Diennes-Aubigny
Diennes-Aubigny est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Diennes-Aubigny | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais | ||||
Maire Mandat |
Éric Robert Cottin 2020-2026 |
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Code postal | 58340 | ||||
Code commune | 58097 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
92 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 2,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 55′ 16″ nord, 3° 34′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 192 m Max. 287 m |
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Superficie | 36,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Guérigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Hydrographie
La rivière L'andarge (affluent de l'Aron et donc sous-affluent de la Loire)est le seul cours d'eau traversant la commune.
Communes limitrophes
Ville-Langy | Fertrève | Montigny-sur-Canne | ||
N | Saint-Gratien-Savigny | |||
O Diennes-Aubigny E | ||||
S | ||||
Thianges | Champvert, Verneuil | Cercy-la-Tour |
Urbanisme
Typologie
Diennes-Aubigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,4 %), terres arables (33,4 %), forêts (23,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Du dérivé *devinna, du gaulois dēuo-, devo-, un mot de la famille indo-européenne désignant le « dieu » (*deiwo ) à rapprocher des deivos ou deus latin, du sanskrit deváh, du breton doue, du gallois duw, du vieil-irlandais dia, etc. Le village est cité sous le nom de Diana en 1147[8].
Histoire
- 1694 : Un habitant de Diennes est condamné à être pendu à Nevers pour vols avec effraction aux dépens du curé de Saint-Cy-Fertrève[9].
En 1862 le regroupement de la commune d'Aubigny le Chétif avec Diennes a donné Diennes-Aubigny.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 92 habitants[Note 2], en diminution de 9,8 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Religieux
- Église Saint-Pierre-Saint Paul : Cette église datée du XIIe siècle, dépendait du prieuré de Saint-Révérien.
Elle présente l'une des plus belles charpentes de la région et a la particularité d'avoir un chevet plat et non arrondi. À la suite de sondages récents, des chantiers de bénévoles sont mis en œuvre par les associations « Pérennité de l'église » et « Rempart ». Ils permettent la remise en état des chapelles latérales dédiées à la Vierge Marie et à saint Pierre, ainsi que la restauration d'un immense saint Christophe et la mise en évidence de la bichromie en ocres rouge et jaune autour des baies hautes, qui date du XIXe siècle. Un tailleur de pierre est également intervenu pour reconstituer les chapiteaux, à l'entrée du chœur. Ouverte tous les jours[14]. En 2013 des vitraux contemporains dont été créés par l’artiste et dominicain, Kim En Joong[15].
- Civils
- Le château de Romenay : Le château trouve son origine au XIVe siècle, lorsque le domaine est acheté par Guy Coquille. Le château est agrandi au XVIIe siècle, puis transformé au XIIIe siècle. Abandonné à la Révolution française, c'est en 1966 que le Comte et la Comtesse Gabriel de Montrichard, descendants de Guy Coquille et propriétaires du Château, reviennent s’y installer[16].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Dictionnaire des villes et villages de Bourgogne, Viévy, Editions de l'Escargot Savant, , 558 p. (ISBN 978-2-918299-27-1), p. 187.
- Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Henri de Flamare, département de la Nièvre, 1891.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs
- Laure Brunet, « Les vitraux contemporains de l’artiste et prêtre Kim En Joong inaugurés hier », Le journal du centre, ç juin 2013 (lire en ligne).
- « Visité guidée du château de Romenay. » (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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