Entrages

Entrages est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Entrages

Vue du village d'Entrages, du Sud.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Marie-José Magaud
2020-2026
Code postal 04000, 04270
Code commune 04074
Démographie
Gentilé Entrageois
Population
municipale
102 hab. (2019 )
Densité 4,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 49″ nord, 6° 16′ 01″ est
Altitude Min. 593 m
Max. 1 515 m
Superficie 22,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Digne-les-Bains-1
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Entrages
Géolocalisation sur la carte : France
Entrages
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Entrages
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Entrages

    Le nom de ses habitants est Entrageois[1].

    Géographie

    Entrages et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes d’Entrages sont Digne-les-Bains, Clumanc, Chaudon-Norante, Beynes et Châteauredon.

    Relief

    Le Feston d'Entrages.

    Le village est situé à 925 m d’altitude[2].

    Environnement

    La commune compte 894 ha de bois et forêts[1].

    Transports

    Passage de la RN 85 dans la clue de Chabrières.

    La route nationale 85 passe en limite sud de la commune.

    Arrêt de Chabrières.

    Le train de la ligne de Nice à Digne s’arrête sur le territoire de la commune, à l’arrêt de Chabrières, mais ne dessert pas le village, qui est séparé de l’arrêt par les montagnes, sans aucune route directe qui le relierait à l’arrêt[3].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 198 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Est auquel appartient Entrages est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[4], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5]. La commune d’Entrages est également exposée à trois autres risques naturels[5] :

    • feu de forêt,
    • inondation,
    • mouvement de terrain.

    La commune d’Entrages est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[6]. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[7].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[6] et le Dicrim n’existe pas non plus[8].

    Le seul tremblement de terre ressenti d’une façon sensible est le 28 juin 1987, avec une intensité macro-sismique ressentie de IV sur l’échelle MSK. Son épicentre était situé à Barles[9],[10].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1035[2] sous la forme in villa Tragilas. Selon Ernest Nègre, ce nom peut venir de l’occitan entrage, signifiant « entrée » ou « droit d’entrée »[11]. Selon les Fénié, il s’agirait d’un nom formé sur une racine oronymique ancienne[12].

    La clue de Chabrières, par où passent la RN 85 et le chemin de fer de Nice à Digne, tire son nom des chèvres (chabra en nord-occitan) et est donc la gorge fréquentée par les chèvres[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Entrages est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    Antiquité

    Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune d’Entrages. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[21].

    Moyen Âge

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle, sous la forme Tragilas[22], lorsque le prieuré Saint-Michel de Cousson est donné à l’abbaye Saint-Victor de Marseille[23]. Son nom devient de Antragelis au début du XIVe siècle (1319)[22]. Le fief est morcelé entre plusieurs familles nobles[22] et l’église paroissiale, avec les revenus attachés, relevait du chapitre de Digne[23]. La communauté relevait de la viguerie de Digne[23].

    En 1309, Guillaume Malisanguinis fut coseigneur d'Entrages[24]. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon[25]. Cette même année Rostaing de Roumoules (autres Roumoules) fut signalé comme seigneur d'Entrages, de Bédéjun et de Bras d'Asse et procureur de son père Guigues[26]. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Jean Isoard, seigneur de Courbons et Entrages, soutient Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le ralliement des villes tout autour de ses fiefs, dont Digne, à la cause angevine, en 1386, entraîne son changement d’engagement, et il prête hommage au jeune duc d’Anjou, Louis II, en juillet 1386[27].

    Révolution française et Empire

    Durant la Révolution, en juin 1790, cent soldats sont envoyés pour protéger le château, qui avait été fortement endommagé par les paysans du lieu, le seigneur s’étant rendu coupable d’abus les années précédentes[28]. Le curé émigre ensuite[29]. La commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[30].

    Lors des Cent-Jours, Napoléon est passé par Entrages en venant du col de Corobin, mais aujourd’hui la route Napoléon passe par la vallée de l’Asse, tout en restant sur la commune. La RN 85 passe actuellement par la clue de Chabrières.

    Époque contemporaine

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant d’Entrages[31].

    Comme de nombreuses communes du département, Entrages se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au chef-lieu et au hameau de Chabrières, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[32]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[33], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent la commune[34], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

    Le tronçon de la ligne des chemins de fer de Provence, allant de Digne à Saint-André-les-Alpes est mis en service à partir du 15 mai 1892[35]. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[35].

    Le 14 mars 1940, une annexe du camp d'internement des Mées est ouverte à Chabrières. Le 213e groupement de travailleurs étrangers (renuméroté 702e en novembre 1941[36]) fournit de la main-d’œuvre aux Eaux et Forêts. Les 350 hommes construisent le camp du Couinier[37] (parfois appelé « camp de Norante » car situé à la limite de cette commune). En septembre 1941, 28 juifs sont transférés dans ce camp, ce qui est considéré comme une sanction (le camp de Norante est considéré comme un camp disciplinaire[38])[36]. Les autorités estiment cependant que les prisonniers y jouissent d’une trop grande liberté, et prononcent la fermeture du camp et le transfert de ses prisonniers au centre de séjour surveillé de Sisteron (à la citadelle), au camp de Nexon (pour les 40 internés pour motifs politiques) et au camp de Fort Barraux (pour 145 d’entre eux)[37].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune, jusqu'à 1 000 m d'altitude. La production était vendue à Digne à 75 %. La clue de Chabrières produisait un vin blanc pétillant jouissant d'une bonne réputation localement[39],[40].

    Héraldique

    Blasonnement :
    De sinople à une rivière d’argent en fasce, accompagnée de quatre fleurs de lys du même, deux en chef et deux en pointe[41],[42].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 66 personnes, dont 4 chômeurs[43] (chiffre en baisse fin 2011[44]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (49 sur 62)[45] et travaillent majoritairement hors de la commune (51 actifs sur 62)[45].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait trois établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[46].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est très faible en 2010 et couvert par le secret statistique. Il était de trois en 2000[47], de six en 1988[48]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin[47]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a augmenté malgré la baisse du nombre d’exploitations, de 494 ha à 502 ha[48].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait un seul établissement, n’employant aucun salarié[46].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait huit établissements (avec le seul emploi salarié de la commune), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement)[46].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec plus entre un et cinq touristes accueillis par habitant[49], malgré une faible capacité d'hébergement[50]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[55] : au nombre de 37, elles représentent 40 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 12 (soit le tiers) possèdent plus d’un logement[56],[53].

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945   Marcel Mayenc[57]    
             
    avant 2005 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Marie-José Magaud[58],[59] DVD Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Entrages fait partie :

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

    En 2019, la commune comptait 102 habitants[Note 3], en diminution de 8,93 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    321330300310277298296317298
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    306274270269256255259212480
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    201198166165104981018289
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    90717568659285111115
    2012 2017 2019 - - - - - -
    114104102------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    36 feux6 feux

    L’histoire démographique d’Entrages, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure jusqu’en 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[64]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1980. Depuis, la population a doublé.

    Le bond que fait la population en 1891 est dû à la construction de la ligne de chemin de fer de Nice à Digne, avec creusement d'un tunnel dans la clue de Chabrières.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Pons d'Entrages.

    Le bâtiment appelé « château » est une résidence campagnarde, construit en 1782, au milieu du village. Il est ensuite occupé par la mairie[65].

    L’église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Pons[66] et sous le patronage de saint Julien[23], aurait été construite en 1619 (sans certitude[66]), et entièrement restaurée en 1850, dans le même style classique. Elle possède deux travées ; le chœur est à trois pans à l’intérieur, qui se prolongent en trois compartiments dans la voûte. Le clocher est construit contre le chœur[67]. Sa cloche, qui vient de la chapelle du Barry, date du début du XVIIe siècle (classée[68]).

    La chapelle Notre-Dame-du-Barry (à l’origine Notre-Dame-de-Consolation), sur la colline d’Entrages, est en ruines[23]. La chapelle Saint-Joseph de Chabrières, hameau situé dans une vallée éloignée, existe depuis le XVIIe siècle[23]. La chapelle Saint-Pierre, aux Courties, vient d’être restaurée. Mal datée, elle a plusieurs siècles d’existence[23].

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Chandre (1875-1954), né à Entrages, anarcho-syndicaliste de La Seyne-sur-Mer

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
    • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
    • Hélène Vésian (en collaboration avec Évelyne Falvard et Claude Gouron), Châteaux et bastides en Haute Provence aux XVIe siècle, XVIIe et XVIIIe siècles, Avignon, Aubanel, , 166 p. (ISBN 2-7006-0145-9)
      Le château d'Entrages, p. 119 à 120

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Roger Brunet, « Cantons de Digne-les-Bains », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013.
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 (non-paginé), Relié (ISBN 2-7399-5004-7).
    3. Chemins de fer de Provence, Horaires Nice — Annot — Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012.
    4. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    5. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 20 juillet 2012.
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96.
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
    8. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 20 juillet 2011.
    9. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Entrages », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 20 juillet 2012.
    10. BRGM, « fiche 40184 », Sisfrance, consulté le 20 juillet 2012.
    11. Ernest Nègre, Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne).. Notice 27030, p. 1489-1490.
    12. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 26.
    13. Fénié, op. cit., p. 87 et 104.
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22.
    22. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 173.
    23. Daniel Thiery, « Entrages », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 21 décembre 2010, consulté le 20 juillet 2012.
    24. Guichard, Digne, t. II, p. 119
    25. Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 446
    26. Guichard, Digne, t. II, p. 111
    27. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 422.
    28. André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 154.
    29. Lombard, p. 167.
    30. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
    31. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
    32. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    33. Labadie, op. cit., p. 16.
    34. Labadie, op. cit., p. 18.
    35. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012.
    36. Ribot-Sarfati, op. cit., p. 239.
    37. Jacqueline Ribot-Sarfati, « Camps d'internement et de déportation des juifs dans les Basses-Alpes, de la guerre aux occupations italienne et allemande (1939-1944) », in Robert Mencherini (directeur), Provence-Auschwitz : de l'internement des étrangers à la déportation des juifs (1939-1944), Aix-en-Provence : Publications de l'Université de Provence, 2007 (ISBN 978-2-85399-693-8), p. 238.
    38. Robert Mencherini, « De la Galaxie des Milles aux rafles de juifs en Provence », in Robert Mencherini (directeur), Provence-Auschwitz : de l'internement des étrangers à la déportation des juifs (1939-1944), Aix-en-Provence : Publications de l'Université de Provence, 2007. (ISBN 978-2-85399-693-8), p. 26.
    39. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe-XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59.
    40. Paul Minvielle, « La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture », Méditerranée, 107 | 2006, p. 77.
    41. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994.
    42. Banque du Blason.
    43. Insee, Dossier local - Commune : Entrages, p. 5 (mis à jour le 28 juin 2012).
    44. Insee, Dossier local, p. 8.
    45. Insee, Dossier local, p. 7.
    46. Insee, Dossier local, p. 16.
    47. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio).
    48. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio).
    49. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6.
    50. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7.
    51. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11.
    52. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 16.
    53. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio).
    54. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32.
    55. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44.
    56. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17.
    57. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
    58. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Cruis à Hospitalet(L’) (liste 3), consulté le 8 mars 2013.
    59. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
    60. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    61. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    62. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    63. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    64. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
    65. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 267.
    66. Raymond Collier, op. cit., p. 233.
    67. Raymond Collier, op. cit., p. 379.
    68. Arrêté du 20 juillet 2000, Notice no PM04000767, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 8 novembre 2008.
    • Portail des communes de France
    • Portail des Alpes-de-Haute-Provence
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.