Famille el-Assad

La famille el-Assad (ou al-Assad, en arabe : عَائِلَة الْأَسَد ʿāʾilat al-ʾAsad) parfois surnommée « clan Assad », dirige la Syrie depuis qu'Hafez el-Assad est arrivé au pouvoir en 1971 à la suite d'un coup d’État et a établi un régime autoritaire à totalitaire sous le contrôle du parti Baas. Après sa mort en 2000, son fils Bachar lui succède, grâce à une modification de la constitution syrienne[1].

Famille el-Assad

Les Assad sont originaires de Qardaha, à l'est de Lattaquié dans le nord-ouest de la Syrie. Ils sont de confession alaouite et appartiennent à la tribu Kalbiyya[2]. Le nom de famille remonte à 1927, quand Ali Sulayman change son nom de famille en « el-Assad », arabe pour « le lion ». Tous les membres de la famille élargie Assad descendent d'Ali Sulayman et de sa deuxième épouse Naissa, qui viennent d'un village des montagnes d'An-Nusayriyah[3].

La religion de la famille el-Assad est une branche de l’Islam chiite, ils sont alaouites. Le pouvoir syrien est, depuis 1971, concentré dans les mains de cette minorité religieuse. Cependant avec la guerre civile syrienne, une partie de la communauté alaouite prend ses distances avec le régime Assad[4].

Les liens familiaux sont très importants dans la politique syrienne. Plusieurs membres de la famille proche de Hafez el-Assad et Bachar el-Assad ont occupé et occupent des postes importants au sein du gouvernement, de l'armée et des services de renseignement[5],[6],[7].

Origine

La famille Assad descend de Sulayman el-Wahhish, le grand-père de Hafez, qui vivait dans les montagnes du nord de la Syrie dans le village de Qardaha. Les habitants l'auraient surnommé Wahhish, arabe pour « bête sauvage », parce qu'il était physiquement fort et bon combattant. El-Wahhish reste le nom de famille jusqu'aux années 1920[4] quand il est changé en el-Assad, arabe pour « le lion ». En raison de sa force et de son adresse au tir, Sulayman est reconnu dans son village. Au début de la Première Guerre mondiale, le gouverneur ottoman du Vilayet d'Alep envoie des troupes dans la région pour collecter des impôts et rassembler des recrues. Les troupes auraient été repoussées par Sulayman et ses amis armés seulement de sabres et de vieux fusils[8]. Parce que Sulayman était respecté, il était un médiateur local entre les familles en querelle. Il était également l'un des chefs locaux qui étaient les dirigeants de facto de la région. Les chefs des familles puissantes assuraient la protection de leurs voisins et en retour gagnaient en loyauté et respect[9].

Changement de nom de famille

Le père de Hafez al-Assad, Ali Sulayman el-Assad (1875–1963) a hérité de nombreuses caractéristiques de son père et devient très respecté parmi les habitants. Pour ses réalisations, il est surnommé el-Assad, « le lion », par les habitants[10]. Il a fait de son surnom un nom de famille en 1927[11]. Ali Sulayman se marie deux fois et a onze enfants sur plus de trois décennies. Sa première épouse Sa'ada est originaire du district de Haffeh. Ils avaient trois fils et deux filles. Sa deuxième épouse, Na'isa, a vingt ans de moins que lui. Elle est la fille d'Uthman Abbud du village d'Al-Qutailibiyah, une douzaine de kilomètres plus haut sur la montagne. Ils ont une fille et cinq fils. Hafez naît le 6 octobre 1930, il est le quatrième enfant[12].

La famille de Hafez

Hafez el-Assad

Le président Hafez el-Assad avec sa famille au début des années 1970. De gauche à droite : Bachar, Maher, sa femme Anisa Makhlouf, Majid, Bouchra et Bassel.
  • Hafez el-Assad (1930-2000). Président de la Syrie de 1971 à 2000.
    Anisa Makhlouf (1930-2016), épouse de Hafez et ancienne Première dame[13].
    • Bouchra el-Assad, meurt en bas âge avant 1960[14].
    • Bouchra el-Assad (née en 1960), pharmacienne, mariée et a cinq enfants avec[15]
      le général Assef Shawkat (1950-2012), ancien chef adjoint d'état-major de l'armée syrienne et ancien chef du renseignement militaire, tué le 18 juillet 2012 dans un attentat à Damas.
    • Bassel el-Assad (1962–1994), candidat prévu à la succession de son père, mais il décède dans un accident de voiture[16].
    • Bachar el-Assad (né en 1965), président de la Syrie depuis 2000. Avant la mort de Bassel, il était ophtalmologiste. Il est marié à Asma el-Assad (née en 1975), Première dame de Syrie qui joue un rôle public de premier plan et tire d'énormes profits via les associations humanitaires[17]. Avant d'être mariée, elle était banquière d'investissement. Ils ont trois enfants[6].
    • Majid el-Assad (1966-2009), ingénieur électricien avec des antécédents signalés de graves problèmes mentaux[réf. nécessaire]. Décédé après une longue maladie non précisée[18],[19],[20] à Damas le 12 décembre 2009. Marié à Ru'a Ayyoub (née en 1976), ils n'avaient pas d'enfants[21].
    • Maher al-Assad (né en 1967), commandant de la Garde républicaine, également connue sous le nom de Garde présidentielle, et de la quatrième division blindée d'élite de l'armée, qui, avec la police secrète syrienne, forme le noyau des forces de sécurité du pays[22]. Il est également membre du commandement central du parti Baas. Il est marié et a deux filles[23]. Il aurait été gravement handicapé lors d'un attentat à la bombe en 2012 à Damas pendant la guerre civile syrienne[24],[25]. Il a frappé Assef Shawkat à l'estomac en octobre 1999, lors d'une dispute. Maher est également connu comme le plus impitoyable de la famille el-Assad, avec une personnalité agressive et incontrôlable. Il est impliqué dans de nombreux massacres de la guerre civile syrienne[26],[7].

Frères et sœurs de Hafez

Jamil el-Assad

Rifaat al-Assad et Hafez au début des années 80
  • Jamil el-Assad (1932-2004), parlementaire et commandant d'une milice, politiquement marginalisé des années avant sa mort[6]. Parmi ses enfants :
    • Mundhir (ou Munzer) el-Assad (né en 1961). Il est arrêté en 2005 à l'aéroport de Beyrouth alors qu'il entre au Liban. Il aurait été impliqué dans le trafic d'armes vers les insurgés irakiens[27]. En 2011, l'UE le sanctionne pour sa participation de ses milices chabbiha dans la répression des manifestants pendant la guerre civile syrienne[23],[28].
    • Fawaz el-Assad (1962-2015), considéré comme le premier vrai chabbiha, à l'origine du sens connu aujourd'hui au mot chabbiha et au concept de « tashbeeh » (le fait d'agir comme un voyou)[29]. Il est sanctionné en 2011 par l'UE pour être impliqué avec la milice chabbiha dans la répression violente des manifestants pendant la révolution puis la guerre civile syrienne.
    • Une de ses filles est mariée à Yarob Kanaan, dont le père est :
      Ghazi Kanaan (1942-2005) qui s'est probablement suicidé en 2005, pendant son mandat de ministre de l'Intérieur. Les Kanaans viennent de la tribu Kalabiyya[30].

Rifaat el-Assad

  • Rifaat al-Assad (né en 1937). Ancien chef de la sécurité et puissant commandant des compagnies de défense, responsable du massacre de Tadmor et du massacre de Hama en 1982. Après avoir tenté un coup d'État en 1987 contre son frère Hafez, il s'exile en France puis vit à Londres[31]. Il est condamné pour « blanchiment en bande organisée de détournement de fonds publics syriens »[32]. Il a quatre épouses :
    - Amira el-Assad, une cousine[30]
    - Sana' Makhlouf, de la belle-famille de Hafez
    - Rajaa Bakrat, d'une riche famille sunnite damascène
    - Lina al-Khayer, belle-sœur du défunt roi saoudien Abdallah ben Abdelaziz
    Rifaat a un certain nombre d'enfants issus de ces mariages, notamment :
    • Ribal el-Assad, né en 1975, qui vit à l'étranger depuis l'âge de neuf ans, actuellement aux États-Unis. Dans une interview en 2010, il nie l'implication de son père dans le massacre de Hama ainsi les liens de sa famille avec Abdel Halim Khaddam ou Ghazi Kanaan.
    • Siwar el-Assad, né en 1975
    • Somar el-Assad, soutient activement son père dans son opposition à Bachar
    • Lamia, mariée à 'Ala al-Fayad, le fils de Shafiq el-Fayad, ancien général syrien[27] ,[33].
    • Mudar el-Assad, marié à May Haydar, fille du multimillionnaire syrien Muhammad Haydar[34].
    • Tumadhir, marié à Mu'ein Nasef Kheir Bek, également de la tribu Kalabiyya et apparenté à Mohammed Nasif Kheirbek, qui est indirectement liée par le mariage et le sang à Abd al-Halim Khaddam, Rafik Hariri et à la famille el-Atassi, influente famille de Homs.

Famille Shalish

  • La sœur de Hafez el-Assad s'est mariée dans la famille Shalish, famille qui, par l'intermédiaire du cousin paternel, le général Dhu al Himma al-Shalish, maintient un niveau d'influence important dans le gouvernement de Bachar el-Assad. Les Shalish sont principalement actifs dans les secteurs de l'automobile et de la construction. Les renseignements américains signalent également que la famille Shalish est engagée dans un large éventail d'activités illicites, notamment la contrebande et le blanchiment d'argent[35].
    • le général Dhu al-Himma Shalish (né en 1956), cousin de Bachar el-Assad, chef de la sécurité présidentielle, il fait partie du cercle restreint de la direction du gouvernement de Bachar el-Assad[7],[36]. Il est sanctionné par le gouvernement américain pour avoir fourni des armes à Saddam Hussein et à son gouvernement[37]. Le 24 juin 2011, l'UE le sanctionne pour sa participation aux violences contre des manifestants[38].
      • Asef Isa Shalish, neveu de Dhu al-Himma, directeur de SES, entreprise impliquée dans le commerce d'armes avec l'Irak et l'Iran[18] ,[33],[39].
    • Riyad Shalish est un cousin de Bachar el-Assad et le directeur de l'organisation gouvernementale de construction Military Housing Establishment, qu'il a réussi à transformer dans les années 1990 en sa propre entreprise. Il a fait fortune dans la construction et la passation de marchés en Syrie impliquant des projets à grande échelle financés par d'autres États arabes. Le 24 juin 2011, l'UE le sanctionne pour avoir financé le régime afin de réprimer les manifestants[40].

Ahmed el-Assad

  • Ahmed el-Assad, est un demi-frère aîné de Hafez el-Assad (de la première épouse d'Ali Sulayman, Sa'ada)[41].
    • Anwar el-Assad,
      • Hilal el-Assad, était le président de la Syrian Arabian Horse Association. Hilal est tué le 22 mars 2014 lors de la bataille pour un poste frontalier avec la Turquie dans le nord de Lattaquié.
        • Suleiman el-Assad, le fils de Hilal, arrêté en août 2015 après avoir prétendument tué un colonel en congé dans un épisode de « rage au volant » à Lattaquié[42].
      • Hael el-Assad, chef de la police militaire de la 4e division blindée de l'armée, dont le commandant officiel est le général Ali Ammar, mais dont le commandant de facto est Maher el-Assad. Il est également le directeur de la prison dans laquelle Maher el-Assad maintient ses prisonniers personnels hors de la juridiction de l'État.
      • Haroun el-Assad, est un élu municipal du village de Qardaha.
      • Daad el-Assad, est mariée au général Zouheir el-Assad, né en 1958, et cousin éloigné. Le général Zouheir el-Assad commandait le 90e régiment, une unité d'environ 10 000 hommes, chargée de protéger la capitale.
        • Karam el-Assad, dirige un groupe de chabbiha, avec lequel il a mené un assaut contre les manifestations pacifiques pendant la « nuit du destin ». L'agression a fait deux morts et des dizaines de blessés.

Ibrahim el-Assad

  • Ibrahim al-Assad, est un demi-frère aîné de Hafez el-Assad de la première épouse d'Ali Sulayman, Sa'ada. Il est marié à Umm Anwar qui a repris l'entreprise de contrebande de son fils Malek[43].
    • Malek al-Assad a été le premier passeur connu de la famille Assad.

À propos des frères et sœurs de Hafez décédés tôt : Bayat, Bahijat et une sœur inconnue, sur lesquels très peu d'information sont connues[3].

Les frères et sœurs d'Anisa Makhlouf

Famille Makhlouf

Les Makhlouf appartiennent à la tribu alaouite Haddad[30],[44] Hafez et Rifaat sont liés par le mariage aux Makhloufs. La famille Makhlouf, est passée de débuts modestes pour devenir le conseiller financier de Hafez el-Assad après que l'ancien président ait épousé une sœur Makhlouf. La famille, dirigée par Mohammad Makhlouf, a établi un vaste empire financier dans les secteurs des télécommunications, de la vente, des banques, de la production d'électricité, du pétrole et du gaz[35]. La richesse de la famille est estimée en 2010 à au moins cinq milliards de dollars[18],[45].

  • Muhammad Makhlouf (né en 1932), a fait fortune, tant par la gestion de sociétés d'État que par le secteur privé[46]
    • Rami Makhlouf (né en 1969), homme d'affaires et principal propriétaire de SyriaTel[18]. Selon le Financial Times, il contrôlerait jusqu'à 60% de l'économie du pays grâce à son réseau d'intérêts commerciaux qui comprennent les télécommunications, le pétrole et le gaz, la construction, les banques, les compagnies aériennes et la vente au détail. Il est considéré comme la branche commerciale du régime Assad[23]. Des sources du gouvernement américain rapportent que Rami Makhlouf a utilisé les services de sécurité syriens et sa relation personnelle avec le président Assad pour menacer et voler des entreprises prometteuses à d'autres hommes d'affaires[35]. Il est considéré comme l'homme le plus riche de Syrie avec près de 5 milliards de dollars[47].
    • Col. Hafez Makhlouf (1971), directeur adjoint de la Direction générale de la sécurité et chef du renseignement de la branche de Damas[48],[49],[50],[51]. Il travaille sous Ali Mamlouk mais jouit d'une influence beaucoup plus grande sur son cousin, Bachar el-Assad. Avec Maher el-Assad, Assef Chaoukat et Dhu al-Himma Shalish, il forme le cercle proche du président[52].
    • Iyad Makhlouf (né en 1973), jumeau d'Ihab Makhlouf, officier de la Direction générale de la sécurité. L'UE le sanctionne pour sa participation aux violences contre la population civile pendant la guerre civile syrienne[28].
    • Ihab Makhlouf (né en 1973), jumeau d'Iyad, vice-président de SyriaTel et gérant de la société américaine de Rami Makhlouf. L'UE le sanctionne pour avoir financé le régime Assad et permis la violence contre les manifestants. Il serait responsable des unités de tireurs d'élite utilisées pour tirer sur les manifestants lors du soulèvement[53].
  • Fatma Makhlouf, sœur d'Anisa Makhlouf, mariée à Alaa Najib :
    • Atef Najib, ancien chef de la direction de la sécurité politique à Deraa[54]. L'UE le sanctionne pour sa participation aux violences contre les manifestants au printemps 2011.
  • Le général Adnan Makhlouf, cousin germain d'Anisa, ancien commandant de la garde républicaine[55]

Les cousins d'Hafez

  • Namir el-Assad, aurait établi avec Rifaat al-Assad dans les années 80 la chabbiha qui contrôlait les réseaux de contrebande organisés, ancrée dans le port de Lattaquié[56].
  • Adnan el-Assad, chef de la milice Struggle Companies à Damas[57].
  • Muhammad Tawfiq el-Assad, un autre dirigeant des Struggle Companies. Il est tué dans un conflit avec une personne puissante sur le contrôle dans la région d'al-Qerdaha de la province de Lattaquié, le 14 mars 2015[58].
    • Hussein Tawfiq al-Assad, fils de Muhammed. Il reprend le réseau criminel de son père et le réorganise en une unité paramilitaire, les Lions de Hussein[59].
  • Gen. Shafiq Fayyad, cousin de Hafez par sa tante dans le village d'Ayn al-Arus à Jableh. Commandant de la 7e division d'infanterie mécanisée 1973-1978[60]. Commandant de la 3e division blindée depuis 1978[61]. Aurait été frappé d'incapacité en 1991-1992 en raison d'une crise cardiaque. Batatu le décrit comme un général de corps d'armée.

D'autres proches

  • Numeir el-Assad, cousin au deuxième degré des enfants de Hafez, dirigeait les Chabiha à Lattaquié[6]
  • Nizar el-Assad, un cousin de Bachar el-Assad. Il était à la tête de la société Nizar Oilfield Supplies. Il est sanctionné par l'UE pour avoir été très proche des principaux responsables gouvernementaux et pour avoir financé les chabbiha dans la région de Lattaquié[38]
  • Fawaz el-Assad, neveu de Hafez, chef de chabiha[62]
  • Mundhir el-Assa, neveu de Hafez, chef de chabbiha[62].

Activités

La famille Assad, régulièrement qualifiée de clan, notamment en raison de son fonctionnement népotique et des relations de rivalités et de corruption internes qui lui vaut parfois le qualificatif de mafia ou de réseau mafieux. Les membres du clan Assad sont essentiellement impliquée dans la politique, dans les services de renseignement syriens, dans l'armée et les milices chabihas, ainsi que dans diverses activités lucratives, notamment la production et le trafic de captagon, qui s'accentue dès 2011, ce qui vaut au clan  ou au « régime Assad »  d'être considéré comme « au cœur d'un cartel », ou qualifié de cartel de la drogue en soi[63],[64],[65],[66],[67],[68],[69],[70],[64],[63],[71].

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Bibliographie

  • Sonia Alianak, Middle Eastern Leaders and Islam: A Precarious Equilibrium, Peter Lang, (ISBN 9780820469249)
  • Tom Cooper, Syrian Conflagration. The Civil War 2011–2013, Solihull, Helion & Company Limited, (ISBN 978-1-910294-10-9)
  • Patrick Seale, Asad: The Struggle for the Middle East, University of California Press, (ISBN 9780520069763, lire en ligne)
  • Kathy A. Zahler, The Assads' Syria, Twenty-First Century Books, (ISBN 9780822590958)

Liens externes

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