Dolus-le-Sec

Dolus-le-Sec [dɔly lə sɛk] est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Dolus-le-Sec

L'éolienne Bollée.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Régis Girard
2020-2026
Code postal 37310
Code commune 37097
Démographie
Gentilé Dolusiens
Population
municipale
673 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 56″ nord, 0° 53′ 36″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 127 m
Superficie 27,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Loches
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Dolus-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : France
Dolus-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Dolus-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Dolus-le-Sec

    Géographie

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Dolus-le-Sec.

    Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 22,93 km, comprend divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].

    Une zone humide a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau de Montant de Montant à la confluence avec l'Échandon »[3],[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Dolus-le-Sec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,6 %), forêts (7,5 %), prairies (3,9 %), zones urbanisées (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Dolus pourrait être une graphie abrégée de Dolutius (latin)[12]

    Histoire

    Seconde guerre mondiale 1939-1945 : la ligne de démarcation mise en place par les allemands après la défaite de la France séparée la zone libre (sud de la France) de la zone occupée (nord de la France). Cette dernière passait notamment sur la commune de Dolus-le-Sec[13].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 René Chauveau    
    mars 2008 En cours
    (au avril 2014)
    Régis Girard sans étiquette Professeur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2019, la commune comptait 673 habitants[Note 3], en augmentation de 0,45 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    630666721740766719751806773
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    779807766811820792802788738
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    750752741663660667679675642
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    598562481437507538625637675
    2017 2019 - - - - - - -
    671673-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Dolus-le-Sec se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.

    L'école primaire accueille les élèves de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune dispose d'une église dédié à saint Venant et d'un monument aux morts de la Première Guerre mondiale. Une éolienne Bollée installée en 1898 est toujours en place près de l'ancien lavoir.

    Chateau de l'Epinay à Dolus le Sec.

    Le château de l'Epinay (propriété privée) se trouve à la sortie de la commune. Ce château daterait du 18e siècle et a appartenu entre autres au marquis de Lafayette. Le château a été modifié de 1925 à 1930 par l’architecte Philipeau. Son parc renferme un pigeonnier rond du XVIe siècle. Ce domaine s'est appelé: Lespinay[18], Lépinay en 1639), L’Épinay[19] et L’Épinay[20]. Cette ancienne châtellenie relevait de Reignac. Le seigneur avait le droit le haute, moyenne et basse justice, et celui d'éteuf, sur les hommes qui se mariaient ou dont on publiait les bans dans la paroisse. Cet éteuf était couru le jour de la Pentecôte. Les métairies de la Girardière, de la Chevallière et de la Baraudière relevaient de L’Épinay. En 1318, cette châtellenie appartenait à Guyon de Précigné. Elle passa ensuite aux familles du Fau, Barberin de Reignac, Thibault de la Rivière et de la Fayette. En 1710, elle fut réunie au marquisat de Reignac[21].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Dolus-le-Sec sur Geoportail », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    4. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Ernest Nègre, « Toponymie générale de la France »
    13. La Touraine divisée : la ligne de démarcation (1940-1944). Histoire et témoignages. Journée débat. Samedi 20 novembre 2010. Tours. Université François Rabelais., Tours, Conseil général d'indre et loire,
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Cartulaire du Liget,
    19. Cassini, Carte de cassini, 18e
    20. Cadastre de 1826 et 1934.
    21. Fonds Châtre de Cangé (B. N.), no 4835, Roolle des fiefz de Touraine, roolle de Loches, fol. 47
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