Flassan

Flassan est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ne doit pas être confondu avec Flassans-sur-Issole.

Flassan

Mairie et fontaine publique de Flassan.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Michel Jouve
2020-2026
Code postal 84410
Code commune 84046
Démographie
Gentilé Flassanais
Population
municipale
478 hab. (2019 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 59″ nord, 5° 14′ 33″ est
Altitude 437 m
Min. 337 m
Max. 1 058 m
Superficie 20,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pernes-les-Fontaines
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Flassan
Géolocalisation sur la carte : France
Flassan
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Flassan
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Flassan

    Ses habitants sont appelés les Flassanais et les Flassanaises[1].

    Géographie

    Petit village au pied du Mont Ventoux, au débouché de la combe de Canaud[2].

    Communes limitrophes de Flassan
    Bédoin
    Mormoiron Sault
    Villes-sur-Auzon

    Accès

    Le village est situé à 4,5 kilomètres de Villes-sur-Auzon, 5,4 de Bédoin et 6,5 de Mormoiron. On y accède par les RD 19 et 184.

    Relief

    Le mont Ventoux vu des toits de Flassan.

    La commune s'étend de la plaine de l'Auzon (altitude : 440 mètres) et remonte les pentes du mont Ventoux jusqu'à la Font d'Angiou. La chapelle Saint-Jean marque son altitude maximale à 1 050 mètres[2].

    Géologie

    Flassan, une des communes du piémont du Mont Ventoux

    Le terroir de la commune est en grande partie sur le piémont du Ventoux. C'est une zone calcaire détritique formée par l'érosion sur la partie basse de la commune et par gélifraction sur sa partie haute. Les carrières d'ocre font partie du même synclinal qui se retrouve à Rustrel et à Roussillon. Elles datent du crétacé et sont composées principalement de sables ocreux, de sables blancs et de cuirasses ferrugineuses.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].

    Hydrographie

    L'Auzon traverse le bas de la commune et sur les pentes du Mont Ventoux se trouve la source de la Font d'Angiou[2].

    Climat

    La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Flassan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,8 %), cultures permanentes (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones urbanisées (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Lieux-dits et écarts

    Un village médiéval, aujourd'hui disparu, s'était installé à proximité de la Font d'Angiou. C'était le plus haut village du Comtat Venaissin à 1 050 mètres d'altitude.

    Communes limitrophes

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Dans la combe de Canaud ont été mis au jour des vestiges épipaléolithiques, datés de - 8 000 ans, puis néolithiques (- 5 000 ans). Deux villæ gallo-romaines ont été fouillées, en 1950, sur la colline Saint-Pierre et ont livré des dolia vinaires. Le site des Brebonnets, en 1982, a permis la découverte d'une statue du couple Isis-Horus qui a été datée du début du IIIe siècle[12].

    Moyen Âge

    Le village s'est constitué autour du prieuré Notre-Dame, fondé en 1107 par les augustiniens de l'abbaye Saint-Ruf d'Avignon. Une charte du XIIe siècle indique qu'il était largement pourvu de terres et de vignes[12]. Ce fief devint une co-seigneurie au XIIIe siècle et l'un des pariers fut Barral des Baux à partir de 1254[13]. Sous la papauté d'Avignon, ce prieuré considérable fut inféodé à des prélats ou des cardinaux[12].

    Renaissance

    Le , cette seigneurie pontificale fut inféodée, par lettre bullée de Paul III, à Jean de Raxi. Il appartenait à une famille originaire de Corinthe et Clément VII l'avait fait venir et reçu à Rome dans sa Cour. Lors des guerres de religion, Fabrice Serbelloni, capitaine pontifical, en fit son capitaine-général. Jean de Raxi fut dès lors connu sous le sobriquet de Vieux-Flassan. Ce fief resta inféodé aux Raxi jusqu'à la fin XVIIe[14].

    Un siècle plus tard, Joseph Paul Guibert de Vaubonne (1645-1715), natif de Flassan, s'illustra en tant que capitaine de la cavalerie allemande aux côtés du Prince Eugène. Ses terres comtadines furent érigées en marquisat. Il mourut à Rome où la papauté l'avait appelé[14].

    Période moderne

    En 1692, ce fief fut érigé en marquisat en faveur de la famille Vaubonne. Pendant deux siècles, de 1587 à 1793, Flassan fut pourtant annexé à Mormoiron. Il fallut attendre le pour que Jean-Joseph Callet en devienne le premier magistrat[12].

    Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

    Napoléon 1er confirma définitivement la création de la commune le 21 prairial an XIII ()[12].

    Période contemporaine

    Pendant trois siècles, le moulin à huile rythma la vie de la commune. Construit en 1633, il ne ferma qu'en 1925[12].

    En 1939, Paul Coutelin qui venait de prendre la succession de son père propriétaire-viticulteur au quartier Saint-Pierre, décida d'innover. Il vendit dès lors son vin en bouteilles, étant le premier vigneron du Ventoux à délaisser la vente en vrac. Il prit sa retraite en 1974, ayant ainsi tracé la voie à une centaine de producteurs indépendants[15].

    En 1900, pour la première fois apparait l’appellation côtes-du-ventoux. Ce baptême a lieu pour un repas de noce. Sur le menu est calligraphié vins des Côtes du Ventoux et des Crans. Ces vins sont tous millésimés et datés de 1870, 1890 et 1895, soit des vins vieux de 5 à 30 ans. C'est à partir de 1939 que les vignerons du secteur constituent un syndicat des vins du Ventoux. Grâce à leur action, leurs vins sont classés en Vin Délimité de Qualité Supérieure (VDQS) dès 1953[16] puis accèdent enfin à l’AOC le .

    Toponymie

    La plus ancienne forme attestée est de Flassino, en 1147, dans le cartulaire de l'évêché de Carpentras. Se trouve ensuite Villa Flaciani en 1253. Ce toponyme fait référence à un nom d'homme latin, Flaccius, auquel a été ajouté -anum, suffixe d'appartenance[17].

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    De gueules à la clef d'or posée en fasce, accompagnée de trois étoiles du même.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Michel Jouve    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

    En 2019, la commune comptait 478 habitants[Note 3], en augmentation de 13 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    443422470504511509512522525
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    508458483473472447450428400
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    369359323267256275275292239
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    237249251295332341404412455
    2019 - - - - - - - -
    478--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    De nos jours, la commune est essentiellement vigneronne et produit des vins AOC ventoux. Les fourrés de yeuses et les chênaies sont producteurs de truffes.

    Tourisme

    Abritée du mistral par le Mont Ventoux, la commune permet de faire en toute tranquillité des randonnées pédestres et en VTT. La draille traversière, transformée en GR, la traverse. Les randonneurs remontent aussi la combe de Canaud jusqu'au Pas de la Frache[2]. La restauration est possible sur place grâce à une auberge installé sur la route de la Gabelle.

    Le massif du Mont Ventoux, dominant le village de Flassan
    1 = Mont Ventoux - 2 = Col des Tempêtes - 3 = Tête de la Grave - 4 = Chalet Reynard - 5 = Pas de la Frache - 6 = Flassan - 7 = Rocher de Cachillan - 8 = Tête de Chauve - 9 = Tête du gros Charne - 10 = Tête du Fribouquet - 11 = Cime Saint Vincent - 12 = Grand Barbeirol

    Vie locale

    Enseignement

    Une école communale existe dans le village. Les collèges, lycées (classique ou d'enseignement professionnel) se trouvent sur Mazan et Carpentras.

    Sports

    La proximité du Mont Ventoux est propice aux randonnées pédestres, cyclotouristiques et à VTT. Le village possède un boulodrome.

    Santé

    Les spécialistes, hôpitaux et cliniques se trouvent sur Vaison-la-Romaine et Carpentras.

    Écologie et recyclage

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

    Urbanisme

    Typologie

    Flassan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Lieux et monuments

    Clocher de l'église de Flassan.
    Ruelle de Flassan.

    Les ruelles pittoresques mènent à l’église romane du XIIIe siècle et permettent de découvrir fontaines et lavoirs. Les teintes chaudes des façades des habitations sont dues à la présence de carrières d'ocre[2].

    L'église, sous la dédicace de Notre-Dame, fut dès le XIVe siècle un prieuré considérable toujours conféré à un cardinal ou à un prélat[14]. D'origine romane, sa nef se présente sous forme de croix latine avec trois croisées en arc brisé soutenues par des doubleaux. Sous le dallage se trouve une crypte avec des caveaux anciens. Son abside, semi-circulaire, est en cul-de-four[13].

    Le château de Vaubonne, par son style, est daté du XVIIIe siècle et fut érigé en marquisat[22]. Il comporte un bâtiment central à deux ailes en avancée. Sur la commune ont été répertoriées deux chapelles rurales. La première, dédiée à Notre-Dame, est sise dans la combe de Canaud. Une partie de ses structures a été taillée dans le roc. La plus élevée est Saint-Jean du Désert. Elle est attestée dès 1154 sous le nom de Sancti Johannis in territorio Villelonga in Monte Ventorio. Cette chapelle à nef unique et à abside semi-circulaire a été restaurée en 1938[23].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1)
    • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1)

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Notes

      Références

      1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Vaucluse », (consulté le ).
      2. Nerte Dautier, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p.312.
      3. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
      4. La climatologie du Vaucluse
      5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur insee.fr (consulté le ).
      9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      12. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 136.
      13. Robert Bailly, op. cit., p. 179.
      14. Jules Coutet, op. cit., p. 160
      15. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 137.
      16. L'arrêté du définit les conditions de production du V.D.Q.S. côtes-du-ventoux.
      17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1787.
      18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
      22. Casimir François Henri Barjavel : Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse, Volume 2, page 48
      23. Robert Bailly, op. cit., p. 180.

      Articles connexes

      Liens externes

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