Frédéric Monod
Frédéric Monod, né le , à Monnaz et mort le , à Paris est un pasteur protestant français et suisse d'origine genevoise. Figure marquante du Réveil, il est le fondateur de l’Union des Églises évangéliques libres de France.
Pasteur Temple protestant de l'Oratoire du Louvre | |
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- | |
Naissance | |
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Décès |
(à 69 ans) Paris |
Sépulture | |
Nationalités |
République de Genève Française (depuis ) |
Activités | |
Père |
Jean Monod (d) |
Mère |
Louise Philippine de Coninck (d) |
Fratrie | |
Enfants |
Jean Monod Henri Monod (d) |
Religion |
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Biographie
Frédéric Monod est le fils du pasteur suisse Jean Monod. Il fait ses études de théologie à l'université de Genève[1], où il est influencé par l'évangéliste écossais Robert Haldane pour qui il assure le rôle d’interprète anglais-français lors de ses conférences.
Il est consacré pasteur et donne son premier sermon en 1818[2]. Il est naturalisé français en 1820[3]. De 1820 à 1849, il exerce son ministère pastoral au temple protestant de l'Oratoire du Louvre, au sein du Consistoire réformé de Paris. Il fonde la première école du dimanche et participe à plusieurs sociétés religieuses, notamment la Société biblique, la Société des missions évangéliques de Paris et la Société évangélique[1].
Lors du synode de 1848, réunie pour faire évoluer le concordat, il soutient la demande des protestants « orthodoxes » d'adoption d'une confession de foi[1]. Il quitte ensuite l’Église réformée reconnue et financée par L’État et, avec Agénor de Gasparin, il fonde en 1849 l'Union des Églises évangéliques libres de France[4],[3].
La chapelle du Nord est construite au passage des Petites-Écuries à son initiative en 1849[1], pour y accueillir le culte de l’Église évangélique libre à Paris. Toujours à son instigation, elle est déménagée ensuite rue de Chabrol en 1853, puis rue des Petits-Hôtels en 1862[5].
À partir de 1824 jusqu'à sa mort en 1863, Frédéric Monod est le principal rédacteur du journal les Archives du Christianisme.
Famille
Frédéric Monod épouse en 1821 Marie Louise Constance de Coninck (1803-1837). Ils ont six enfants notamment, Jean Monod, professeur à la faculté de théologie, Gustave (1831-1904), et Théodore (1836-1921) également pasteur. Veuf en 1837, il se remarie en 1839 avec Suzanne Smedley (1808-1867), avec qui il a cinq enfants. Un de leurs fils, Léopold (1844-1922) devient à son tour pasteur[6].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Frédéric Monod » (voir la liste des auteurs).
- « Frédéric Monod (1794-1863 », sur museeprotestant.org (consulté le ).
- Sébastien Fath, Du ghetto au réseau: Le protestantisme évangélique en France, 1800-2005, Édition Labor et Fides, France, 2005, p. 109
- Gabriel Mützenberg, « Frédéric Monod », dans Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne)
- John McClintock, Cyclopaedia of Biblical, Theological, and Ecclesiastical Literature, vol. VI, Harper & brothers, (présentation en ligne).
- Selon le Dictionnaire historique des rues de Paris de Hillairet, l’Église réformée évangélique dispose alors de trois lieux de cultes parisiens : le premier édifiée par des Américains de plusieurs dénominations et dite « chapelle américaine Saint-Honoré » se trouve au 21, rue de Berri (8e arrondissement), une autre se trouve dans le quartier des Ternes et la troisième est la Chapelle du Nord ; cité dans « Historique de la Chapelle du Nord à Paris » sur le site Les temples protestants de France, consulté le 27 octobre 2017.
- Léopold Monod (1844-1922), notice Data BNF
Voir aussi
Bibliographie
- Daniel Robert, « Frédéric Joël Jean Gérard Monod », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN 2701012619), p. 346-347.
Liens externes
- Spark of Grace (« Étincelle de grâce ») - Un livre sur le Réveil Haldane, dans lequel les frères Monod figurent en bonne place.
- (en) « Frédéric Monod », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [Monod (en) Lire en ligne sur Wikisource]. .
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