Désandans
Désandans est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté, situé à 12 kilomètres de Montbéliard et à 30 kilomètres de Belfort.
Désandans | |||||
Le temple | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées Vertes | ||||
Maire Mandat |
André Parrot 2020-2026 |
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Code postal | 25750 | ||||
Code commune | 25198 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
726 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 133 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 32′ 02″ nord, 6° 40′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 359 m Max. 514 m |
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Superficie | 5,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bavans | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Les habitants de Désandans sont appelés les Désandanais.
Géographie
Toponymie
Desandans en 1187 ; Diesendens en 1196 ; Esendens en 1275 ; Sandans, Dasendans au XVe siècle ; Désendans depuis le XVIIIe siècle[1].
Communes limitrophes
Chavanne (Haute-Saône) |
Le Vernoy | Aibre | ||
Villers-sur-Saulnot (Haute-Saône) |
N | Semondans | ||
O Désandans E | ||||
S | ||||
Arcey | Échenans |
Urbanisme
Typologie
Désandans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arcey, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 2 175 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43 %), zones agricoles hétérogènes (29,5 %), terres arables (18,5 %), zones urbanisées (9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
Le village est mentionné dans 2 bulles pontificales, l'une du pape Grégoire VIII du , et la seconde du pape Célestin III du , sous le nom de Diesandens. Les possessions de l'abbaye de Lieu-Croissant, ainsi que celle de l'église collégiale Saint-Mainboeuf y sont confirmés. Le village relève du comté de Montbéliard, avec deux fiefs laïcs ruraux.
En 1431, les paysans sont affranchis par la comtesse Henriette, puis au XVIe siècle par le comte Frédéric, qui récupère une partie des fiefs.
Le village passe à la Réforme en 1541, avec l'arrivée du premier pasteur et la mise en place d'une école primaire paroissiale pour les garçons et les filles en 1580. La localité subit les destructions conduites par les Guise, la guerre de Trente Ans, ainsi que la peste et la famine qui suivent.
En 1793, la commune est rattachée à la France, et elle est promue chef-lieu de canton jusqu'en 1801. Les localités d'Allondans, d'Aibre de Lougres, de Présentevillers, de Raynans, de Saint-Julien, de Sainte-Marie, de Sainte-Suzanne, de Semondans, d'Echenans, de le Vernois et d'Issans sont alors placés sous son autorité. Le canton de Désandans, supprimé en 1802, est alors rattaché à celui de Montbéliard.
En 2012, l'école de Désandans ferme ses portes pour être transformée en appartements. L'école la plus proche est celle d'Arcey.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 726 habitants[Note 3], en augmentation de 1,26 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- André Parrot : archéologue.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Arcey », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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