Eyraud-Crempse-Maurens

Eyraud-Crempse-Maurens est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée le sous le statut de commune nouvelle et regroupe les anciennes communes de Laveyssière, Maurens, Saint-Jean-d'Eyraud et Saint-Julien-de-Crempse.

Eyraud-Crempse-Maurens
De haut en bas et de gauche à droite :
Le lavoir et la mairie annexe de Laveyssière ;
l'église de Maurens ;
l'église de Saint-Jean-d'Eyraud ;
l'église de Saint-Julien-de-Crempse.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire
Mandat
Alain Ollivier
2020-2026
Code postal 24140 et 24130
Code commune 24259
Démographie
Population
municipale
1 572 hab. (2019)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 05″ nord, 0° 29′ 06″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 188 m
Superficie 50,51 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord central
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Eyraud-Crempse-Maurens
Géolocalisation sur la carte : France
Eyraud-Crempse-Maurens
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Eyraud-Crempse-Maurens
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Eyraud-Crempse-Maurens
Liens
Site web www.eyraud-crempse-maurens.fr

    Géographie

    Généralités

    La commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens regroupe les communes de Laveyssière, Maurens, Saint-Jean-d'Eyraud et Saint-Julien-de-Crempse[1]. Son chef-lieu se situe au bourg de Maurens.

    Communes limitrophes

    Eyraud-Crempse-Maurens est limitrophe de dix autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Eyraud-Crempse-Maurens est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

    Carte géologique d'Eyraud-Crempse-Maurens.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 48 m et 188 m[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Landais, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (206 m au sud de Vallereuil). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[9]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 50,51 km2[11],[Note 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 853 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[20] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[21],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[22], à 13,1 °C pour 1981-2010[23], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Eyraud-Crempse-Maurens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre les bourgs de Laveyssière, Maurens, Saint-Jean-d'Eyraud et Saint-Julien-de-Crempse proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits détaillés sur cet article, sur celui-ci, sur cet autre et sur celui-là.

    Histoire

    Eyraud-Crempse-Maurens est une commune nouvelle créée le pour une prise d'effet au [30]. À cette date, les quatre communes fondatrices deviennent commune déléguée.

    Politique et administration

    Liste des communes fondatrices
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Maurens
    (siège)
    24259 CC Isle et Crempse en Périgord 22,58 1 047 (2016) 46
    Laveyssière 24233 CC Isle et Crempse en Périgord 6,7 139 (2016) 21
    Saint-Jean-d'Eyraud 24427 CC Isle et Crempse en Périgord 10,05 183 (2016) 18
    Saint-Julien-de-Crempse 24431 CC Isle et Crempse en Périgord 11,18 231 (2016) 21

    Rattachements administratifs et électoraux

    Les quatre communes initiales dépendent de l'arrondissement de Périgueux et du canton du Périgord central.

    Intercommunalité

    Les quatre communes initiales dépendent de la même intercommunalité : la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.

    Administration municipale

    Pendant une période courant jusqu'au prochain renouvellement des conseils municipaux (prévu en 2020), le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[30] (15 pour Maurens, 11 pour Laveyssière, 11 pour Saint-Jean-d'Eyraud et 11 pour Saint-Julien-de-Crempse, soit un total de 48). Le maire de la nouvelle commune est élu début 2019. Les maires des anciennes communes deviennent maires délégués de celles-ci.

    La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux auraient dû être élus en 2020[31]. Cependant, s'agissant du premier renouvellement du conseil municipal d'une commune nouvelle, le nombre de conseillers élus est celui de la strate supérieure[32], soit vingt-trois[33].

    Liste des maires

    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    janvier 2019
    (réélu en mai 2020[34])
    En cours Alain Ollivier SE Ancien maire de Maurens (2014-2018)
    Conseiller départemental depuis 2021

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Eyraud-Crempse-Maurens relève[35] :

    Population et société

    Démographie

    Au , le territoire correspondant à la commune d'Eyraud-Crempse-Maurens dans son périmètre de 2019 était peuplé de 1 595 habitants[36].

    Économie

    Emploi

    En 2016, sur le territoire correspondant à Eyraud-Crempse-Maurens dans sa configuration de 2019[37], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentaient 718 personnes, soit 44,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs s'élevait à 93 et le taux de chômage de cette population active s'établissait à 12,9 %.

    Établissements

    Au , sur ce même territoire, la commune comptait 127 établissements[38], dont soixante-sept au niveau des commerces, transports ou services, vingt-six dans la construction, dix-sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et huit dans l'industrie[39].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[17].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. « Commune d'Eyraud-Crempse-Maurens (24259) », sur le Code officiel géographique de l'Insee (consulté le ).
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique d'Eyraud-Crempse-Maurens » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Eyraud-Crempse-Maurens », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « la Double et le Landais-repères géographiques », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait de l'unité de paysage la Double et le Landais », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Eyraud-Crempse-Maurens », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    19. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    20. « Station météofrance Bergerac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    21. « Orthodromie entre Eyraud-Crempse-Maurens et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    24. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    27. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. « Arrêté portant création de la commune nouvelle Eyraud-Crempse-Maurens » [PDF], sur Préfecture de la Dordogne, Recueil des actes administratifs de la Dordogne, (consulté le ), p. 42-46.
    31. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 19 septembre 2020.
    32. [PDF] La loi « Communes Nouvelles » expliquée aux élus Qu'est-ce qui change ?, août 2019, p. 3.
    33. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.
    34. Bruno Boucharel, « Marie-Rose Veyssière réélue », Sud Ouest édition Dordogne, 13 juillet 2020, p. 25.
    35. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    36. Populations légales 2017 - Commune d'Eyraud-Crempse-Maurens (24534), Insee, consulté le 31 décembre 2019.
    37. Dossier complet - Commune d'Eyraud-Crempse-Maurens (24259) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 21 octobre 2019.
    38. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    39. Dossier complet - Commune d'Eyraud-Crempse-Maurens (24259) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 21 octobre 2019.
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