François Grosse-Durocher

François Grosse-Durocher, né le à Chantrigné, mort le , Chantrigné, est un homme politique français.

François Grosse-Durocher
Fonctions
Député de la Mayenne

(1 an et 23 jours)
Gouvernement Assemblée législative
Député à la Convention nationale

(3 ans, 1 mois et 22 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Chantrigné (Mayenne)
Date de décès
Lieu de décès Chantrigné (Mayenne)
Nationalité Française
Parti politique Gauche
Montagne
Profession Cultivateur
députés de la Mayenne

Biographie

Il est avant la Révolution française, propriétaire et cultivateur à Lassay-les-Châteaux. Il adopte les idées nouvelles, et se montre très hostile aux prêtres et aux nobles. Il devient, en juillet 1790, administrateur du département de la Mayenne.

Le 28 août 1791, il est élu le quatrième[1] des députés mayennais à l'Assemblée législative. Il approuve la suppression des titres de « sire » et de « majesté »

Il vote les décrets de novembre contre les émigrés et les prêtres insermentés. Le , réélu par le même département membre de la Convention[2], il prend place parmi le banc de la Montagne. Au procès de Louis XVI, au 3e appel nominal, il répond : Pour sauver ma patrie et punir le tyran, je vote la mort..

En avril 1793, il s'oppose à la mise en accusation de Jean-Paul Marat. Il ne prend part active aux événements du 31 mai et du 2 juin, mais les approuve de son vote.

Ainsi, lorsque quelques jours plus tard, le 7 juin, deux administrateurs de la Mayenne viennent protester contre les violences dont la Convention avait été l'objet, Grosse-Durocher et François Joachim Esnue-Lavallée les traitent de contre-révolutionnaires, d'aristocrates puants,. Par leurs démarches et leur dénonciation, ils empêchent ces deux administrateurs d'obtenir des ministres et du comité de salut public l'assistance qu'ils étaient venus demander contre les chouans[3].

Grosse-Durocher est absent, au mois de frimaire an III, lors du vote sur la mise en accusation de Jean-Baptiste Carrier. Le 13 germinal an III, il se défend de l'accusation de terroriste que Jean-Baptiste Michel Saladin avait portée contre lui. Il obtient, sur la proposition de Jean-Lambert Tallien, l'ordre du jour pur et simple. Le 17 du même mois, il demanda avec Laurent Lecointre l'appel nominal sur le décret de déportation de Billaud-Varennes, Collot d'Herbois, Bertrand Barère et Marc-Guillaume-Alexis Vadier.

La Convention dissoute, il se fixe à Mayenne où il se signale, dans la nuit du 29 au 30 pluviôse an IV, lorsque les chouans manquent de s'emparer de la ville.

Peu de temps après, il se retire définitivement à Chantrigné, dans ses propriétés. Ses obsèques, en 1820, furent purement civiles.

Notes et références

  1. Par 152 voix sur 292 votants.
  2. 3e sur 8, avec 349 voix sur 395 votants.
  3. On leur répondit : « Défendez-vous vous-mêmes. » .

Sources partielles

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