Fréjairolles
Fréjairolles est une commune française, située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.
Fréjairolles | |
Mairie de Fréjairolles. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Albigeois |
Maire Mandat |
Jérôme Casimir 2020-2026 |
Code postal | 81990 |
Code commune | 81097 |
Démographie | |
Gentilé | Fréjairollais |
Population municipale |
1 328 hab. (2019 ) |
Densité | 76 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 52′ 52″ nord, 2° 13′ 55″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 333 m |
Superficie | 17,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Juéry |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Assou, le Ruisseau de Caussels, le Ruisseau de Jauzou, le ruisseau de Tabournie et par divers autres petits cours d'eau.
Fréjairolles est une commune rurale qui compte 1 328 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Fréjairollais ou Fréjairollaises.
Géographie
Localisation
Commune située dans l'aire urbaine d'Albi, au sud-est d'Albi.
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
La desserte de la commune est assurée par le service de transport à la demande du réseau urbain Albibus.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Assou, le ruisseau de Caussels, le ruisseau de Jauzou, Rec d'Engalieyre, le ruisseau de Falcou, le ruisseau de Fonvialane, le ruisseau de Planquetorte et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[3],[Carte 1].
L'Assou, d'une longueur totale de 36,7 km, prend sa source dans la commune du Fraysse et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Laboutarie, après avoir traversé 12 communes[4].
Le ruisseau de Caussels, d'une longueur totale de 17,9 km, prend sa source dans la commune de Villefranche-d'Albigeois et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Albi, après avoir traversé 6 communes[5].
Le ruisseau de Jauzou, d'une longueur totale de 10,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Caussels à Albi, après avoir traversé 3 communes[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976[12]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 730,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 11 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[15] à 13,8 °C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].
Urbanisme
Typologie
Fréjairolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), prairies (19,5 %), forêts (4,5 %), zones urbanisées (3,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Fréjairolles vient de l'occitan falguieràs, signifiant lieu couvert de fougères[23].
Selon Yvon Assié dans son Histoire brève de Fréjairolles publié en 1982, le nom de Fréjairolles est composé de la racine d’un mot latin, "frigor", qui signifie "fraîcheur" et du suffixe celtique "-oyallum" signifiant "fontaine" ou encore "clairière". Fréjairolles serait alors le village de la fraîche clairière ou de la fraîche fontaine en référence à un point d'eau sur la commune[24].
Histoire
Moyen Âge
Durant le Moyen Âge, sous le règne de Louis IX, Fréjairolles est un village fortifié dépendant de la baronnie de Lombers. C'est alors le baron Bernard Boissezon et sa femme Adélaïde qui gère la commune.
Au XIIIe siècle, un nouveau courant religieux se développe dans la région avec le catharisme. L’Église catholique et le pouvoir royal proclament alors une croisade contre les albigeois. Dans ce contexte, le nom de Fréjairolles apparait, pour la première fois, dans un acte officiel concernant des terres conquises par le pouvoir royal en 1212. Par conséquent, les terres passent sous l'autorité royale et en 1247 Fréjairolles et ses habitants deviennent alors des sujets du Roi de France[25].
Durant la guerre de cent ans, une partie de la région est pillée par des incursions anglaises mais aussi des soldats errants ou encore par des mercenaires. À cela il faut ajouter la peste noire qui gagne le midi de la France au milieu du XIVe siècle. À ce contexte difficile, il faut également mentionner les problèmes de récoltes qui appauvrissent encore un peu plus la région.
Au XVe siècle, le village fortifié représente environ 10 ares avec notamment un fossé autour du village et une tour de guet pour surveiller la région[24].
Époque moderne
Au XVIe siècle, les guerres de Religions entre les catholiques et les protestants touche la région dont la commune de Fréjairolles. En effet, différents groupes de pillards s’attaquent aux villages de l'Albigeois. Des traités de paix sont signés comme l’édit de Poitiers qui accorde le droit au culte réformé dans la région en 1577. Cependant, il n'est pas appliqué en Languedoc et catholiques et Huguenots se livrent de nombreuses batailles dans la région. Dans ce contexte troublé, Fréjairolles et ses alentours sont pillés.
Durant la deuxième partie du XVIe siècle, Fréjairolles passe sous domination protestantes alors que le village est en partie en ruine. Cependant, en 1587 le village est pris par un chef de guerre du nom de Fabri pour en faire un repaire de brigands et lancer des pillages sur les localités des environs. Après le départ de Fabri, les habitants démontent les fortifications de Fréjairolles et empêchent la reconstruction de la tour de guet afin de ne pas attirer la convoitise d'autres chefs brigands.
En 1628, le nom de Fréjairolles est cité car le prince de Condé, dans son expédition contre la place forte protestante locale Réalmont, stationne près de la commune avec 6000 hommes dont 350 cavaliers. Par conséquent, pour répondre aux besoins de ces troupes, des réquisitions de foin, d'avoine pour les chevaux, de nourriture et du vin pour les soldats appauvrissent les Fréjairollais et les Fréjairollaises.
Au début du XVIIe siècle, Fréjairolles est constitué de quelques maisons ainsi que d'un rempart entourant le village. Les restes de la tour de guet abritent le presbytère et le clocher.
Durant la période d'Ancien Régime, en 1671, Fréjairolles est géré et administré par un consulat, c'est-à-dire, une organisation municipale dirigée par 3 consuls. Ce consulat est alors la possession du roi de France. Cependant, les terres de la commune sont partagées entre plusieurs seigneuries dont la seigneurie de Rayssac[24].
À la fin du XVIIe et au XVIIIe siècle, le contexte politique de monarchie absolue, de religion catholique comme religion d’État ainsi que celui d'une société très hiérarchisée entre les trois ordres avec ses devoirs et privilèges a une influence importante sur le village de Fréjairolles. En effet, les habitants sont soumis à de nombreuses taxes auprès du clergé, du roi et encore des seigneurs locaux avec notamment le droit d’albergue, le droit de fouage, le droit de censive, le droit de tasque ou encore le droit du four banal[26].
Époque contemporaine
Durant la période révolutionnaire à la fin du XVIIIe siècle, des tensions éclatent entre nobles, membres du clergé et révolutionnaires. En mai 1789 dans le contexte de rédaction des cahiers de doléances, les habitants de Fréjairolles se plaignent de « la levée des soldats provinciaux » (privant ainsi les cultivateurs locaux de main d’œuvre) des impositions trop fortes mais ils demandent également de l'aide face au problème d’infertilité des terres autour du village.
En , les droits et les privilèges seigneuriaux sont abolis et les maires et les consuls remplacent alors les consuls pour l'administration du village. C'est un dénommé Martin (ancien seigneur) qui devient le premier maire de la commune. C'est durant cette période révolutionnaire que les contours de la commune de Fréjairolles se précisent.
Au XIXe siècle, Fréjairolles reste relativement exclus des transformations liées à la révolution industrielle. Durant ce siècle, l’Église catholique regagne de l'influence dans la gérance de la commune. En effet, l'abbé Mauriès, responsable de la paroisse de 1820 à 1867, se lance dans une campagne de construction dans le village. En 1824, il construit un presbytère sur l'emplacement de la mairie actuelle puis fait, en 1837, reconstruire l'église qui avait été laissée à l'abandon. L'église, qui est encore debout aujourd'hui, a été agrandie, améliorée tout au long du siècle par des dons importants avec notamment la construction de chapelles supplémentaires en 1870 et 1886[24].
Dans le contexte des lois Jules Ferry à la fin du XIXe siècle, le conseil municipal décide de construire une nouvelle école afin de remplacer la vieille école qui était adossée près de l'église. On retrouve alors des traces et des plans de cette nouvelle école respectivement en 1884 et 1887 : il s'agit de deux écoles de filles et de garçons, avec des logements pour les instituteurs, encadrant la nouvelle mairie. Cette fin du XIXe siècle est marquée par une augmentation significative de la population avec 816 habitants en 1881[26].
Au début du XXe siècle, le village est composé de deux parties : une partie plus ancienne autour de l'église et une autre partie le long de la route d'Albi. Cette physionomie reste telle quelle jusqu'en 1968 où un incendie ravage des habitations et les étables et écuries des habitants de la partie ancienne du village.
La Première Guerre mondiale, pour laquelle de nombreux jeunes hommes sont réquisitionnés, cause la perte de 27 Fréjairollais sur le front.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, des réfugiés sont cachés dans le village et le secrétaire de mairie ainsi que l'instituteur du village Labit produisent de faux certificats afin de protéger une famille juive de réfugiés.
Dans les années 1950, le village est assez dynamique avec notamment la présence de commerces comme son boulanger, ses deux épiceries, ses deux forgerons, son menuisier, son charron, son laitier, son café, ses 2 écoles, sa mairie et enfin son église. Cette dernière a par ailleurs été repeinte en 1930 par un peintre régional René Gaillard Lala.
La deuxième partie du XXe siècle est marquée par la mécanisation de l’agriculture et l'arrivée de l'eau courant sur la commune grâce au barrage de Razisse. Le village connait alors une grande mutation avec la démocratisation de l'accès aux automobiles, la création de nouveaux lotissements et l'arrivée de nouveaux habitants dans le village[26].
Dans les années 1980 et 1990, le village s'urbanise et en 2003 Fréjairolles rejoint la communauté d'agglomération de l'Albigeois[27].
En 2012 est inaugurée une zone commerciale avec de nouveaux commerces de proximité tels qu'une station de lavage, un salon d'esthétique un bar brasserie et une boucherie charcuterie[28].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31]. En 2019, la commune comptait 1 328 habitants[Note 6], en augmentation de 1,07 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
Vie locale
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 540 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 358 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 690 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,3 % | 5,4 % | 5,5 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 842 personnes, parmi lesquelles on compte 81,3 % d'actifs (75,8 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs) et 18,7 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 139 emplois en 2018, contre 175 en 2013 et 149 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 641, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,9 %[I 10].
Sur ces 641 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 70 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 95,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
78 établissements[Note 9] sont implantés à Fréjairolles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 78 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 17,9 % | (13 %) |
Construction | 17 | 21,8 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 16,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 1 | 1,3 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 5,1 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 5 | 6,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 11,5 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 10,3 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 7 | 9 % | (9 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,8 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 78 entreprises implantées à Fréjairolles), contre 12,5 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :
- HMCL, activités des sociétés holding (93 k€)
- Sacyloyo Participations, activités des sociétés holding (0 k€)
Agriculture
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 56 | 32 | 25 | 20 |
SAU[Note 12] (ha) | 1 480 | 1 387 | 1 279 | 1 312 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 32 en 2000 puis à 25 en 2010[37] et enfin à 20 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[38],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1480 ha en 1988 à 1312 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 66 ha[37].
Culture locale et patrimoine
Personnalités liées à la commune
- Pierre Mondy (acteur). Un patronyme porté par plus de 300 foyers français, très majoritairement originaires du Tarn, où la famille paternelle de l’acteur plonge ses racines aux environs d’Albi.
Son père, directeur d’un école privée, était natif de Mouzieys-Teulet (Tarn) et issu de vieilles lignées locales (Raffel, Vincens, Rabaudy, Mauran, Sirven… de Lombers, Orban, Albi) ; celle des Cuq étant quant à elle originaire de Fréjairolles (Tarn), où les ancêtres étaient cultivateurs et cardeurs de laine et où l’on peut remonter à Barthélemy Cuq, six fois arrière-grand-père de Pierre, né vers 1630 et époux de Magdeleine Pascal. Un patronyme classique en Languedoc, issu d’un toponyme désignant un sommet, une colline (comme la célèbre commune de Montcuq, dans le Lot) et dénommant deux communes du Tarn (Cuq-lès-Vielmur et Cuq-Toulza). Mais un patronyme lourd à porter, surtout pour qui veut avoir une vie publique, ce qui avait poussé l’acteur à prendre rapidement un pseudonyme, avec Mondy, nom de jeune fille de sa grand-mère maternelle, la Corrézienne Antoinette Léonie Delteral, née Mondy, fille d’un cordonnier de Voutezac et mariée avec un boulanger de Varetz. Une lignée connue à Voutezac depuis le XVIIIe siècle, alliée aux Delteral, Ravel, Bosredon, Fraysseix, Jay…
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Fréjairolles » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Fréjairolles » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Fréjairolles » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Fréjairolles » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Fréjairolles » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Fréjairolles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « l'Assou »
- Sandre, « le ruisseau de Caussels »
- Sandre, « le ruisseau de Jauzou »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Albi - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Fréjairolles et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météofrance Albi - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Fréjairolles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Fréjairolles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Fréjairolles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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