Faverges-de-la-Tour

Faverges-de-la-Tour est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Faverges-de-la-Tour

Le château de Faverges-de-la-Tour.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Vals du Dauphiné
Maire
Mandat
Jean-Marc Damais
2020-2026
Code postal 38110
Code commune 38162
Démographie
Population
municipale
1 464 hab. (2019 )
Densité 191 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 31″ nord, 5° 31′ 28″ est
Altitude 394 m
Min. 285 m
Max. 432 m
Superficie 7,67 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Tour-du-Pin
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Tour-du-Pin
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Faverges-de-la-Tour
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Faverges-de-la-Tour
Géolocalisation sur la carte : Isère
Faverges-de-la-Tour
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Faverges-de-la-Tour
Liens
Site web www.favergesdelatour.fr

    La commune de Faverges-de-la-Tour est adhérente à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné depuis le et ses habitants sont dénommés les Favergeois[1].

    Géographie

    Situation et description

    Le territoire de Faverges-de-la-Tour est situé dans la partie septentrionale du département de l'Isère au nord-est de l'agglomération de La Tour-du-Pin.

    Communes limitrophes

    Communes de Faverges-de-la-Tour

    • Les Bruyères

    Géologie

    Faverges-de-la-Tour se situe à l'est de la plaine de Lyon et plus particulièrement sur la bordure occidentale du plateau du Bas-Dauphiné qui recouvre toute la partie iséroise où il n'y a pas de massif montagneux. Le plateau se confond donc avec la micro-région du Nord-Isère, région qui est composée essentiellement de collines de basse ou moyenne altitude et de longues vallées et plaines. L'ouest de ce secteur correspond à la plaine lyonnaise.

    Les glaciations qui se sont succédé au cours du Quaternaire sont à l'origine du modelé actuel de cette région, les produits antéglaciaires restant profondément enfouis sous les dépôts d'alluvions liés à l'écoulement des eaux lors de la fonte des glaces[2].

    Climat

    Le secteur du Nord-Isère présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons.

    Les étés sont généralement chauds et connaissent de fréquents orages. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqué par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes froides.

    Hydrographie

    • Ruisseau du Pissoud.

    Forêts

    • Gorge du Merle.

    Voies de communication et transports

    La route nationale 75 est une ancienne route nationale française reliant Tournus et Bourg-en-Bresse à Sisteron, par Grenoble. Cette route, qui a été déclassée en RD 1 075 en 2006 longe la partie orientale du territoire communal (hameau du Bourg) et permet de relier l'agglomération de Grenoble vers le sud et de Bourg-en-Bresse, vers le nord.

    Route de Faverges (D16L) entre La Chapelle-de-la-Tour et Faverges-de-la-Tour

    Urbanisme

    Typologie

    Faverges-de-la-Tour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Tour-du-Pin, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[7] et 38 657 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44 %), terres arables (26,9 %), forêts (15,9 %), zones urbanisées (13,2 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    • Grand Champ
    • Le Pressoir
    • Le Flavay
    • Le Chanat
    • Clos Bournet
    • Le Château
    • Le Pré Bourg
    • Le Véronin
    • Le Pissou et Dième
    • Cassejoie
    • Le Boissony
    • Le Mollard
    • Châtenay
    • Les Fosses
    • Les Sarrets
    • Les Baladières
    • La Ranche
    • Châteauvieux
    • Le Laca
    • Les Communes
    • Pierre Taille
    • Le Boissonet
    • Le Varvotier
    • Le Bois
    • Les Bruyères
    • Le Traversoud
    • Le Peyronnet
    • La Molette
    • Chandriat
    • Palivoux
    • Le Clos et Champrau
    • Petit Taillis et Tournesac
    • La Ruat

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Faverges-de-la-Tour est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].

    Terminologie des zones sismiques
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Autres risques

    Canicule

    Toponymie

    • Faverges : Du mot latin Făbrĭca, avec métathèse, « atelier d'artisan », à l'origine de notre « fabrique », a principalement désigné une forge .
    • La finale de La Tour provient de la proximité de la commune avec celle de La Tour-du-Pin, principale ville de la région[14].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité, le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.

    Moyen Âge

    Au milieu du XIVe siècle, Faverges est appelé Fabricas[15]. Avant la révolution française le village était alors nommé Saint-Barthélémy de Faverges. Avec les villages de Corbelin et Veyrins ils étaient rassemblés depuis 1230 sous l'autorité de la famille châtelaine des De Virieu, logeant au château du village.

    Époque contemporaine

    Dans la période révolutionnaire, en 1790, les De Virieu quittent le château qui passe aux mains de M. Sébastien Marion. Veyrins et Faverges demandent leur séparation et la constitution de plein exercice, ce qui leur est accordé.

    Politique et administration

    Administration municipale

    • Maire : Jean-Marc Damais
    • 1ère Adjointe : Gisèle Gaudet
    • 2ème Adjoint : Éric Rabatel
    • Conseillers Municipaux : Mickaël Monin; Anne-Sophie Revenu-Magotte; Christophe Raineri; Chantal Majo; Sébastien Serotiuk; Karine Serinda Alain Gentil; Wanda Simonutti; Olivier Verger.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 avril 2012 Thierry Semanaz    
    2012 2020 Daniel Cézard PS Retraité de l'enseignement[16]
    2020 En cours Jean-Marc Damais    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2019, la commune comptait 1 464 habitants[Note 2], en augmentation de 16,1 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8319489191 1301 2461 2371 2871 3231 264
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3171 2621 2881 3071 2771 2431 2231 2051 103
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 032922902755733794764740713
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7206757318181 0001 1071 2651 2871 252
    2017 2019 - - - - - - -
    1 4451 464-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Les Enseignants :

    • École Maternelle (2 classes) : Christine Talon; Méline Poulet; Franck Würgel (directeur).
    • École Élémentaire Claude Cohen-Tannoudji (4 classes) : Raphaëlle Charvet; Cécile Chipier (directrice); Céline Le Derff; Flore Barat; Corinne Hilaire.

    Symboles

    Le Jaune.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité à la communautés de communes et du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Vie Associative

    • Associations Communale de Chasse Agrée (ACCA)
    • Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR)
    • Amicale des Donneurs de Sang La Bâtie-Faverges
    • Amicale des Sapeurs Pompiers La Bâtie-Faverges
    • Amicale du personnel communal
    • Association Sportive et Culturelle (ASC)
    • Basket Club Faverges Dolomieu (BCFD)
    • Club Assistance Radio Sécurité - C.A.R.S.E.C 38
    • Club du Bon Temps
    • Familles Rurales Association La Bâtie-Faverges
    • Boule Favergeoise
    • Comité des Fêtes
    • Comité Honneur à nos Aînés
    • Fédération Nationale des Anciens Combattants d'Algérie (FNACA)
    • Génération Favergeoise
    • Institut Chinois Nord Isère (ICNI)
    • Les Z'Emmêlés
    • Nicolas Trouillet Horse Show
    • Sou des Écoles
    • Sono Vénus Team
    • Takatapella
    • Vétérans La Bâtie-Faverges

    Cultes

    La communauté catholique et l'église paroissiale de Faverges-de-la-Tour (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[21].

    Économie

    La commune se situe dans les zones d'appellations suivantes, décernées par l'INAO :

    Culture et patrimoine

    Le château de Faverges-de-la-Tour

    Le lieu-dit Châteauvieux laisse penser qu'un ancien château se dressait à cet endroit[22]. Le château actuel comporte des vestiges du XVe, XVIIe et XVIIIe siècles. Sous la propriété de la puissante famille des De Virieu depuis 1230, il devient à la Révolution propriété de Sébastien Marion (1763-1837), magistrat à Grenoble. Ses successeurs sont André Marion, conseiller à la cour d'appel de Grenoble, préfet de l'Isère sous la seconde République. S'ensuit son fils Édouard Marion, député de Saint-Marcellin et en 1876-77, de La Tour du Pin. Il fut aussi membre du conseil général de l'Isère. C'est par un actes notarié de 1874 et 1875 qu'Édouard Marion cède le château ainsi que des bâtiments agricoles et 57 hectares de champs prés et bois, à Alexandre Gabriel Saint-Olive.

    Autres bâtiments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Faverges-de-la-Tour possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, nom des habitants des communes de l'Isère
    2. Site Persée L'isère préhistorique et protohistorique d'Aimé Bocquet, page 124
    3. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de La Tour-du-Pin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    14. André Planck, L'origine du nom des communes du département de l'Isère, édition L'atelier, 2006, (ISBN 2-84424-043-7), p. 243.
    15. Milieu du XIVe siècle, terrier Viton, terrier des Antonins de Bourgoin, Archives départementales du Rhône, ref 49 H 1150 fo 31
    16. « Résultats municipales 2020 à Faverges-de-la-Tour », sur lemonde.fr (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    21. Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne, consulté le 27 décembre 2020.
    22. Carte IGN Geoportail, 2019. https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=5.520639307732135,45.592673409456864&z=16&l0=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD:WMTS(1)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN25TOUR.CV::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

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