Favars

Favars est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Favarois.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Favard et Favart.

Favars

Le château (privé).

Héraldique
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Tulle
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tulle Agglo
Maire
Mandat
Bernard Jauvion
2020-2026
Code postal 19330
Code commune 19082
Démographie
Gentilé Favarois / Favaroise
Population
municipale
1 097 hab. (2019 )
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 15′ 51″ nord, 1° 40′ 43″ est
Altitude Min. 317 m
Max. 486 m
Superficie 11,88 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brive-la-Gaillarde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naves
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Favars
Géolocalisation sur la carte : France
Favars
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Favars
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Favars

    Géographie

    Localisation

    Commune arrosée par la Couze et le Maumont Blanc qui y prennent leur source.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 289 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tulle », sur la commune de Tulle, mise en service en 1957[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 229,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Favars est une commune rurale[Note 5],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tulle, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[17] et 21 889 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,5 %), forêts (34,3 %), prairies (17,8 %), zones urbanisées (7,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Une église a été construite par l'abbaye de Beaulieu à la fin du IXe siècle, aujourd'hui disparue. La seigneurie était sous la suzeraineté de l'abbaye dès le Xe siècle.

    Héraldique

    Blason
    D'or à un plant de deux tiges de fèves de sinople, au franc-canton coticé de douze pièces d'or et de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 décembre 2010[23] Jean-Paul Desnots Apparenté PCF démissionne le 9 octobre 2010
    décembre 2010 en cours Bernard Jauvion PCF Retraité

    Jumelage

    Démographie

    La mairie.
    Le monument aux morts.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2019, la commune comptait 1 097 habitants[Note 7], en augmentation de 7,44 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    521564511614664651702733719
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    705642630597597602641627657
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    684704727604559508518471429
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4334195587729028369269521 021
    2018 2019 - - - - - - -
    1 0871 097-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Architecture sacrée

    Architecture civile

    • Ruines de l'ancien château ; tour XIIe siècle.
    • Château du XVIIe siècle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Tulle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Favars et Tulle », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Tulle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Favars et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Tulle », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
    24. « Partnergemeinden von Schopfloch » Site web du bourg de Schopfloch, consulté le 23 février 2017.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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