Georges-Charles de Heeckeren d'Anthès
Le baron Georges-Charles de Heeckeren d'Anthès, né le à Colmar et mort le à Soultz, est un militaire et homme politique français, devenu sénateur sous le Second Empire. Il est surtout connu pour avoir tué en duel le poète russe Pouchkine, son beau-frère.
Pour les autres membres des familles, voir : Famille d'Anthès et Van Heeckeren.
Sénateur | |
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Député du Haut-Rhin | |
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Conseiller général du Haut-Rhin | |
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Président Conseil général du Haut-Rhin (d) |
Baron |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Georges Charles d’Anthès |
Nationalité | |
Allégeance | |
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Famille | |
Père | |
Fratrie |
Alphonse Lothaire d'Anthès (d) |
Conjoint | |
Enfant |
Mathilde-Eugénie de Heeckeren (d) |
Propriétaire de |
Château Heeckeren d'Anthes (d) |
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Religion | |
Parti politique | |
Arme | |
Grade militaire |
Poroutchik (en) |
Distinction |
Biographie
Origines familiales
Son arrière-arrière-grand-père, Jean-Henri d'Anthès (1670-1733), issu d'une famille originaire du Palatinat, avait été intégré à la noblesse française par Louis XV en . Son père, Joseph-Conrad d'Anthès (1773-1852), riche propriétaire d'Alsace, fait partie des contingents militaires qui, sous les ordres du marquis de Bouillé, tentèrent les 20 et de favoriser la fuite de Louis XVI, ce qui l'obligea à émigrer lui-même. Au retour d'émigration, il épouse le , Marie-Anne-Louise comtesse de Hatzfeld (1784-1832), nièce du prince de Hatzfeld, avec laquelle il eut six enfants, et fut député sous la Restauration. Georges-Charles, le troisième enfant après deux filles, et donc le fils aîné, fut destiné à la carrière des armes. Mais auparavant il commença ses études en Alsace au collège libre de Lachapelle-sous-Rougemont, puis à Paris au Lycée Condorcet (alors collège Bourbon). Après avoir vainement tenté d'entrer au corps des pages de Charles X, dont son oncle était pourtant le gouverneur, il est admis quatrième à Saint-Cyr en 1829. Lors de la révolution de juillet 1830, il fait partie des détachements de l'École militaire qui tentèrent de soutenir à Paris la cause de Charles X, et, lorsque ce dernier dut prendre la route de l'exil, d'Anthès, fidèle à ses convictions, refusa de servir la Monarchie de Juillet. Ayant le grade d'officier, il démissionna, et, après un bref séjour en Vendée auprès de la duchesse de Berry, il rentra en Alsace auprès de son père.
Engagements militaires à l'étranger
Une morne période s'écoule alors pour lui, endeuillée de surcroît par la mort de sa mère en 1832. Il décide alors de prendre du service à l'étranger. Grâce aux relations de sa famille, il espère un moment un engagement dans un régiment prussien, mais on ne lui proposa qu'un emploi de sous-officier, qu'il refuse. Bénéficiant de quelques appuis et recommandations, et ayant été autorisé par le gouvernement français à prendre du service à l'étranger sans perdre sa nationalité, il partit pour Saint-Pétersbourg. Bien que jouissant de la protection du prince de Hatzfeld et du général Adlerberg, il prend néanmoins quelques cours, et passe avec succès l'examen, qui lui permet d'accéder au grade de cornette au régiment des Chevaliers Gardes de l'impératrice, le faisant passer ainsi au service de la Russie.
Deux ans plus tard, en 1836, il reçoit le brevet de lieutenant assorti d'une pension de 10 000 roubles. Son entrée dans la Garde fut spectaculaire : il aurait été présenté à l'Empereur par l'artiste Brulloff, dans son atelier. L'Empereur aurait été charmé par l'allure et les sentiments légitimistes de d'Anthès, et aurait imposé sa candidature à la Garde, malgré un curriculum vitæ peu consistant, avant de le faire passer à l'armée du Caucase. Les alliances de sa famille, tant en Allemagne qu'en Russie[1], et son physique séduisant lui ouvrirent les portes des meilleurs salons de Saint-Pétersbourg. C'est ainsi qu'il rencontra le baron van Heeckeren-Bewerweerd[2] (1792-1884), ministre plénipotentiaire des Pays-Bas en Russie[3], un des familiers de l'Empereur. L'amitié de Heeckeren pour son protégé devint si forte que le baron, resté célibataire et sans descendance, et ne voulant pas voir son nom s'éteindre, propose à Joseph-Conrad d'Anthès, père de Georges-Charles, après une longue correspondance et une visite en Alsace, d'adopter son fils et d'en faire son héritier[4]. Le vieux baron d'Anthès accepta[5], et Georges-Charles prit alors le nom de Georges-Charles de Heeckeren, après accord du roi des Pays-Bas par lettre du [6]; la même année il fut incorporé dans la noblesse néerlandaise avec le titre de baron et sa descendance fait toujours partie de la noblesse des Pays-Bas.
Rivalité amoureuse
D'Anthès est présenté en 1834 au poète par des relations communes, au Dumais, célèbre restaurant français de Saint-Pétersbourg, dirigé (1820-1840) par un ancien soldat de Napoléon. L'élégant jeune homme était assis à côté de Pouchkine, lequel, charmé, l'invita chez lui[7], où il devint rapidement un familier.
C'est ainsi que d'Anthès rencontra les sœurs Gontcharova (ru), dont l'épouse de Pouchkine, Nathalie Nikolaïevna, jeune beauté célébrée dans tout Saint-Pétersbourg[8].
D'Anthès fit alors à Nathalie Nikolaïevna une cour si pressante et si soutenue que Pouchkine s'en émut[9] et le menaça verbalement.
Pouchkine reçut ensuite, le , une lettre insidieuse[10], mettant en doute la fidélité de son épouse[11] ; le poète, excédé[12], défia le lendemain d'Anthès, verbalement. Le duel fut néanmoins reporté de deux semaines, puis définitivement enterré à cause de la demande[13] (précipitée) en mariage du baron français à l'endroit de la sœur de Nathalie, Ekaterina, demande qui fut bien entendu contestée par Pouchkine. D'Anthès épousa donc, le , Ekaterina Nikolaïevna Gontcharova, mariage auquel Pouchkine n'assista pas. On ne sait toujours pas s'il s'agissait d'une véritable inclination du baron français vers son épouse (certaines lettres adressées par d'Anthès à son père adoptif semblent prouver le contraire, ainsi que l'attitude de l'épouse du poète à son endroit), ou d'un mariage de convenance[14].
Duel et mort de Pouchkine
Un duel fut décidé. Afin d'éviter tout drame familial, d'Anthès proposa à Pouchkine de se retirer, étant plus aguerri que son adversaire, ce que le poète refusa. Le témoin de d'Anthès, le vicomte Loran d'Archiac, attaché à l'ambassade de France, et le lieutenant-colonel Danzas (en), ami intime de Pouchkine, fixèrent ensemble les modalités du combat. Le soir du (ou le selon le calendrier julien en usage alors en Russie), les deux beaux-frères se retrouvèrent face à face, près du lieu-dit de la Rivière noire, non loin de Saint-Pétersbourg[15], assisté de Danzas[16], pour Pouchkine, et du vicomte d'Archiac, pour d'Anthès. Plus rapide, d'Anthès tira le premier et atteignit Pouchkine à la cuisse, faisant chuter le poète, qui en perdit son pistolet. À sa demande, son témoin Danzas lui procura le sien, avec lequel Pouchkine, quoique très souffrant, tira néanmoins deux balles en direction de son adversaire, la première ricochant sur un bouton d'uniforme et la seconde l'atteignant au bras droit. D'Anthès riposta et toucha le poète au ventre, blessure mortelle, et le duel cessa. Pouchkine fut ramené blessé chez lui dans la voiture du baron Heeckeren, à l'effroi de son épouse qui s'évanouit en le voyant. Il mourut deux jours plus tard des suites de sa blessure[17].
Après le décès de Pouchkine, d'Anthès fut incarcéré à la forteresse Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg, puis passa en jugement, au cours duquel il protesta de l'innocence de Nathalie Pouchkine, innocence à réévaluer désormais ; et affirma lâchement la pureté de ses propres sentiments. Il fut gracié par l'empereur, puis reconduit jusqu'à la frontière. Sa femme, Ekaterina, qui n'avait jamais douté de lui, le rejoignit à Berlin. La paire de pistolets fut léguée à un musée à Amboise dans sa mallette de voyage. En 1989, cette paire de pistolets fut prêtée à l'Union soviétique[18].
Retour en France
De retour en France, ils allèrent habiter dans la maison familiale, à Soultz dans le Haut-Rhin, où il se vit nommer conseiller général malgré la triste notoriété qui l'avait suivi. Sa femme lui donna trois filles, Mathilde-Eugénie[19] (1837-1893), Berthe[20] (1837-1908) et Léonie (1840-1888), restée célibataire. Catherine Nicolaïevna mourut le en donnant naissance à leur seul fils, Louis[21] (1843-1902)[22].
Adèle, jeune sœur du baron d'Anthès, consacra sa vie à l'éducation des enfants de son frère.
En 1846, il se présenta à la députation contre Golbéry, mais sans succès, et il fit alors une vive opposition aux gouvernements de Louis-Philippe. Après la Révolution française de 1848, les électeurs du Haut-Rhin l'envoyèrent, le , siéger à la Constituante, le 12e et dernier, avec 27 504 voix. Il fit partie du comité des Affaires étrangères, et vota la plupart du temps avec la droite :
- Pour le rétablissement du cautionnement
- Contre l'abolition de la peine de mort
- Contre l'amendement Grévy, qui s'opposait à l'élection d'un président de la République au suffrage universel
- Pour la proposition Rateau, qui avait pour objet de dissoudre l'Assemblée avant la rédaction des lois organiques qu'elle s'était réservé de voter
- Contre l'amnistie
- Pour l'interdiction des clubs
- Pour les crédits de l'expédition de Rome.
Il se déclara un des premiers en faveur de la politique présidentielle de Louis-Napoléon Bonaparte, et suivit la même ligne de conduite à l'Assemblée législative, où le même département le réélut le , le 6e sur 10, avec 34 004 voix sur 118 335 inscrits. De plus en plus hostile aux institutions républicaines, il s'associa à toutes les mesures qui eurent l'approbation du gouvernement et de la majorité, et il ne se sépara de celle-ci que lorsqu'elle eut pris parti contre le prince-président.
Il applaudit au coup d'État du 2 décembre 1851, et fit partie de la commission consultative. L'année suivante, malgré ses antécédents, il fut chargé d'une mission extraordinaire auprès de l'empereur de Russie, mission qui consistait à connaître le sentiment du tsar dans le cas où le prince-président s'élevait à l'Empire. À son retour, Napoléon III l'envoya siéger au Sénat en vertu d'un décret du . D'Anthès fut un des membres les plus zélés de la droite de cette assemblée. Il y défendit chaleureusement les intérêts de la papauté, se montra opposé à toute concession du pouvoir impérial, et vota en 1868, avec 22 autres sénateurs, contre la loi nouvelle destinée à rendre moins intolérable la situation de la presse.
Il fut nommé officier de la Légion d'honneur le , et promu au rang de commandeur le . La révolution du , qui balaya l'Empire, le fit rentrer définitivement dans la vie privée. Il opta pour la nationalité française en exécution de l'article du traité de Francfort qui laissait aux Alsaciens le droit de choisir.
Il décéda dans la maison familiale de Soultz, entouré de ses enfants et petits-enfants[23].
Annexes
Notes et références
- L'introduction du jeune baron français dans la Cour fut grandement facilitée par l'Impératrice et la comtesse Moussine-Pouchkine, sa grand-tante (et parente de Pouchkine).
- ou Bewerwaert.
- Louis, Jacques, Théodore, Burckhard, Anne, baron van Heeckeren tot Beverweerd, appartenait à une ancienne famille noble des Pays-Bas ; il avait commencé sa carrière dans la marine hollandaise. Son premier poste, en tant qu'aspirant, avait été Toulon, où il était passé au service de Napoléon Ier. Il lui en restait un grand attachement à la France, un titre de baron de l'Empire, obtenu en 1813, et une conversion au catholicisme due à la fréquentation du duc de Rohan-Chabot, avec lequel on lui prêta une liaison. Cette conversion lui permit de jouer un rôle de premier plan dans la négociation d'un concordat pour la Hollande.
- Il a été suggéré qu'une relation homosexuelle unissait le ministre d'État et son jeune protégé... L'adoption aurait eu pour effet d'officialiser la cohabitation des deux amants. On avança aussi (cette rumeur vient probablement des intéressés) que le jeune d'Anthès n'était autre que le fils naturel du Hollandais, conçu lors de son séjour à Toulon...
- D'autant plus facilement qu'il avait un autre fils cadet, Alphonse (1813-1884), qui pouvait poursuivre la lignée ; lequel Alphonse resta célibataire et sans descendance.
- La procédure fut assez compliquée et ne fut jamais vraiment ratifiée. d'Anthès dut en effet prendre la nationalité hollandaise afin de devenir noble néerlandais. Néanmoins, le délai entre son intégration comme citoyen et son adoption par le baron hollandais n'était pas possible selon la loi néerlandaise, le roi dut en personne intervenir, et la citoyenneté jamais vraiment reconnue...
- D'autant plus que Pouchkine lui-même avait été, dans les années 1830, un familier du baron Heeckeren (il avait même habité chez lui).
- Serena Vitale, Le bouton de Pouchkine, enquête sur la mort d'un poète, édition Plon, 1998
- La réaction violente de Pouchkine surprit ses contemporains, et on soupçonna vite le poète, qui s'était (visiblement) volontairement aveuglé sur l'amitié soutenue que le souverain avait porté à son épouse (d'où rang à la Cour et pension ?), d'utiliser l'approche de d'Anthès comme prétexte à l'éclatement d'une colère trop longtemps contenue ; et de comparer la pension du poète - 5 000 roubles - à celles d'autres, tel Joukowsky (4 000 roubles), pourtant bien plus proches du prince mais sans argument comparable. Or, pour l'éternel désargenté et grand joueur devant l'Éternel qu'était Pouchkine, tout départ de Nathalie Nikolaïevna du foyer conjugal obérait aussi tout accès à l'imposante fortune des Gontcharoff, de noblesse récente, certes, mais bien riches. C'est peut-être aussi cette éventualité qui a déstabilisé le poète et l'a entraîné dans cette aventure fatale.
- Cette lettre, ou plutôt ce brevet, l'intronisait Chevalier de Ire classe de l'Ordre des Cocus : Кавалеры первой степени, командоры и кавалеры светлейшего ордена рогоносцев, собравшись в Великом Капитуле под председательством достопочтенного великого магистра ордена, его превосходительства Д. Л. Нарышкина, единогласно избрали г-на Александра Пушкина коадъютером великого магистра ордена рогоносцев и историографом ордена.
- On soupçonna longtemps (et on soupçonne encore) le baron hollandais Heeckeren d'en avoir été l'auteur. Néanmoins, l'allusion directe du brevet au prince Narychkine, cité comme grand-maître de l'Ordre, donc à son épouse, la princesse et mère des enfants d'Alexandre (prédécesseur et frère de Nicolas), laisserait plutôt à penser à une critique de l'idylle (jamais certifiée) entre l'Empereur et Nathalie Nikolaïevna, donc à une attaque provenant de l'entourage direct de Nicolas, et l'on voit mal alors pourquoi le poète s'en serait alors pris à son futur beau-frère... D'autant plus que le titre de chevalier faisait directement référence à une distinction qui ne pouvait qu'émaner de l'Empereur...
- Il poursuivait pourtant, parallèlement, de ses assiduités la très jeune (née en 1815) comtesse Nadiejda Lvovna Sollogoub (qui ne revint - et mariée - en Russie qu'après la mort du poète) et la très-belle comtesse de Ficquelmont, épouse de l'ambassadeur d'Autriche, entre autres.
- Sur les conseils insistants de Joukowsky (certainement appuyé par l'Empereur) et du baron Heeckeren, vraisemblablement afin de tordre le cou aux rumeurs et d'éviter tout scandale.
- La fortune des Gontcharoff était un sujet bien connu de tout Saint-Pétersbourg, et tout le monde se posait des questions sur l'acharnement de Pouchkine envers une jolie femme qui ne le valait nullement, intellectuellement ; et d'Anthès d'épouser la sœur aînée de Nathalie Nikolaïevna... Dans ce cas, on comprend mal, si le baron français n'était qu'un coureur d'argent, qu'il eut continué alors à courtiser l'épouse du poète. Si on ne connait donc pas les sentiments de d'Anthès à l'endroit de son épouse, force est de reconnaître qu'il lui resta fidèle et qu'elle l'a toujours défendu contre toutes les attaques...
- La passivité apparente de l'empereur, parfaitement au courant (tant par sa police secrète que par la rumeur) des préparatifs du duel (pourtant formellement interdit et passible de prison) est parfois expliquée par l'inclination du prince vers Nathalie Nikolaïevna.
- Qui avait acheté les deux pistolets pour le compte de Pouchkine.
- Officiellement, d'une péritonite.
- L'épopée des pistolets
- Épouse du général Jean-Louis Metman (1814-1889).
- Épouse d'Edouard Vandal (1813-1889).
- Marié à Marie-Louise de Schauenbourg-Luxembourg.
- Georges Charles d’Anthès. Par Louis Metman (1922)
- « Demeure de notable dite Château Heeckeren d'Anthes », notice no IA00111954, base Mérimée, ministère français de la Culture
Bibliographie
- Pierre Larousse (15 volumes), Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1863-1890.
- Jean-Marie Schmitt, « Charles Georges de Heeckeren, alias d'Anthès », dans Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 16, 1473 p.
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains,
- Louis Metman (petit-fils du baron d'Anthès), Georges Charles d’Anthès (lire en ligne).
- Serena Vitale, Le bouton de Pouchkine, enquête sur la mort d'un poète, édition Plon, .
- Henri Troyat, La Traque (roman), .
- André Markowicz, Le Soleil d'Alexandre, Actes-sud, .
- Leonid Grossman, Записки Д’Аршиака, .
Article connexe
Liens externes
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- « Georges-Charles de Heeckeren d'Anthès », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Fiche sur le site du Sénat
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