Tableau triangulaire

En mathématiques et en informatique, un tableau triangulaire de nombres, ou de polynômes est une suite doublement indexée dans laquelle chaque ligne est aussi longue que son ordre.

L'ensemble triangulaire dont la suite diagonale est composée de nombre de Bell.

Exemples

Parmi les exemples notables, on peut citer :

Généralisations

Les tableaux triangulaires peuvent énumérer des objets mathématiques autres que des nombres ; Par exemple, les polynômes de Bell forment un tableau triangulaire dans lequel chaque entrée est un polynôme[9].

Des tableaux triangulaires dans lesquels la longueur de chaque ligne augmente de manière linéaire par rapport au numéro de la ligne (au lieu d' y être égale) ont également été considérés[10].

Applications

Outre la représentation des matrices triangulaires, les tableaux triangulaires sont utilisés dans plusieurs algorithmes. Un exemple est l'algorithme CYK pour l'analyse de grammaires non-contextuelles, un exemple de programmation dynamique[11].

La méthode de Romberg peut être utilisée pour estimer la valeur d'une intégrale définie en remplissant les valeurs dans un triangle de nombres[12].

La transformation du Boustrophédon utilise un tableau triangulaire pour transformer une suite d'entiers en une autre[13].

Articles connexes

Références

  1. Jeffrey Shallit, A collection of manuscripts related to the Fibonacci sequence, Santa Clara, Calif., Fibonacci Association, , 69–71 p. (Math Reviews 624091, lire en ligne), « A triangle for the Bell numbers ».
  2. Sergey Kitaev et Jeffrey Liese, « Harmonic numbers, Catalan's triangle and mesh patterns », Discrete Mathematics, vol. 313, , p. 1515–1531 (DOI 10.1016/j.disc.2013.03.017, Math Reviews 3047390).
  3. Daniel J. Velleman et Gregory S. Call, « Permutations and combination locks », Mathematics Magazine, vol. 68, , p. 243–253 (DOI 10.2307/2690567, Math Reviews 1363707).
  4. Philip L. Miller, Lee W. Miller et Purvis M. Jackson, Programming by Design : A First Course in Structured Programming, Wadsworth Pub. Co., , 567 p. (ISBN 978-0-534-08244-4)
  5. Haruo Hosoya, « Fibonacci triangle », The Fibonacci Quarterly, vol. 14, , p. 173–178.
  6. S. M. Losanitsch, « Die Isomerie-Arten bei den Homologen der Paraffin-Reihe », Chemische Berichte, vol. 30, , p. 1917–1926 (DOI 10.1002/cber.189703002144)
  7. Paul Barry, « On a generalization of the Narayana triangle », Journal of Integer Sequences, vol. 14, , Article 11.4.5, 22 (Math Reviews 2792161).
  8. A. W. F. Edwards, Pascal's Arithmetical Triangle : The Story of a Mathematical Idea, JHU Press, , 202 p. (ISBN 978-0-8018-6946-4, lire en ligne).
  9. Samuel Rota Bulò, Edwin R. Hancock, Furqan Aziz et Marcello Pelillo, « Efficient computation of Ihara coefficients using the Bell polynomial recursion », Linear Algebra and its Applications, vol. 436, , p. 1436–1441 (DOI 10.1016/j.laa.2011.08.017, Math Reviews 2890929).
  10. (en) Daniel C. Fielder et Cecil O. Alford, « Pascal's triangle: Top gun or just one of the gang? », dans Applications of Fibonacci Numbers, vol. 4 : (Proceedings of The Fourth International Conference on Fibonacci Numbers and Their Applications, Wake Forest University, N.C., U.S.A., July 30–August 3, 1990), Kluwer Academics Publisher, 313 p. (ISBN 978-0-7923-1309-0, lire en ligne), p. 77-90.
  11. Nitin Indurkhya (dir.) et Fred J. Damerau (dir.), Handbook of Natural Language Processing, Second Edition, CRC Press, , 704 p. (ISBN 978-1-4200-8593-8, lire en ligne), p. 65.
  12. Henry C. Thacher, Jr., « Remark on Algorithm 60 : Romberg integration », Communications of the ACM, vol. 7, , p. 420–421 (DOI 10.1145/364520.364542, lire en ligne).
  13. Jessica Millar, N. J. A. Sloane et Neal E. Young, « A new operation on sequences : the Boustrouphedon transform », Journal of Combinatorial Theory, vol. 76, , p. 44–54 (DOI 10.1006/jcta.1996.0087, arXiv math.CO/0205218)
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