Paray-le-Frésil
Paray-le-Frésil est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Paray.
Paray-le-Frésil | |||||
Vue de Paray-le-Frésil. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Moulins | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Moulins Communauté | ||||
Maire Mandat |
Odile Marion 2020-2026 |
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Code postal | 03230 | ||||
Code commune | 03203 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Paraysiens, Paraysiennes [1] | ||||
Population municipale |
387 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 39′ 24″ nord, 3° 36′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 205 m Max. 252 m |
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Superficie | 37,3 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Moulins (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dompierre-sur-Besbre | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Urbanisme
Typologie
Paray-le-Frésil est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,1 %), prairies (27,9 %), forêts (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones urbanisées (3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 387 habitants[Note 3], en augmentation de 0,26 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Paray, il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, le château est d’époque Louis XIII (1640), construit en briques polychromes. Propriété de la famille d’Estutt de Tracy par une alliance avec la fille du grand argentier des ducs de Bourbon en 1640, il est resté dans la famille depuis cette époque. En 1880, Jacques, marquis de Tracy, construisit une aile sur la façade d’arrivée qui doublait la taille de cette demeure. Détruit en très grande partie par un incendie en , le château reconstruit par son propriétaire actuel, Claude Antoine, marquis de Tracy, a retrouvé ses proportions d’origine.
Puisant dans ses souvenirs de jeunesse, Georges Simenon invente que c'est dans ce château que le père de Maigret était régisseur et qu'est né son fils qui deviendra le célèbre commissaire Maigret[16].
Personnalités liées à la commune
- Antoine Destutt de Tracy (1754-1836), philosophe « idéologue », représenta la noblesse aux États généraux et s’unit ensuite au Tiers État. Commandant de cavalerie sous les ordres de La Fayette, il fut emprisonné en 1793. Élève de Buffon et de Lavoisier, il profita de ce repos forcé pour élaborer son système philosophique dit des « idéologues ». Sénateur inamovible jusqu’en 1814, il fit partie de l’Académie française.
- Victor Destutt de Tracy (1781-1864), son fils, servit dans l’armée jusqu’en 1818, fut élu député de l’Allier et nommé ministre de la Marine en 1848. Agronome éclairé, il se consacra à la mise en valeur de la Sologne. Ami de Mathieu de Dombasle, il fut le premier à se servir de sa fameuse charrue. Parlementaire sous la monarchie de Juillet et auteur d'une proposition de loi tendant à l'abolition de la peine de mort. Sa pierre tombale est encore visible à l'église du village.
- Georges Simenon − tout jeune, à peine 20 ans − a logé dans le château en 1923 et 1924, en qualité de secrétaire du marquis de Tracy, son propriétaire. Paray-le-Frésil est dépeint sous le nom fictif de « Saint-Fiacre » dans un des romans les plus célèbres de l'écrivain, l'Affaire Saint-Fiacre[17],[18]. C'est dans le château de Paray-le-Frésil qu'est situé le cadre de l'enfance du commissaire Maigret, dont le père était censément le régisseur. Les voies « Rue du Commissaire-Maigret », « Rue Georges-Simenon » et « Rue Saint-Fiacre » honorent le lien avec cet écrivain et ses créations[19].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Paray-le-Frésil sur le site de l'Institut géographique national (archive).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/allier-03
- Géoportail (consulté le 22 mai 2017).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- Supplément « Annuaire des maires Allier », La Montagne, , p. 28 (édition de l'Allier).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Hervé Moisan, « Les deux films de L’affaire Saint-Fiacre, le roman où Simenon fait naître Maigret dans l’Allier », La Montagne, (ISSN 0767-4007, lire en ligne)
- Gilles Henry, La véritable histoire du commissaire Maigret, Charles Orlet éditeur, .
- « Simenon : « sites classés » », Traces, Université de Liège, Centre d'études Georges-Simenon, no 10, , p. 186-193.
- Paul Mercier, Simenon, le Bourbonnais, la Nièvre et le Berry bourbonnais, t. I : L'Allier, éd. Lacme, 2018, 168 p.
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