Famille Desgrées du Loû

La famille Desgrées du Loû est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Bretagne.

Famille Desgrées du Loû

Armes

Blasonnement D'azur à la fasce d'hermine, accompagnée de trois étoiles d'argent
Devise Semper fidelis
Période XIVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bretagne
Demeures Château du Loû en Saint-Léry
Château de Oisquercq en Belgique
Charges Président de la noblesse aux États de Bretagne
Fonctions militaires Capitaine du duc de Bretagne, colonels, capitaines de vaisseau, contre-amiral
Récompenses civiles Officiers de la Légion d'honneur
Récompenses militaires Chevaliers de Saint-Louis, Croix de guerre 1939-1945
Preuves de noblesse
Montres 1369, 1373, 1380, 1491, 1543, 1569
(Diocèse de Saint-Malo)
Réformation de la noblesse 1427, 1440, 1448, 1453, 1454, 1513, 1536, 1669

Cette famille compte parmi ses membres des officiers et deux hommes de presse.

Histoire

Les Desgrées, ou des Grées, sont originaires du diocèse de Saint-Malo[1]. Ils sont qualifiés d'écuyers au XIVe siècle. Jean III des Grées est chevalier au XVe siècle, plusieurs de ses descendants sont chevaliers au XVe siècle[2].

La famille est dite d'extraction chevaleresque. Sa filiation noble attestée remonte à 1385[3]. Les membres de la famille Desgrées du Loû furent maintenus nobles aux différentes réformations à partir de 1427[2], notamment en 1669, avec des preuves sur onze générations[3].

Cette famille compte des personnalités dans le domaine militaire avec de nombreux officiers supérieurs, et dans le domaine de la presse régionale avec Emmanuel Desgrées du Loû cofondateur de L'Ouest-Éclair et avec François Desgrées du Loû, cofondateur et directeur général d'Ouest-France.

Personnalités

Non rattachés

  • Marin (ou Macé) des Grées, écuyer, l'un des plus fidèles compagnons de Bertrand du Guesclin[réf. nécessaire], sert sous ses ordres au siège de Brest en 1373.
  • Guyot des Grées, seigneur de la Touraille au XIVe siècle.

Rattachés

Galerie

Héraldique

  • Armes : « D'azur à la fasce d'hermine, accompagnée de trois étoiles d'argent, deux en chef et une en pointe »[1]
    • Support : deux lions[12]
  • Devise : « Semper fidelis »[1]

Postérité

  • Rue Desgrées du Loû, à Vannes.
  • Rue du Colonel Desgrées du Loû, et impasse Desgrées du Loû, à Nantes.
  • Quartier Desgrées du Loû, à Nantes.
  • Camp Colonel Desgrées du Loû, à Carquefou.
  • Place Émile des Grées du Lou, à Oisquercq sur la commune de Tubize, en Belgique.
  • Square Émile des Grées du Lou, à Forest, Région de Bruxelles-Capitale, en Belgique.
  • Stade Jean Marie des Grées du Lou à Mauron (Morbihan)
  • Journal L'Ouest-Éclair

Notes et références

  1. Saint-Houardon 2007, p. 180.
  2. Bellevue 1903, p. 2.
  3. Saint-Houardon 2007, p. 180-181.
  4. Chaix d'Est-Ange 1914, p. 344-345.
  5. Chaix d'Est-Ange 1914, p. 345.
  6. « Desgrées du Lou (Henri) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 10, Paris, [détail des éditions] , col. 1371
  7. Catherine Lozac'h et Jean-Yves Rio, « Septembre 1915. Victoire ou aube sanglante ? », Le Télégramme, (lire en ligne)
  8. « Émile des Grées du Loû ».
  9. « Promenade des Grées du Loû à Oisquercq – Qui étaient les « Grées du Loû » ? » (consulté le ).
  10. Jean-Paul Ollivier, Les derniers chemins du Général de Gaulle, 2005.
  11. Who's Who in France 2003, p. 635.
  12. Bellevue 1903, p. 4.

Bibliographie

  • Comte de Bellevüe, Généalogie de la famille Desgrées du Loû, Vannes, Lafolye, , 85 p. (lire en ligne).
  • Jean de Saint-Houardon, Noblesse de Bretagne, histoire et catalogue de la noblesse bretonne subsistante, Versailles, Mémoire et documents, (ISBN 978-2-914611-52-7), p. 180-181.
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. XIII (Cun-Des), Évreux, Hérissey, (lire en ligne), p. 344-346.
  • René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, t. 12 (Dem-Dul), Rennes, Plihon et Hervé, (lire en ligne), p. 98-102.

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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