Saint-Georges-d'Oléron

Saint-Georges-d'Oléron est une commune du sud-ouest de la France, située sur l'île d'Oléron, dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeais et les Saint-Georgeaises[1]. Elle fait partie intégrante de la Communauté de Communes de l'île d'Oléron.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.

Saint-Georges-d’Oléron

L'église de Saint-Georges

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté de communes de l'Île-d'Oléron
Maire
Mandat
Dominique Rabelle
2020-2026
Code postal 17190
Code commune 17337
Démographie
Gentilé Saint-Georgais
Population
municipale
3 742 hab. (2019 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 58′ 47″ nord, 1° 19′ 54″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 30 m
Superficie 46,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Île d'Oléron
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-d’Oléron
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-d’Oléron
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Georges-d’Oléron
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Georges-d’Oléron
Liens
Site web

    Géographie

    Localisation

    La commune de Saint-Georges-d'Oléron se situe dans la partie septentrionale de l'île d'Oléron, dans le nord-ouest du département de la Charente-Maritime.

    Sur un plan plus général, la commune de Saint-Georges-d'Oléron est localisée dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »[2].

    Situé à l'écart de l'axe principal de l'île, le bourg de Saint-Georges est trop souvent laissé de côté par les visiteurs pressés de se rendre à la pointe nord de l'île et son célèbre phare de Chassiron. Le village possède pourtant le plus ancien édifice de l'île avec son église romane. La commune dispose par ailleurs d'une façade sur chacune des deux côtes (continent et océan) de l'île d'Oléron, ce qui en fait la plus vaste de l'île (plus de 4 700 ha). Elle possède 16 km de plages.

    La commune comprend, outre le bourg de Saint-Georges, plusieurs villages ou hameaux.

    Côté Pertuis d'Antioche : Le Douhet, Notre Dame en l'Isle, Plaisance-Foulerot, Sauzelle et Boyardville.

    Côté océan : Chaucre, Domino et Les Sables Vignier. Au centre de la commune , Chéray et Trait d’union qui comme son nom l'indique relie le bourg de Saint-Georges à ses hameaux.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-d'Oléron est une commune rurale[Note 2],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Georges-d'Oléron, une unité urbaine monocommunale[6] de 3 719 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), cultures permanentes (19,4 %), zones humides côtières (12,8 %), zones urbanisées (12 %), prairies (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones humides intérieures (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), terres arables (0,5 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient de saint Georges, à qui la paroisse avait été dédiée[15].

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juin 2016). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Le fief de Saint-Georges-d'Oléron fut possédé dès le XIe siècle par la famille de Forz, dont une branche cognatique, les Forz ou de Vivonne, suivant les textes, en conserva la seigneurie jusqu'au XVe siècle. Bien que des textes manquent pour en faire une filiation suivie, ceux dont on dispose permettent d'en suivre le profil. (Références : archives de l'Association communautaire des Vivonne-Bibonne).

    L'histoire du bourg historique est liée à celle d'Aliénor d'Aquitaine qui serait peut-être venue dans ce lieu. Certains situent même la maison où elle aurait vécu à l'entrée de la rue de la Miscandière. Il semble, dans tous les cas, qu'Aliénor ait eu un attachement particulier à l'île puisqu'elle a donné le nom de « Rôles d'Oléron » au code maritime qu'elle a fait écrire. Ce premier code français sera d'ailleurs utilisé ensuite dans toute l'Europe[16]. Il n'y a cependant pas de preuve historique certaine d'un séjour de la Reine dans la commune.

    Au XIXe siècle, la vieille halle est construite, les arbres de part et d'autre de l'église sont plantés et deux grosses maisons appelées « château » sont édifiées[17].

    Le « Château Fournier » appartenait à un riche viticulteur dont le chai est devenu la salle des fêtes actuelle. Il a fait construire cette maison qui abrite aussi actuellement la maison de retraite.

    Le « Château Briquet », construit tout près - avec sa magnifique grille où sont marquées les initiales B.P., signifiant Bricquet-Peron, nous raconte une tout autre histoire.  Marie était la femme du boucher. Comme elle était très économe, elle mettait de l'argent de côté dans un grand chaudron. Quand celui-ci fut plein, elle proposa à son mari d'utiliser cet argent pour construire une belle demeure, ce qui fut fait.[réf. nécessaire] La place Marie Briquet à Foulerot rappelle sa mémoire.

    Au XXe siècle, le village de La-Brée-les-bains, jusque-là rattaché à Saint-Georges devient une véritable commune en 1951[17].

    Boyardville, la ville du Fort Boyard

    Un chalutier à Boyardville.

    Boyardville est l’un des villages incontournables de l’Île d’Oléron. Il borde le chenal de la Perrotine, autrefois voie d’accès au port du sel. Son origine remonte au début du XIXe siècle, et se rattache directement à l’histoire du Fort Boyard[18].  

    Sauzelle

    Sauzelle est l’un des plus anciens bourgs de la commune dont le nom a pour origine le sel (la « sau »)[réf. nécessaire]. Il est entouré d’anciens marais salants qui en faisaient jadis sa richesse. Aujourd’hui, les sauniers ont été remplacés par des éleveurs, des ostréiculteurs et des conchyliculteurs. Par son caractère d’origine avec ses petites maisons basses, Pierre Loti l’avait baptisé « le village des sorciers[réf. nécessaire] ». À proximité de ce village se trouve la plage de sable de la Gautrelle[18].

    Les Sables Vignier

    La plage des Sables Boisseau, à proximité immédiate des Sables Vignier.

    Les Sables Vignier est un hameau dont l’appellation serait issue du propriétaire des lieux : le capitaine Vignier, sieur des sables, lieutenant de frégate et capitaine de navire qui se serait échoué sur l'île et ne pouvant en repartir, aurait revendiqué la propriété de cette partie de l'île[réf. souhaitée].

    Ce village est bordé de dunes boisées, et offre une vue sur la côte sauvage[18].

    Domino

    La chapelle de Domino.

    Domino, petit bourg de l'île, est l’un des points culminants d’Oléron, d’où il tire son nom « domine de haut » devenu « Domino ». En effet, c'est à Domino que se trouve le deuxième point le plus haut de l'île, situé au sommet de la grande Dune, à 31 mètres au-dessus du niveau de la mer[19].

    Ce petit village a conservé un habitat traditionnel plein de charme avec ses cantons (petites places en impasse). Les plages de Domino ont très tôt attiré les touristes, et dès les années 1920, des colonnes de cabines de bain ont fait leur apparition. Les touristes pouvaient profiter de la douceur du climat de l'île[19]. Une forêt de pins s’étend de la plage de Domino jusqu’à celle de Chaucre[18].

    Chaucre

    Le nom de ce village vient du vieux français « chancre »[réf. nécessaire] qui veut dire crabe. Cela est dû à la présence sur ces côtes de zones rocheuses où prospèrent étrilles, tourteaux et araignées. Les nombreuses rues de ce village, étroites et sinueuses et les typiques maisons charentaises basses affaiblissent le vent qui s'y engouffre[19] et confère à Chaucre son atmosphère charmante et authentique.

    Le village compte de nombreux puits d'eau douce, une richesse sur l'ile, dont un classé situé rue de la Bardelle.

    Autre curiosité, son four à pain public du 19ème siècle situé... rue du Four. Chaque année, en avril, lors de la "fête du four" celui-ci est allumé et on y cuit pains, pâtés et merveilles à grand renfort de fagots de bois.

    Le Douhet - Foulerot/Plaisance

    À l’extrémité Nord Est de Saint-Georges, le chenal du Douhet sépare la commune de celle de La Brée les Bains. Ce chenal avait autrefois la mission d’alimenter les marais salants en eau de mer. Le port de plaisance du Douhet est situé dans l’anse de la Malconche. La route touristique borde la très belle plage de Plaisance et se poursuit au sud jusqu’à Foulerot[18].

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent à saint Georges du même, debout sur une barque habillée de gueules, posée de trois quarts, voguant sur une mer d'azur agitée d'argent, saint Georges transperçant de sa lance un dragon mariné de gueules nageant dans ladite mer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie de Saint-Georges-d'Oléron.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Bernard Verrat UMP  
    mars 2008 mai 2020 Éric Proust DVG
    MoDem
    Masseur-kinésithérapeute
    Vice-président de la CC de l'île d'Oléron (2008 → 2020)
    mai 2020[20] En cours Dominique Rabelle LR Pharmacienne retraitée
    Conseillère départementale de l'Île d'Oléron (2015 → )
    Vice-présidente du conseil départemental (2016 → )
    2e vice-présidente de la CC de l'île d'Oléron (2020 → )
    Suppléante du député Didier Quentin (2014 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Jumelages

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[21].

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2019, la commune comptait 3 742 habitants[Note 3], en augmentation de 6,04 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 3164 1343 9853 8964 5004 2304 2524 4364 538
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 5094 8184 7755 2555 2085 2885 0604 5404 125
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2854 4724 0683 6473 5533 2753 0132 7672 383
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 5302 6642 7182 9353 1443 2873 4153 4823 700
    2019 - - - - - - - -
    3 742--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Georges

    Classée Monument Historique depuis 1931, l’église romane de Saint-Georges d’Oléron est la plus ancienne de l’île. L’église primitive (nef actuelle), fortifiée contre les invasions, date du XIe siècle. La nef fut terminée au XIIIe siècle et Aliénor d’Aquitaine en fit don à l’Abbaye aux Dames de Saintes, qui acheva les travaux. Aux XVIe et XVIIe siècles, l’église, victime des guerres de religion qui firent rage à Oléron comme ailleurs, fut pillée à plusieurs reprises.

    Réquisitionnée pendant la Révolution pour servir de grange, elle ne fut rendue au culte qu’en 1800. Une importante restauration démarra en 1968.
    Elle possède une belle façade où les imagiers Romans, puisant dans la documentation locale, ont utilisé l’algue marine dans les sculptures dont ils ont orné le porche, les chapiteaux et les frises murales. À droite du portail secondaire de l’église se trouve un cadran solaire datant du XVIIe siècle. Gravé dans la pierre en 1850 par l’Abbé Chaumeil, curé de St Georges, il comporte le maxime suivant : « Nous passons ici-bas comme une ombre légère. Nous marchons à grands pas vers notre heure dernière ».
    À l’intérieur on y trouve une belle maquette de navire ex-voto et une Vierge à l’Enfant en bois dont on attribue l’origine à une légende qui en fait la figure de proue d’un navire appartenant à un prince Danois reconnaissant à la vierge pour l’avoir sauvé d’un naufrage[26].

    Halles

    Les halles de Saint-Georges-d'Oléron.

    Situées devant la façade de l’église, en bois avec toiture en ardoise, les halles furent construites en 1864 par Louis Vignal, un charpentier de St Pierre d’Oléron. Elles sont situées à la place de l’ancien cimetière[26].

    Château Fournier

    Le Château Fournier, actuellement une maison de retraite.

    Situé à l’ouest du jardin public, ce château date de 1877 et appartenait à Jules Fournier et son épouse Esilda Raoulx, gros propriétaires fonciers, principalement en vignobles, qui s’étaient enrichis durant le second empire. [Nouveauté pour l’époque, il fut construit d’après un modèle sur catalogue et aurait coûté 200 000 francs or. La tradition rapporte qu’une pièce d’or aurait été placée sous l’une des tours.][26]

    Villa Briquet

    (Située à proximité du Château Fournier). Datant de 1881, ce château a une histoire charmante : Briquet était un boucher maquignon qui vivait dans une maison simple du bourg. Les affaires marchant bien, sa femme lui montra une cachette où un “ bassiot ” plein de louis d’or était dissimulé et lui proposa de faire construire une belle maison. Pendant des années, la brave épouse avait mis régulièrement de côté des pièces d’or. [Les initiales Briquet-Perron furent enlacées dans un macaron au-dessus du portail[26].

    Mairie

    Situé rue de la République, cet édifice datant de 1893 est d’un style néoclassique. L’horloge sur le fronton fut installée pour le . Tout comme le château Fournier, Eugène Philippe en est le constructeur[26].

    Écluses à poisson

    L'écluse à poissons de la Mal Bâtie.

    Avec celles de Ré, les écluses à poisson de l’île d’Oléron sont uniques sur la côte atlantique. Véritable pièges à poissons, ces murs en forme de fer à cheval sont construits selon une méthode ancestrale et savante, sans mortier. L’emboîtement des pierres doit être assez solide pour résister aux fortes houles.

    Le système est simple : à marée haute, l’écluse se remplit d’eau et de poissons, qui restent prisonniers lorsque la mer se retire. Les écluses sont gérées par un système de codétenteurs reconnus par les Affaires Maritimes et qui seuls, ont le droit de pêche.

    Au XIXe siècle, Oléron comptait une centaine d’écluses. Aujourd’hui, il en reste à peine plus d’une douzaine, dont de nombreuses sur la commune de Saint-Georges, sur la côte entre l’Ileau et Chaucre. Malgré leur apparente solidité, ces édifices sont très fragiles, et le manque d’entretien, l’usure de la houle et les dégradations humaines ont eu raison de nombre d’écluses. Aux Sables Vignier, des chantiers de jeunes en collaboration avec l’Association de Sauvegarde des Ecluses à poisson ont permis la reconstruction de l’écluse de la Mal Bâtie[26]. Cette dernière est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [27].

    Parc de loisirs des prés Valet

    Situé au sud du bourg de St-Georges d'Oléron et à l'est du village de Chéray, la zone des prés Valet a fait l'objet de plusieurs aménagements par la commune de St-Georges d'Oléron, afin de créer une base de loisirs sur une réserve foncière communale d'environ 15 hectares.http://www.saint-georges-oleron.com/index.php/sports-et-loisirs/parc-de-loisirs-des-pres-valet/

    Fort Boyard

    Au large d’Oléron, le Fort Boyard est aujourd’hui connu internationalement grâce au jeu télévisé Fort Boyard qui s’y déroule. Il est situé à égale distance des plages de Boyardville et de l’Île-d'Aix, à laquelle il est rattaché administrativement. À l’origine de sa construction, le fort devait servir à protéger l’estuaire de la Charente des navires de guerre étrangers, mais l’emplacement choisi, sur un banc de sable (le Boyard), rendit la construction particulièrement difficile. Le chantier fut abandonné jusqu’en 1842. Finalement, le fort fut achevé en 1866. Néanmoins, alors qu’au début de sa construction il était considéré comme un précurseur des fortifications modernes, une fois achevé il est inutile car les progrès de l’artillerie moderne le rendirent obsolète. Après avoir servi de prison, il fut abandonné et déclassé, jusqu’à ce que l'émission de télévision lui donne une seconde chance[26].

    Personnalités liées à la commune

    • Aliénor d'Aquitaine: Née en 1122 et morte en 1204, elle était l'héritière des puissants ducs d'Aquitaine. Elle fut tour à tour reine de France puis reine d'Angleterre et parmi ses nombreux enfants, deux sont restés célèbres : Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre[17].
    • Samuel Saint-Médard (1749-1822), prêtre, nommé évêque de Tournai par Napoléon en 1813.
    • Georges Desgraves (1751-1834), député, membre du Corps Législatif.
    • Pierre Saint-Médard (1755-1822), médecin à bord du vaisseau américain « USS Constitution »
    • Ludovic Savatier (1830-1891): Paul Amédée Ludovic Savatier est né le à Saint Georges d'Oléron dans le bourg de Chéray et mort le toujours à Saint-Georges. Médecin botaniste il voyagea beaucoup – Japon, Amérique du Sud, Patagonie - et ramena des plantes et des descriptions botaniques et géographiques inconnues du monde occidental[17].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Certains y voient une appartenance géographique au Midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Saint-Georges-d'Oléron comme le département de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Saint-Georges-d'Oléron », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    12. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
    16. L'Europe et l'océan au Moyen Âge - Contribution à l'histoire de la navigation, Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur, p.15
    17. « Ville de Saint-Georges d'Oléron », sur Site de Saint Georges d'Oléron - Histoire (consulté le )
    18. « Saint-Georges », sur Saint Georges d'Oléron - Office de Tourisme (consulté le )
    19. « Ile d'Oléron », sur Site Cabuzel sur l'île d'Oléron - Domino (consulté le )
    20. « Saint-Georges-d’Oléron (17) : Dominique Rabelle investie à la mairie », Sud Ouest, (lire en ligne)
    21. Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2021.
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    26. « Patrimoine - Saint Georges d'Oléron », sur Saint-Georges d'Oléron - Tourisme (consulté le )
    27. « Saint Georges - Patrimoine », sur Site internet de Saint Georges - Patrimoine (consulté le )

    Liens externes

    • Portail de la Charente-Maritime
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.