • La cuvette en marbre noir des fonts baptismaux date de 1658, on peut y lire l'inscription suivante : DIT SPAS VA IS GEGEVE DOOR IOSYNE TOP VIA IAN VAN DAELE OVERLEEDEN 9 BRE 1658 BIDT VOOR DE SIELE L BACQ FECIT INSUL[97].
    Les chapelles

    Les chapelles : il existe plus de vingt-cinq chapelles sur le territoire communal ; en voici quelques-unes :
    Notre-Dame-de-la -, Sainte-Rita, Notre-Dame-de -'Espérance

    Les moulins

    L'année de construction du Noordmeulen reste incertaine. Lors de la dernière restauration, la date de 1576 est trouvée sur une poutre. La commune en devient propriétaire en 1975. La restauration est entreprise en pour s'achever en 1983[99].

    Moulin arrivé à Steenvoorde en (1901) en provenance de Somain. En à la suite d'une tempête les ailes et la tête du moulin sont endommagés. La tête est alors remplacée par celle du moulin de Ledringhem brûlé en mai 1940 lors de combats entre des troupes britanniques et allemandes durant la Seconde Guerre mondiale.

    Monument

    Le monument aux morts, square du Souvenir français.

    Créé en 1913, le monument aux morts représente un moblot (surnom donné aux gardes mobiles) de la guerre de 1870, ce qui est une particularité dans la région. Rénové en 1999, la stèle est gravée de deux-cent-vingt-deux noms de victimes de guerres[101].

    Vestiges

    La dalle des pestiférés marque l'emplacement d'un ancien cimetière (ruelle de la Brasserie).
    • Motte féodale de Hofhelot (inscrit monument historique en 1979)[102]
    • Château d'Oudenhove (où fut arrêté à la révolution française le marquis Louis-Auguste de la Viefville) dont il reste la métairie
    • Motte féodale dans le bois de Beauvoorde, le long de la départementale 948 (Steenvoorde-Poperinge)
    • Entrée de l'ancien château sur la Grand'Place

    Espace culturel

    L'espace culturel Jean-Paul-Bataille rue Carnot, ancienne école municipale construite en 1895, entièrement restaurée et inaugurée en 2005 par Jean-Paul Delevoye.
    • Médiathèque
    • Cyber centre
    • Centre de documentation de l'Akademie voor Nuuze Vlaemsche Taele/Institut de la Langue Régionale Flamande

    Jeux traditionnels

    • Boule flamande, pratiquée sur des pistes cintrées en terre battue, la commune dispose de plusieurs bourloires intérieurs et extérieurs.
    • Tir à l'arc à la perche verticale ; ce tir est aussi appelé tir au papegai. Le jeu consiste à viser différentes cibles appelées oiseaux placées sur un mât de 30 mètres de haut. Les premières cibles se trouvent à 28 mètres du sol.

    Papegai, qui signifie oiseau, est une déformation flamande de perroquet.

    Fêtes communales

    • Foire agricole (appeler aussi Mei-Feest depuis 1988), fête organisée par le Comice agricole depuis 1891 a lieu le 3e week-end du mois de mai.
    • Ducasse le dimanche qui suit le 14 juillet.
    • Fête du houblon 1er week-end d'octobre

    Vie associative

    Une centaine d'associations, clubs ou sociétés participent à la vie de la cité, notamment la Société des archers de Saint-Sébastien, société Philharmonique, association Colombophilie le messager de la frontière, ainsi que plusieurs clubs de sports (tennis, moto, judo, etc.).

    Folklore et carnaval

    Le carnaval international d’été de Steenvoorde et la ronde européenne de géants portés (géants Jean le Bücheron et Jacobus) *

    La géante « la Belle Hélène ».
    Domaine Pratiques festives
    Lieu d'inventaire Steenvoorde
    * Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

    Les géants steenvoordois sont au nombre de six et peuvent être admirés tous les ans au carnaval d'été le dernier week-end d'avril et dans de nombreuses autres festivités régionales.

    • La Belle Hélène[103] trouve son nom dans une chanson de geste du XIVe siècle, qui raconte les péripéties amoureuses de la belle. Cette géante a vu le jour à la mi-carême en 1853. Après les Gayants de Douai, les Reuzes de Dunkerque et Cassel, Gargantua de Bailleul la Belle Hélène est l'une des plus anciennes géantes de carnaval en Flandre. Elle sort avec plus ou moins de régularité jusqu'en 1910. Recréée en 1980, elle nous rappelle alors le souvenir d'une jeune et séduisante Flamande marchande de fleurs sur les marchés du canton. En 2005 la Belle Hélène est entièrement reconstruite en osier. Propriété de l'association des porteurs « les amis de Gambrinus » la géante remporte à plusieurs reprises le premier prix de danse au festival des géants portés de Lille.
    Ronde de géants portés 2006.

    Le carnaval de Steenvoorde ainsi que ses géants ont été inscrits à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013[105].

    Festival

    • La ronde européenne de géants portés, créée en 1989[106], est organisée par les amis de Fromulus[107]
    • Street art festival, créé par une association locale en 1999 sous le nom de fête du roller skate, a lieu le 3e week-end de juillet et se termine par un concert.

    Personnalités liées à la commune

    Cadre de vie

    La commune a été récompensée par une fleur au palmarès 2008 du concours des villes et villages fleuris[108]

    Chemins de randonnée

    Héraldique

    Les armes de Steenvoorde se blasonnent ainsi : « Parti, au 1 fascé d'or et d'azur, de huit pièces et trois annelets de gueules brochant sur les 2 premières fasces en chef; au second, écartelé, en 1 et 4 d'or à 4 pals de gueules à la bordure engrelée d'azur, aux 2 et 3 burelé d'argent et d'azur de dix pièces au lion de gueules, lampassé et couronné à la queue fourché en sautoir. »[111]

    L'ancien blason de Steenvoorde et de la Maison de la Viefville, est « Fascé d'or et d'azur de huit pièces, et de trois annelets de gueules brochant sur les deux premières fasces en chef ». ces armoiries sont également celles de Wulverdinghe et Westrehem



    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Distance à vol d'oiseau entre Steenvoorde et Hazebrouck », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    2. « Distance à vol d'oiseau entre Steenvoorde et Dunkerque », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    3. « Distance à vol d'oiseau entre Steenvoorde et Béthune », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    4. « Distance à vol d'oiseau entre Steenvoorde et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    11. « Station Météo-France Watten - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Steenvoorde et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Watten - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Steenvoorde et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. Le Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, no 744 du 2 janvier 1895
    19. Les relations ferroviaires avec la Belgique
    20. Réseau arc-en-ciel
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Unité urbaine 2020 de Steenvoorde », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    25. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    26. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Steenvoorde », sur insee.fr (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    31. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    32. Annales du comité flamand
    33. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
    34. Annales du Comité flamand de France 1932
    35. 1213 la bataille de Bouvines
    36. Chronologie bataille de Bouvines 1214
    37. Selon Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues, page 123, Anne est la fille de Gilbert de Bergues
    38. Ghezibde Flandres Ardennes
    39. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, 2001, Galaad Graal, page 104
    40. Nobiliaire des Pays-Bas, et du comté de Bourgogne de De Vegiano - 1779 - 810 pages
    41. La Belgique héraldique De Charles Emmanuel Joseph Poplimont
    42. Chambres de rhetorique en Flandre
    43. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 102.
    44. Georges Dupas, Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad, 2000, p. 41.
    45. De Vegiano (seigneur de Hovel), Nobiliaire des Pays-Bas, et du comté de Bourgogne...Depuis le régne de Philippe le Bon... jusqu'à la mort de l'empereur Charles VI.pcRaportées par ordre chronologieque, par M.D. **** S.D.H. **, J. Jacobs, (lire en ligne).
    46. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 384, lire en ligne.
    47. Georges Dupas, Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad, 2000, page 243.
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