Gannay-sur-Loire
Gannay-sur-Loire est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Gannay-sur-Loire | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Moulins | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Moulins Communauté | ||||
Maire Mandat |
Stéphanie Bel 2020-2026 |
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Code postal | 03230 | ||||
Code commune | 03119 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gannaytois, Gannaytoises [1] | ||||
Population municipale |
413 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 43′ 55″ nord, 3° 36′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 193 m Max. 240 m |
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Superficie | 32,29 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Moulins (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dompierre-sur-Besbre | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Gannay-sur-Loire est une commune située aux confins du département de l'Allier. Elle est bordée au nord et à l'ouest par le département de la Nièvre et à l'est par le département de Saône-et-Loire. La commune est à 30 kilomètres au nord-est du chef-lieu de département, Moulins.
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Ses communes limitrophes sont :
La commune est bordée à l'est par le cours de la Loire, qui ne coïncide pas exactement avec la limite du territoire communal.
Urbanisme
Typologie
Gannay-sur-Loire est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), prairies (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), forêts (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Gannay remonte à l'antiquité gauloise. Sa signification est fort claire : Gannacum est formé du gaulois ganno/gannatos, -gnatos en suffixe, qui signifie « né, mis au monde » (cf. latin genus, famille, souche). C'était un nom d'homme extrêmement courant chez les Celtes. On retrouve en breton cette même racine : ganet (même sens) et ganadur (progéniture). Quant à -acum, c'est un suffixe d'appartenance bien connu. Gannay signifie donc « Le domaine de Gannos ».
Histoire
Près de la motte défensive du Vivier et jusqu’au XIe siècle coulait la Loire, où passe de nos jours le canal. C’est là que se forma le premier groupement, embryon de Gannay.
Au port des Vanneaux, qui tient peut-être son nom d’un petit échassier, on construisait des bateaux. C’était aussi un important port de commerce en matériaux de construction. Cette activité fut transférée au port Saint-Georges quand le fleuve changea de cours.
L’église romane Saint-Jean-Baptiste fut détruite à la Révolution. Seul le chœur, avec sa voûte en pierre, a résisté, ainsi que la Vierge sculptée.
Saint-Nicolas, maison à pans de bois en forme de L, est une ancienne auberge des mariniers de Loire. Sa grange construite à partir d’un solin a conservé ses parties en torchis. Ces bâtiments sont supposés être du XVe siècle.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 413 habitants[Note 4], en augmentation de 1,98 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Motte castrale des Maitres-Jean, inscrite aux monuments historiques en 1995, ancienne motte sur laquelle s'élevait la chapelle du Vivier. Située près du canal, c'est une propriété privée.
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Gannay-sur-Loire.
- La maison dite des Bardets, maison bourgeoise classée datant du XVIIe siècle. Longue maison basse faite de briques bicolores à motif losangé ; les fenêtres ont un encadrement en pierre de taille de grès ocre. Du domaine subsistent d'importants communs à pans de bois, écharpes et montants verticaux. Sont inscrites sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, les façades et les toitures du logis (à l'exception du pavillon moderne au nord) et des communs. Époque de construction : 2e moitié du XVIIe siècle ; inscription MH par arrêté du 21 mars 1983[14].
- Château des Bonnins, à l'origine siège d'une communauté familiale importante.
- Frétille ou Fourtille, petite seigneurie appartenant au notaire royal Daubinet (de Lucenay-les-Aix) en 1754.
- L'arbre de Sully date de 1620. Seul subsiste le tronc protégé par un socle et un clocheton. Il s'agit de l'un des derniers arbres plantés au XVIIe siècle à l'instigation de Sully. Ces arbres balisaient la route de Moulins à Nevers. En octobre 2010, une remorque s'étant détachée d'un camion, a sectionné à la base cet arbre[15]. La municipalité en a assuré la restauration.
- L'ancien four à chaux, près des Vanneaux.
- Le canal latéral à la Loire (les deux écluses ; la base nautique des Vanneaux, réalisation récente correspondant aux nouveaux besoins en matière de tourisme fluvial).
Héraldique
Blason | Parti : au 1er d'azur à l'agneau pascal d'argent tenant une bannière du même chargé d'une croisette de gueules, au guidon d'or, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or au bâton de gueules brochant sur le tout, au 2e d'or à la jumelle ondée d'azur accompagnée en chef d'une feuille d'orme de sinople, posée en fasce et en pointe d'une ancre de sable à la gumène de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/allier-03
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 7 juin 2014).
- « Stéphanie Bel, élue maire de Gannay-sur-Loire (Allier) », La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « L'arbre de Sully n'a pas résisté à la remorque », La Montagne, 2 juillet 2010.
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