Dnipro

Dnipro (en ukrainien : Дніпро) ou Dniepr (en russe : Днепр) — jusqu'en 1926 Ekaterinoslav ou Iekaterinoslav, de 1926 à 2016 Dnipropetrovsk (retranscrit de l’ukrainien) ou Dniepropetrovsk (retranscrit du russe) — est une ville d'Ukraine et la capitale administrative de l'oblast de Dnipropetrovsk. Sa population, en diminution, s'élevait à 983 836 habitants en 2016 contre 1 177 897 habitants en 1989 à l’époque soviétique. Son agglomération est la troisième du pays, avec plus de 1,4 million d'habitants. Dnipro, réputée pour ses constructions aéronautiques, possède de nombreux espaces verts, d'immenses parcs, notamment le long du fleuve Dniepr qui traverse la ville du nord au sud.

Pour les articles homonymes, voir Dnipro (homonymie).

Dnipro
(uk) Дніпро

Héraldique

Drapeau

Cathédrale de la Transfiguration, centre d'affaires moderne de Dnipro et pont ferroviaire sur le Dniepr
Administration
Pays Ukraine
Oblast  Oblast de Dnipropetrovsk
Maire Borys Filatov
Code postal 49000 — 49489
Indicatif tél. +380 56
Démographie
Population 966 400 hab.
Densité 2 386 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 03″ nord, 35° 02′ 24″ est
Altitude 155 m
Superficie 40 500 ha = 405 km2
Divers
Fondation 1776
Statut Ville depuis 1783
Ancien(s) nom(s) Iekaterinoslav (1776-1926)
Dnipropetrovsk (1926-2016)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Dnipro
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Dnipro
Géolocalisation sur la carte : oblast de Dnipropetrovsk
Dnipro

    Toponymie

    De sa fondation en 1776 à 1796 et de 1802 à 1926, la ville porte le nom de « Iekaterinoslav » ou « Ekaterinoslav » (en russe et ukrainien : Екатеринослав) en l’honneur de Catherine II. Durant le règne de son fils Paul Ier, de 1796 à 1802, la ville était connue comme « Novorossiisk » (en russe : Новороссийск). En 1926, le pouvoir soviétique rebaptise la ville en « Dnipropetrovsk » (retranscription de l’ukrainien : Дніпропетровськ) ou « Dniepropetrovsk » (retranscription du russe : Днепропетровск), célébrant le fleuve et le révolutionnaire Grigori Petrovski. En vertu de la loi sur la décommunisation du pays, la ville est rebaptisée « Dnipro » (en ukrainien : Дніпро) en .

    Géographie

    Dnipro est située sur les bords du fleuve Dniepr, au sud du pays.

    Géologie

    C'est une ville de la plaine d'Europe orientale, située au sud-est du bouclier ukrainien, au sein du bassin Pripiat-Dniepr-Donetsk.

    Le socle cristallin comporte surtout du granite et de la magmatite de l’Archéen moyen, entrecoupés de lits de gneiss à biotite et d’amphibolites[1].

    La vieille-ville de Dnipro se dresse en rive droite, pour partie sur le plateau du Dniepr (de), tandis que la rive gauche s'étend dans les basses terres du Dniepr (de). La divagation du lit mineur du Dniepr est contenue par un promontoire de la rive gauche du fleuve, dans le quartier Samarski qui se rattache au plateau d'Azov.

    Le territoire communal est ponctué d'un chapelet d'îles et de presqu'îles, dont la plus célèbre est l’Île aux monastères[2],[3]. La rive droite du fleuve est séparée de l’Île aux monastères par un canal de dérivation long de 1 850 m, le canal de l'Archimandrite[4]. La ligne de chemin de fer Merefa-Chersonèse franchit le fleuve à cet endroit par un pont en arc multiple long de 1 610 m.

    Climat

    Selon la Classification de Köppen, le climat de Dnipro est un climat continental à méditerranéen mais lors des rares périodes de sécheresse, il présente les caractères d'un climat semi-aride, situation comparable à celles de Yreka en Californie ou Reno au Nevada[5],[6]. Elle profite de 260 jours d'ensoleillement annuel[7],[8]. Dans la vallée du Dniepr, l’humidité grimpe sensiblement. Les températures sont plus fraîches, avec une moyenne annuelle de 10,9 °C, des hivers froids (0 °C - 4 °C) et un gel très fréquent (74 jours de gel par an en moyenne). La neige tombe en moyenne 41 jours an, mais les fortes chutes sont rares. L'été est chaud, toutefois adouci par l'altitude de la ville (températures maximales d'environ 27 °C). Les records de température sont de 40,9 °C (été 1950) et de −30,0 °C (hiver 1955). Au cours du XXe siècle la température moyenne a monté de +1,0 °C[1].

    La période de pluviosité la plus importante se situe entre les mois de novembre et avril. Ce total des pluies et la période de sécheresse estivale font qu'il peut en partie être considéré comme un climat méditerranéen[1].

    Données climatiques à Dniepropetrovsk, normales 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −4,9 −5,7 −1 5,8 13,1 15,9 17,4 16,9 11,8 4,7 1,6 −3,6 6
    Température moyenne (°C) −2,9 −2,5 3,4 11,4 19,2 21,9 23,7 23,4 17,5 9,6 4,4 −1,5 10,6
    Température maximale moyenne (°C) −1 0,6 7,8 16,9 25,4 27,8 30,1 29,9 23,3 14,4 7,3 0,6 15,3
    Record de froid (°C) −30 −27,8 −19,2 −8,2 −2,4 3,9 5,9 3,9 −3 −8 −17,9 −27,8 −30
    Record de chaleur (°C) 12,3 17,5 24,1 31,8 36,1 37,8 39,8 40,9 36,5 32,6 20,6 16,3 40,9
    Ensoleillement (h) 185,9 207,7 269,1 309,3 325,1 311,4 313,3 287,4 271,4 247,1 173,4 160,6 3 061,7
    Précipitations (mm) 76 56 52 46 34 30 26 22 25 28 72 102 596
    Source : Meteoprog.ua[9].

    Démographie

    Évolution démographique
    (recensements* ou estimations de la population)[10],[11],[12]
    1857 1897 1923 1926 1939 1959
    13 217112 839*126 462*187 570*526 998*661 547*
    1970 1979 1989 2001 2009 2010
    862 100*1 066 016*1 177 897*1 065 008*1 017 5141 011 177
    2011 2012 2013 2014 2015 2016
    1 004 853982 047976 126993 094989 769983 836

    La ville a enregistré en 2012 un taux de natalité de 10,5  (10 510 naissances) contre 10,2  en 2011 (pour 10 225 naissances). Conséquence d'un taux de mortalité urbain parmi les plus élevés du pays, qui était de 13,6  en 2012 (13 449 décès) contre un taux de 13,8  en 2011 (13 737 décès), la ville est passée sous la barre du million d'habitants en 2011.

    Structure par âge

    • 0-14 ans : 14,2 % (71 219 hommes et 67 408 femmes)
    • 15-64 ans : 69,7 % (334 099 hommes et 377 265 femmes)
    • 65 ans et plus : 16,1 % (51 260 hommes et 106 888 femmes) (2016 officiel)

    Histoire

    Du Moyen Âge à l'« hetmanat » cosaque

    Le prince Grigori Potemkine et la tsarine Catherine la Grande.

    Vers 750, les territoires situés à l'est de la ville tombèrent sous la domination du khaganat des Khazars, tout en formant le foyer du réseau commercial des Radhanites (c'est ainsi que l'on désignait les marchands juifs qui, du VIIIe siècle au XIe siècle, assuraient le trafic de marchandises entre les pays d’Occident et le monde musulman et même avec l'Inde et la Chine), réseau qui fut l'un des piliers de la puissance des Juifs au sein du khaganat des Khazars. À l'ouest, les Magyars établis depuis environ l'an 600 apr. J.-Chr. dans le bassin de la Volga s'étaient portés vers 900 apr. J.-Chr. dans la région comprise entre la vallée du Dniestr et celle du Dniepr, pays qu'eux-mêmes appelaient Etelköz (litt. le pays d'entre-deux-fleuves), aux confins orientaux du khaganat des Khazars, dont ils étaient tributaires. Ils fusionnèrent avec les Kabars (trois tribus qui s'étaient rebellées contre les Khazars) puis, par suite de la poussée conjuguée des Petchénègues, cavaliers venus de la steppe eurasienne, et de leurs alliés Bulgares, il émigrèrent à l'ouest vers les Carpathes sous le règne du tsar Siméon Ier.

    Du VIIIe siècle au XIe siècle la route commerciale entre Scandinavie et la Porte d'Or traversait la région (au passage du Dniepr) ; c'était l'une des plus importantes routes commerciales d'Europe orientale.

    À la chute du khaganat des Khazars, le pays fut occupé par les cavaliers Petchénègues, puis par les Coumans, enfin par les Mongols de la Horde d'or. Après le démembrement de la Horde d'Or, la région de Dnipropetrovsk devint aux XVe et XVIe siècles un refuge pour les Ruthènes fuyant la Pologne-Lituanie : là, ils purent créer des États cosaques autonomes, qui par la suite se fédérèrent en un « Hetmanat » (voir l'article Cosaques Zaporogues). Les Cosaques s'opposèrent à l'hégémonie polonaise et se défendirent contre les multiples raids des Tatars de Crimée.

    De l'alliance russe à 1917

    Statue dédiée aux vingt mille Juifs de Dnipro fusillés en 1943 classé[19].

    La conclusion de l’alliance des Cosaques avec la Russie, à la fin du XVIIe siècle, mit un frein à l’expansion de l’Empire ottoman en Ukraine orientale. Une fois l'influence de l’Empire ottoman éteinte au nord de la mer Noire, au terme de la guerre russo-turque de 1787-1792, un programme d'annexion systématique des terres conquises au sud, le « Projet grec » de la tsarine Catherine la Grande, entra en application. Sous la direction du prince Grigori Potemkine, il y fut instauré le Gouvernement de Nouvelle Russie, dont la capitale, fondée en 1776, reçut le nom de « Iekaterinoslav » en hommage à la souveraine[20]. En 1805, on y dénombrait 2 634 habitants (dont 376 juifs)[21].

    De 1802 à 1925, la ville fut la capitale du gouvernement de Iekaterinoslav, une division territoriale et administrative de l'Empire russe. Au XIXe siècle, l’arrivée du chemin de fer depuis la Russie centrale vers la péninsule de Crimée offrit à cette ville une croissance démographique et industrielle rapide.

    La ville à l'heure soviétique

    Mairie de Dnipro classé[22].

    Conséquence de l'étatisation de l'agriculture imposée par Staline, la grande famine de 1933 (le Holodomor) fut marquée par plusieurs cas de cannibalisme[23]. À cette époque, plusieurs millions d'Ukrainiens périrent de faim.

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville subit d'énormes dégâts et les habitants juifs furent exécutés en masse par les forces d'occupation allemandes : pour la seule journée du , 11 000 Juifs furent massacrés[24]. Le principal responsable de ces massacres est l'officier SS Friedrich Jeckeln. Lorsqu’à l'automne 1941 la disette en ville eut pris fin, le ministre de l'Alimentation du Reich, Herbert Backe, proclama, par l'« avis no 135 pour l'URSS » de l’Einsatzgruppe C (), l'instauration de tickets de rationnement[25].

    Pendant la période soviétique, son activité industrielle reposait sur la production d'armements, notamment de missiles (usine Ioujmach). Ville fermée, son accès était alors interdit aux étrangers. Deux Stalags, les no 417 et 460, avaient été établis en ville en 1949 pour surveiller les prisonniers allemands[26]. Les plus malades étaient soignés à l'hôpital 5905.

    Après la victoire sur l'Allemagne nazie, la ville fut le théâtre de travaux de reconstruction et reprit son développement industriel et sa croissance démographique, au point que dans les années 1980, Dnipro dépassa le million d'habitants.

    Depuis l'indépendance de l'Ukraine

    Depuis la dislocation de l'URSS, Dnipro connaît tous les problèmes liés à la pollution et à la reconversion[réf. souhaitée][évasif].

    Une agence de la Banque nationale d'Ukraine Registre national des monuments d'Ukraine[27] dans le centre-ville de Dnipro.

    Le , plusieurs attentats à la bombe, frappant les quartiers les plus fréquentés de la ville, ont fait au moins vingt-neuf victimes[28]. L'attentat n'a pas été revendiqué.

    Depuis 2012, le russe est devenu la seconde langue officielle de l'oblast et donc de la ville elle-même.

    En mai 2016, dans le cadre de la loi de décommunisation, la ville prend le nom de Dnipro[29].

    Économie

    Depuis l'époque soviétique, la ville s'est imposée comme un centre important de l'industrie aéronautique : elle abrite le siège de la compagnie aérienne Dniproavia et du bureau d'études Ioujnoïe, qui a produit entre autres les missiles Dnepr, R-16 (qui fut le premier missile balistique intercontinental soviétique) et plusieurs autres missiles balistiques. La ville est aussi le siège de la société Ioujmach, associée à Ioujnoïe, constructeur de fusées mais aussi d’autobus, de matériel agricole, de trolleybus, d’éoliennes et de satellites.

    Les motrices Dniepropetrovsk ont équipé plusieurs lignes ferroviaires d'Union soviétique.

    Transports

    Le pont central sur le Dniepr.
    Début du XXe siècle. Le tramway belge dans l'avenue Catherine la Grande.

    Le tramway d'Ekaterinoslav a été ouvert le 14 juin 1897 ( dans le calendrier grégorien). Au moment de son ouverture, il s'agissait du troisième système de tramway de l'Empire russe (ses prédécesseurs étaient le tramway Kiev et les tramways de Nijni Novgorod. La construction et l'exploitation ont été assurées par la Société belge Tramways électriques d'Ekaterinoslaw. À à la fin de 1897, deux millions de personnes avaient été transportées. Le système de tramway original était basé sur voie 1000 mm et comprenait 3 lignes de tramway depuis l'avenue Catherine la Grande. (le nom moderne est l'avenue Dmytro Yavornytskyi)[30]. Dnipro est desservie par une ligne de métro de six stations et par un aéroport international la reliant à des villes européennes (Vienne, Moscou, Thessalonique…) et moyen-orientales (Istanbul, Tel-Aviv, Dubaï, Bakou…).

    Elle dispose de la gare de Dnipro.

    Architecture

    L'église de l'exaltation de la Sainte-Croix, un des plus vieux temples de la ville[34]

    La ville est largement dominée par l'architecture de l'époque stalinienne.

    Culture

    Personnalités

    Jumelages

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    1. [PDF] Paul Darby et al., Informations sur la ville, projet EBED du Conference Board du Canada, 2012, consulté le .
    2. Article sur l’Île aux monastères, comportant légendes, anecdotes, consulté le .
    3. (en) Monastyrsky Island, Discover Ukraine, consulté le .
    4. (ru) Тайны Днепропетровских островов, gorod.dp.ua , [« Histoire - Les secrets de l'île du Dniepr »], consulté le .
    5. (en) [PDF] Igor Fedorovich Buksha, Ukraine, www.fao.org, .
    6. http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/Europe/documents/Events_2009/CC_workshop/ukraine_en.pdf.
    7. G. Viers, Éléments de climatologie, Paris, Nathan, 1990, p. 119.
    8. (en) [PDF] D. H. Levinson, D. J. H. Lawrimore et al., State of the climate in 2007, Bulletin of the American Meteorological Society, vol. 89, no 7, juillet 2008.
    9. (uk) Погода в Дніпрі (Дніпропетровську) на сьогодні, Meteoprog.ua.
    10. « Recensements et estimations de la population depuis 1897 », sur pop-stat.mashke.org.
    11. (uk) « Office des statistiques d'Ukraine : population au , 2011 et 2012 », sur database.ukrcensus.gov.ua.
    12. « Office des statistiques d'Ukraine : population au , 2012 et 2013 » [PDF], sur database.ukrcensus.gov.ua.
    13. « Recensements et estimations de la population depuis 1897 », sur pop-stat.mashke.org.
    14. (uk) « Office des statistiques d'Ukraine : population au , 2011 et 2012 », sur database.ukrcensus.gov.ua.
    15. « Office des statistiques d'Ukraine : population au , 2012 et 2013 » [PDF], sur database.ukrcensus.gov.ua.
    16. « Recensements et estimations de la population depuis 1897 », sur pop-stat.mashke.org.
    17. (uk) « Office des statistiques d'Ukraine : population au , 2011 et 2012 », sur database.ukrcensus.gov.ua.
    18. « Office des statistiques d'Ukraine : population au , 2012 et 2013 » [PDF], sur database.ukrcensus.gov.ua.
    19. numéro : 12-101-0378
    20. Thomas Gerlach et Gert Schmidt, Die Ukraine entdecken, vol. 9, Berlin, Trescher Verlag, , 514 p., édition entièrement revue et augmentée (ISBN 978-3-89794-103-8, OCLC 298548430).
    21. (en) « Dnepropetrovsk », jewishvirtuallibrary.org, American-Israeli Cooperative Enterprise.
    22. numéro : 12-101-0007
    23. (en) Simon Sebag Montefiore, « Holocaust by hunger: The truth behind Stalin's Great Famine », sur dailymail.co.uk, .
    24. (de) Dieter Pohl, « Die Einsatzgruppe C », dans Peter Klein (dir.), Die Einsatzgruppen in der besetzten Sowjetunion 1941/42. Die Tätigkeits- und Lageberichte des Chefs der Sicherheitspolizei und des SD, Berlin, édition Hentrich, (ISBN 3-89468-200-0), p. 76.
    25. (de) Klaus-Michael Mallmann, Andrej Angrick, Jürgen Matthäus et Martin Cüppers, Die „Ereignismeldungen UdSSR, vol. 20, Darmstadt, WBG, coll. « Dokumente der Einsatzgruppen in der Sowjetunion (= Veröffentlichungen der Forschungsstelle Ludwigsburg) », , 925 p. (ISBN 978-3-534-24468-3, OCLC 929238851), p. 774 et suiv..
    26. Erich Maschke, Zur Geschichte der deutschen Kriegsgefangenen des Zweiten Weltkrieges., Bielefeld etc., Verlag Ernst und Werner Gieseking, 1962–1977.
    27. numéro : 12-101-0022
    28. Laurent Geslin, « Ukraine : le président Ianoukovitch à Dnipropetrovsk sur les lieux des attentats », sur RFI, (consulté le ).
    29. Stéphane Siohan, « Ukraine : la ville de Dnipropetrovsk change de nom et devient Dnipro », sur rfi.fr, (consulté le ).
    30. (nl) Puymbroeck R., "L'Ukraine, où des milliers de Belges étaient chez eux." De Tijd p. 21, 19 février 2022
    31. numéro : 12-101-0077
    32. numéro : 12-101-0080
    33. numéro : 12-101-0015
    34. (ru) « Древний Крестовоздвиженский храм молитвенно отпраздновал престольное торжество », sur eparhia.dp.ua, (consulté le ).
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