Fontaine-Couverte

Fontaine-Couverte est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 432 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Fontaine.

Fontaine-Couverte

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Château-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Craon
Maire
Mandat
Jérôme Basle
2020-2026
Code postal 53350
Code commune 53098
Démographie
Gentilé Fontainois
Population
municipale
432 hab. (2019 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 54′ 30″ nord, 1° 08′ 34″ ouest
Altitude Min. 59 m
Max. 102 m
Superficie 21,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Guerche-de-Bretagne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cossé-le-Vivien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Fontaine-Couverte
Géolocalisation sur la carte : France
Fontaine-Couverte
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Fontaine-Couverte
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Fontaine-Couverte

    Ses habitants sont appelés les Fontainois.

    La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].

    Géographie

    La commune est située dans le Sud-Mayenne.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 703 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Craon », sur la commune de Craon, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 730,6 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 46 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Fontaine-Couverte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Guerche-de-Bretagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,9 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), prairies (12,9 %), forêts (0,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme de Fonte Cooperto en 1136[24], composée à partir du latin fons, « source », et cooperto, « couvert ».

    Selon la légende, le fils d'un seigneur de la Pommeraie tomba dans une fontaine. Son père fit le vœu de construire une chapelle à cet endroit si son fils s'en sortait sain et sauf, ce qui arriva. Il fit donc ériger une chapelle en bois, qui s'écroula dans la fontaine au fil des siècles. L'église de la paroisse aurait été par la suite construite sur cette même fontaine. Cette ancienne fontaine, à laquelle la commune doit son nom, a été mise au jour dans l'église en 1893[25],[26].

    Histoire

    Ancien Régime

    Sous l’Ancien Régime, la seigneurie paroissiale et ses prérogatives appartenaient à la baronnie angevine de Craon, qui dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du pays d'élection de Château-Gontier.

    La procession des rogations allait de Fontaine-Couverte à la Roë, et réciproquement.

    Aux XVIe et XVIIe siècles, selon une croyance populaire, le septième fils d'une famille avait le pouvoir de guérir les 'écrouelles'. L'usage voulait également que l'on mette une bourse sur la tombe des défunts dont on refusait la succession[25],[26].

    En 1604, Guy de Valory, venu d'Italie à la suite de Louis II d'Anjou, devient seigneur de la Pommeraie, château de Fontaine-Couverte, en épousant Anne de Goué, fille de Guy de Goué et de Madeleine de la Pommeraie, dernière héritière de la famille et de ses terres[25].

    Le château de la Pommeraie, où se trouvait la sépulture d'Anne de Goué, tomba en ruine en 1752[25].

    Révolution française

    Le curé Pierre Charles Jean Cahouet refusa de prêter serment et, grâce à l'influence qu'il avait dans sa paroisse, put y rester jusqu'après le 13 mars 1792. Par la suite, les administrateurs de l'an VIII les qualifiaient de "vendéen, chouan et égorgeur"[25].

    Au cours de l'an VI, le château toujours en ruine abritait le chef des royalistes du canton de la Roë[25].

    XIXe siècle

    En 1843, les fermiers voulurent brûler vif un certain Jacquelin, accusé de sorcellerie[25],[26].

    En 1824, un certain Raoul construisit le moulin des Gués au bord de la route entre la Roë et la Guerche, qui fonctionna jusqu'en 1870, et dont la moulure variait entre 15 et 20 quintaux de blé par bon vent[25],[26],[27]..

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1953   Francis Lardeux    
    1995 En cours Jean-Claude Moreau[28]   Commerçant

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[28].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

    En 2019, la commune comptait 432 habitants[Note 8], en augmentation de 4,1 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Fontaine-Couverte a compté jusqu'à 940 habitants en 1856.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    820787830893857884816883900
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    940935919881883805880855846
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    819819803707725722737712708
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    682662546487450388371373391
    2015 2019 - - - - - - -
    437432-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Activité, label et manifestations

    Label

    La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[34].

    Personnalités liées à la commune

    • Luc Vatar, peintre du XVIIe siècle, a résidé à Fontaine-Couverte.

    Héraldique

    Blason
    D’or, à une fontaine d’azur, accostée de deux croisettes de gueules ; au chef du même.
    Détails
    Le blason a été créé pour mettre fin à une situation d'usurpation de blason seigneurial depuis la publication d'un livre du syndicat d'initiative du canton de Saint-Aignan-sur-Roë en 1989 avec des attributions d'armories très douteuses voire illégales. La municipalité de Fontaine-Couverte acceptant de modifier son blason usurpé, cela abouti au blason actuel.

    L’or et le chef de gueules sont des éléments du blason de la famille de Valory qui possédait Fontaine Couverte en fief. La reprise intégrale du blason d’une famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

    La fontaine est la représentation de la première partie du nom du village; le chef termine l’explication en couvrant le monument.

    Les croisettes symbolisent Bomer le saint patron de Fontaine Couverte. Il était ermite et a été l’un des premiers missionnaires du Mans.

    Les ornements sont deux gerbes de blé d’or mises en sautoir par la pointe et liées de gueules afin d’honorer l’activité agricole.

    Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Héraldique (2)

    Armes de Fontaine-Couverte depuis 1999

    Les armes de Fontaine-Couverte se blasonnent ainsi :

    D'or à une fontaine d'azur accompagnée de deux croisettes de gueules. Au chef de Gueules[26].

    Il s'agit en fait du nouveau blason de Fontaine-Couverte, composé par Jean-Claude Molinier en juin 1999[26].

    Armes de Fontaine-Couverte jusqu'à 1999

    Les armes de Fontaine-Couverte se blasonnaient ainsi jusqu'en 1999 :

    Ecu d'or à un laurier arraché de sinople et un chef de gueules, avec pour devise : "Aquilae valori laurus" ("La gloire pour un Valory semblable à l'aigle")[25].

    Il s'agit en fait des armoiries de Guy de Valory, qui devint seigneur de la Pommeraie à Fontaine-Couverte, dont l'écusson est apposé sur une dalle funéraire. Les restes d'Anne de Goué, femme de Guy de Valory, reposaient sous cette dalle noire dans le château de la Pommeraie, originellement posée sur quatre piliers, puis posée ensuite à même le pavage, actuellement dressée contre la muraille par les soins de la Commission Historique de la Mayenne.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 1236
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Craon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Fontaine-Couverte et Craon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Craon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Fontaine-Couverte et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    25. Nos blasons et leur histoire, édité par le Syndicat d'initiative du canton de Saint-Aignan-sur-Roë, imprimerie Raynard, 1989.
    26. site internet de la commune
    27. « Moulin à vent des Gués », notice no PA00109636, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. Réélection 2014 : « Fontaine-Couverte (53350) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    33. « Œuvres mobilières à Fontaine-Couverte », base Palissy, ministère français de la Culture.
    34. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
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