Frambouhans

Frambouhans est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Frambouhans

Vue sur le village depuis le Crotot
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Maîche
Maire
Mandat
Franck Villemain
2020-2026
Code postal 25140
Code commune 25256
Démographie
Gentilé Framboldiens
Population
municipale
906 hab. (2019 )
Densité 90 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 13″ nord, 6° 46′ 06″ est
Altitude Min. 820 m
Max. 960 m
Superficie 10,1 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Maîche
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maîche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Frambouhans
Géolocalisation sur la carte : France
Frambouhans
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Frambouhans
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Frambouhans
Liens
Site web frambouhans.fr

    Géographie

    Frambouhans, village de l'Est de la France, est situé dans le département du Doubs (Franche-Comté) à la frontière suisse.

    Frambouhans se situe en bordure du plateau de Maîche. L'altitude moyenne est de 865 mètres et le point le plus haut est de 923 mètres. L'agglomération occupe la partie nord du territoire communal[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Frambouhans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maîche, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,9 %), forêts (33,1 %), zones urbanisées (6 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    La nom de la localité est attesté sous les formes Frambouhans en 1339, Franbouans en 1614[9], Frambouham sur la carte de Cassini en 1750[10], puis Frambouhant en 1801 dans les bulletins des lois de la République[11], rectifié l'année suivante en Frambouhans[12].

    Il s’agit d’une formation toponymique médiévale de type germanique, basé sur le nom de personne Framboldus[9] (donné sous sa forme d'origine Frambold par Albert Dauzat[13]) illustré par exemple par Saint Frambold, un évêque de la ville de Bayeux. Il est suivi du suffixe germanique -ing[13], devenu -ingos[9] par romanisation (> *-ings > *-encs > -ans). Il a régulièrement abouti à la terminaison -ans dans la région (toponymes en -ans). Le gentilé qui s'impose de la toponymie est par conséquent "Framboldiens".

    Histoire

    Autrefois, Frambouhans était un village habité principalement par des laboureurs. Les ressources de la communauté ont été l'agriculture et élevage pendant longtemps, créant ainsi une économie essentiellement agricole.

    En 1688, on comptait 63 chevaux, 99 bêtes à cornes, 35 à laines, 14 porcins. En 1755 : 22 chevaux, 119 bêtes à cornes, 14 bêtes à laines et étaient récoltées 1.800 mesures d’avoine et d’orge, 200 mesures de menus grains et 300 milliers de foins. En 1952, la commune recensait 186 ha de bois, 40 ha d’avoine, 20 ha d’orge, 4 ha communaux ensemencés en orge et avoine et 1 ha de blé. La fromagerie traitant le lait de 60 vaches, produisit 6,500 kg de gruyère en 1867. En 1929 ce sont 900 000 kg de lait qui était travaillés pour produire de l’emmental.

    En 1909, on comptait 75 chevaux, 243 bêtes à cornes, 19 ovins et 40 porcs sur un total de 994 ha, 403 ha étaient des prés naturels, 305 ha de pâturages et 186 ha de bois. S’il y avait alors 19 ha de terrains incultes, les 52 ha de terres labourables produisaient de l’avoine (25 ha), du froment (22 ha), de l’orge (3 ha), le reste étant consacré à la pomme de terre, à la culture des petits pois (50 ares) et à des pépinières (10 ares). La commune disposait alors de 8 batteuses à cheval. À partir de 1980, il y a 468 ha de SAU pour 18 exploitations. On ne compte plus que 2 ha de céréales, moitié orge et moitié avoine. Il n’y a plus de chevaux mais 709 bovins (dont 323 vaches), 33 ovins et 78 porcs. La société coopérative laitière produit du Comté[1].

    Politique et administration

    Mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1945 mars 1965 Charles Monnot - -
    mars 1965 mars 1989 Louis Patois - -
    mars 1989 mars 2008 Hubert Villemain - Vice-président du SIVU de l'eau
    mars 2008 En cours
    (au 1er juin 2020)
    Franck Villemain[14],[15]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVG Employé
    Vice-président de la Communauté de communes du pays de Maîche[16]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2019, la commune comptait 906 habitants[Note 3], en augmentation de 4,74 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    266254255299352377343368456
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    479547535523564600617617618
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    609588550510437403364328315
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    268274416545553613691702842
    2017 2019 - - - - - - -
    904906-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Économie agricole

    Frambouhans compte aujourd’hui 7 exploitations avec une Surface agricole utile (SAU) de 260 ha et un cheptel de 329 têtes, et 1,51 km2 de forêt[21]. Elle comptait 12 exploitations et 416 ha de SAU en 1988 puis 9 exploitations et 402 ha de SAU en 2000. L’orientation technico-économique de la commune est portée en bovin lait, et les exploitations sont composées de prairies naturelles ou semées depuis six ans ou plus[22].

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Sébastien recèle plusieurs éléments recensés dans la base Palissy : une cloche du XVIIe siècle, une statue de Saint Sébastien, un groupe sculpté : Vierge de Pitié.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Courtieu, Jean, Dictionnaire des communes du département du Doubs, Besançcon, Cêtre, .
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Librairie Droz, , p. 793.
    10. Carte de Cassini
    11. France Auteur du texte, « Bulletin des lois de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
    12. France Auteur du texte, « Bulletin des lois de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 302a
    14. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    15. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    16. http://www.ccpaysmaiche.fr/fr/elus
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    21. « COMMUNE-MAIRIE » (consulté le ).
    22. « Agreste », sur Agreste, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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