Georges de Nantes

Georges de Nantes, né à Toulon le et mort à Saint-Parres-lès-Vaudes le , aussi connu sous les noms d'abbé de Nantes et de frère Georges de Jésus Marie, est un prêtre catholique traditionaliste fondateur de la Ligue de la Contre-Réforme catholique, considérée comme une dérive sectaire par le rapport parlementaire de 1995, jugé aujourd'hui obsolète par les organismes d'État.

Georges de Nantes

Georges de Nantes, dit abbé de Nantes, lors d'une réunion de la Ligue de la Contre-réforme catholique au XXIe siècle.
Biographie
Nom de naissance Georges Marie Camille de Nantes
Naissance
Toulon, France
Ordination sacerdotale par Alexandre Caillot, évêque de Grenoble
Décès
Saint-Parres-lès-Vaudes, France[1]
Curé de Villemaur-sur-Vanne
[2]

Biographie

Jeunesse

Georges de Nantes est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Dauphiné[3].

Le site de son mouvement affirme que cette famille est de tradition catholique et proche de l'Action française, établie au château de Chonas-l'Amballan. Georges de Nantes est le fils de Marc de Nantes, officier de marine et de Marguerite de Joannis de Verclos[4]. En , il entre aux Chantiers de la jeunesse du général de la Porte du Theil comme engagé volontaire. Il quitte cette formation pour rejoindre le séminaire en [5].

Il est ordonné prêtre le par Alexandre Caillot, évêque de Grenoble[réf. nécessaire].

Prêtrise et ministère

En 1958, il est nommé curé de Villemaur-sur-Vanne, en Champagne. Il décide d'y créer une congrégation de moines missionnaires, à l'imitation de Charles de Foucauld, sous l'impulsion de Gabriel Théry[6]. Georges donne le nom de Petits Frères du Sacré-Cœur de Jésus à sa communauté, qui sera déplacée ensuite dans un manoir d'industriel à Saint-Parres-lès-Vaudes[7]. Cette communauté comporte aujourd'hui plus d'une centaine de moines et moniales, bien que son statut soit flou[8].

Sa position dans l'Église

Sous le pseudonyme d’Amicus, il rédige des écrits polémiques et politiques dans l'hebdomadaire maurrassien Aspects de la France. En 1950, il est exclu de sa charge d'enseignement « en raison de ses articles dans le journal royaliste d’extrême droite “Aspects de la France” et de sa dévotion envers le régime de Vichy », selon Jean-Yves Camus[9]. Après avoir été également renvoyé du diocèse de Paris en 1952 pour ses positions d'extrême droite, il cesse son activité polémique et devient professeur de philosophie dans des collèges[10]. En 1958. il devient curé de la paroisse rurale de Villemaur, dans le diocèse de Troyes. Il est relevé de ces fonctions en mars 1962, après avoir été interrogé par la police dans une affaire de tracts pour l'O.A.S. envoyé à des maires locaux par des jeunes sympathisants[11]. Avec sa communauté composée d'anciens élèves, il s'installe malgré la défense de son évêque à Saint-Parres-lès-Vaudes.

Le rejet du Concile Vatican II

Georges de Nantes va fonder tout le reste de sa pensée sur ses impressions de Vatican II, qui seront le fil conducteur de sa vision du catholicisme pour le reste de sa vie. Il s’engage dès lors dans une sorte d'opposition systématique, et s’affranchit progressivement de l’autorité ecclésiastique à qui il reproche, paradoxalement, de ne pas s’exercer assez. Il soutient la légitimité de son attitude par une distinction entre les opinions des personnes privées du pape et des évêques et les actes de leurs personnes publiques, et va être l'un des premiers à justifier son opposition à la doctrine de l'Église catholique par une différence de droit canonique inventée, entre un type de concile pastoral qui serait différent du concile général (ou œcuménique au sens de l'Église catholique) et qui aurait été posée par le pape Jean XXIII sans portée dogmatique[12].

Écrits et « prophéties »

L'essentiel de l'idéologie de ce mouvement, inspiré du nationalisme de Charles Maurras[13], des écrits du comte de Chambord et de Charles-Émile Freppel[14], est résumé dans un ouvrage intitulé Les 150 points de la Phalange : catholique, royaliste, communautaire . Il y est écrit par exemple au sujet de la religion Juive :

« Le phalangiste saura donc sagement combattre sans esprit de conciliation le judaïsme talmudique, religion antichrist dans son essence, la puissance raciale juive, ennemie jurée de la Chrétienté, sans renier pour autant le judaïsme biblique, source première et garantie indiscutable de [sa] foi, porteur d’une immense espérance pour son propre salut, lors de sa conversion dernière à la Vierge Immaculée, Mère de son Messie, selon les Écritures [15] »

Dans ses Lettres à mes amis, qu'il publie à partir de 1956, il développe une pensée apocalyptique fondée sur le conflit entre l'Antéchrist et l'Église catholique[réf. nécessaire]. Il accuse Paul VI de faire de l'Église catholique un « Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle » (MASDU). Il annonce la victoire de l'Église sur l'Antéchrist, la conversion totale du monde au catholicisme, et appuie son discours sur les apparitions de Fátima et sur la demande que celle-ci aurait faite de consacrer la Russie à son Cœur Immaculé et qui n'aurait pas été réalisée, malgré les affirmations épistolaires de Lúcia dos Santos. Georges de Nantes estime qu'il s'agit là d'un complot[16].

Un passage d'une publication de la C.R.C. de 1976 (« L'Église face aux dictatures ») a été particulièrement repris à son encontre[17]. Un ouvrage anglophone de 2000, intitulé Women in Contemporary Culture: Roles and Identities in France and Spain 1976, propose une traduction, où Georges de Nantes demanderait à ses adeptes d'être reconnaissants envers Adolf Hitler pour la lutte contre le bolchévisme et la Shoah. Le texte original[18] est le suivant, l'auteur discutant de la responsabilité des « catholiques [qui] étaient nombreux dans la Wehrmacht » pendant la Seconde Guerre Mondiale :

« À leur décharge, il faut se souvenir que l'Allemagne Hitlérienne voulait débarrasser le monde du fléau bolchévique (et aussi de l'autre fléau, que par prudence je ne nomme pas, mais qu'on devine, qu'on ne voit que trop, revenu dominer conjointement avec le Bolchévisme). À leur charge, il faut rappeler les tares inacceptables de la philosophie pangermaniste et les crimes du nazisme. »

Le mouvement national-socialisme, en parallèle à sa lutte contre le communisme à l'Est, menait un combat contre les Alliés à l'Ouest, symbolisant pour lui la destruction de l'ordre occidental et de la race aryenne. Cet autre fléau ici décrit pourrait donc s'interpréter, dans le paragraphe qui suit cette déclaration[18], par la « cause du monde ploutocratique occidental » qui serait à cette époque identifiée à « la cause du Catholicisme ». Les idéologies capitalistes libérales et communistes sont en effet combattues également et souvent mises en parallèle dans les textes de la C.R.C.[19], à cause du contexte de la Guerre froide.

À partir des années 1980, il annonce des évènements apocalyptiques à diverses reprises : « L'analyste politique que je suis le déclare sérieusement : les trois-quarts d'entre nous mourront d'ici trois ans, dans l'horreur d'un conflit mondial apocalyptique »[20], « Le débarquement des sous-marins soviétiques en rade de Brest, la capitulation sans honneur et sans condition, l'esclavage, la famine, la déportation et l'apostasie de tout un peuple »[21].

Malgré l'échec de ses précédentes prédictions[22], Georges de Nantes déclare « l'an 2000 ne passera pas que tout soit accompli »[23].

Il désire un nouveau concile qu'il nomme Vatican III, « pour supprimer les erreurs du concile Vatican II » et affirme être en communion avec le pape et les évêques. Il est déclaré suspens a divinis par l'évêque Julien Le Couëdic, évêque de Troyes le [24],[5],[25], à la suite de la publication non autorisée de sa correspondance avec le cardinal Ottaviani, sans pour autant être excommunié. Il est alors très médiatisé, malgré les condamnations récurrentes et le refus de l'évêque de Grenoble de lui renouveler son celebret, document qui lui permet d'attester qu'il peut célébrer la messe publique dans son diocèse. En 1969, la Congrégation pour la doctrine de la Foi « constate qu’en se révoltant contre le Magistère et la hiérarchie catholique, abbé de Nantes disqualifie l’ensemble de ses écrits et de ses activités, par lesquels il prétend servir l’Église tout en donnant l’exemple de la révolte contre l’épiscopat de son pays et contre le Pontife romain lui-même »[26].

Création de la C.R.C.

En 1970, Georges de Nantes donne à son mouvement le nom de Ligue de la contre-réforme catholique, et crée une communauté féminine l'année suivante, la "Maison Sainte-Marie", qui marquera les débuts d'une pratique de participation aux travaux d'entretien et de construction des bâtiments de la communauté[27], par ses membres ou ses sympathisants.

En 1973, il essaie de remettre à Paul VI un libelle dénonçant le pape comme « hérétique, schismatique et fauteur de scandale ». Mais son groupe de fidèles se heurte à un cordon de police. « Le libelle, qui a quand même pu être transmis à la curie romaine, devait être retourné moins d'une heure plus tard à l'abbé de Nantes. Sa démarche avait été qualifiée par l'Osservatore Romano, le 7 avril, de "geste arrogant et fanatique (…) gravement offensant pour la personne et le ministère du vicaire du Christ" », selon le journal Le Monde[28]. À ce sujet il fait l'objet d'une Radioscopie de Jacques Chancel, qui vouait un intérêt particulier aux groupes religieux en marge de l’Église.

Qualification de secte ou dérive sectaire

Le collectif CRC Danger, créé par Patrick Collet, François Decaris et Hélène Collet, est très engagé dans la dénonciation de cette organisation[29],[30]. Cependant, un procès au sujet d'un membre de la communauté[29], engagé à l'occasion de la lutte contre sa dérive sectaire, est remporté par la Ligue de la Contre-Réforme catholique en 2004, par jugement de la Cour d'appel de Reims[réf. nécessaire].

Depuis 1991, la Ligue de la Contre-Réforme catholique, considérée comme une dérive sectaire par l'Unadfi[31].

Son organisation est classée parmi les dix plus importants mouvements sectaires par un rapport parlementaire de 1995, sous le nom de la communauté religieuse.

L'Église catholique condamne des dérives sur le plan dogmatique (évocation du « couple éternel de Jésus et de Marie ») et l'insoumission de Georges de Nantes[réf. nécessaire]. Certaines associations « anti-sectes » dénoncent quant à elles des pratiques qu'elles jugent abusives, parmi lesquelles figure un « baiser mystique » qui aurait été donné par l'abbé à certains membres de sa communauté[32],[33].

D'autres pratiques sont caractéristiques, comme la culpabilisation dès la petite enfance[34], l'intimidation et la manipulation à très haut niveau. On conseille ainsi aux petits enfants de se jeter dans les orties car leur souffrance serait de plus grande valeur pour la rédemption, après les avoir menacés de souffrir éternellement. Les menaces envers les adultes sont d'autant plus fortes et diverses.

Les fidèles de Georges de Nantes doivent lui faire preuve d'une obéissance aveugle ; il déclare d'ailleurs : « Vous devez vous contenter d'obéir… j'exclus que je puisse me tromper. »[35]

Il souhaite l'instauration d'un « dictateur pour imposer la religion catholique » et estime qu' « il faut que le sang coule »[35].

La crise la plus importante pour le mouvement a lieu en 1989. Onze membres quittent la communauté en mettant en cause l'honnêteté de Georges de Nantes, voire en l'accusant d'attouchements[33]. Ils vont fonder de leur côté une communauté parallèle, mais dégagée de l'autorité de l'abbé [36]. À cause du scandale, le nombre d'adeptes de Georges de Nantes, assez important, va alors quasiment totalement s'effondrer. De 25 000 membres dans les années 1970, le mouvement ne compte alors plus que 200 à 300 familles d'adeptes et une petite centaine de religieux[33]. Certains membres de la communauté vivaient reclus, à Saint-Parres-lès-Vaudes, où les habitants les surnommaient « oies blanches » à cause de la soutane blanche que portaient certains hommes[27].

Le , il est frappé par un interdit qui l'envoie en exil dans un monastère en Suisse à Hauterive. De retour en France, alors qu'il s'était engagé à ne pas revenir, l'abbé de Nantes fait appel de ses sanctions auprès du tribunal de la Signature apostolique, appel rejeté en 2000[33].

Sanctions disciplinaires

Suspendu ab officio le [5], il est de nouveau suspendu a divinis le [5], toujours par Julien Le Couëdic, évêque de Troyes. Il est finalement frappé d'interdit le par Gérard Daucourt, nouvel ordinaire dans ce diocèse. Malgré trois recours  le premier adressé en 1997 à Daucourt, le second la même année adressé à la congrégation pour la doctrine de la foi, le dernier adressé en 1998 au tribunal de la Signature Apostolique  les sanctions n'ont pas été levées[5].

Georges de Nantes a néanmoins poursuivi ses activités pastorales au sein de sa communauté, en célébrant la messe à titre privé, comme le permet cette sanction épiscopale[37].

Dernières années

Selon la journaliste du magazine catholique Monde & Vie, Claire Thomas, il aurait affirmé lui-même avoir surmonté trois fois la tentation du suicide[38].

L'accès à l'église de Saint-Parres-lès-Vaudes pour la messe d’enterrement est refusé par le diocèse, à la demande de la nonciature apostolique[39].

Ses funérailles sont célébrées par l'abbé Raymond Zambelli dans la propriété de la CRC. Il est enterré le dans le cimetière communal de Saint-Parres-lès-Vaudes.

Œuvres

  • Lettres à mes amis 1956-1962, 1962.
  • La contre réforme catholique au XXe siècle (publication du mouvement, remplacée par Il est ressuscité)
  • Les 150 points de la Phalange : Catholique, royale, communautaire, La Contre-réforme catholique au XXe siècle (1996)
  • Le Coran, avec Bruno Bonnet-Eymard, La Contre-Réforme catholique (1997)
  • Un Curé et la sainte Vierge : 1849-1903, La Contre-Réforme catholique (1985)
  • Pour l'Église : 1948-1963, avec Michel de la Sainte-Trinité
  • Mémoires et récits, Renaissance catholique (1988)
  • Pages mystiques, La Contre-Réforme catholique (1996)
  • Liber accusationis : à notre Saint Père le pape Paul VI, par la grâce de Dieu et la loi de l'Église juge souverain de tous les fidèles du Christ, plainte pour hérésie, schisme et scandale au sujet de notre frère dans la foi, le pape Paul VI, remis au Saint-Siège le , avec la communion phalangiste, La Contre-Réforme catholique (1973)

Bibliographie

  • Xavier Pasquini, Les Sectes : un mal profond de civilisation, 2015
  • Bernard Fillaire, Janine Tavernier, Esclaves du XXe siècle : les enfants dans les sectes, 2003
  • Anne Fournier, Michel Monroy, La Dérive sectaire, 2015
  • Joseph Algazy, L'Extrême-Droite en France de 1965 à 1984, 1989
  • Jean-Yves Camus, L'Extrême Droite aujourd'hui, 1997
  • Ariane Chebel d'Appollonia, L'Extrême-Droite en France: De Maurras à Le Pen, Volume 1, 1998, p. 359 et passim
  • René Chiroux, L'Extrême-Droite sous la Ve République, 1974
  • Anne-Marie Duranton-Crabol, L'Europe de l'extrême droite de 1945 à nos jours, 1991, p. 54 et passim
  • Laurent Frölich, Les Catholiques intransigeants en France, éd. L'Harmattan, 2002, ouvrage en ligne
  • Émile Poulat, L'Anti-maçonnisme catholique, Berg, 1994

Article connexe

Sources

  • Jean-Pierre Chantin, Des « sectes » dans la France contemporaine (1905-2000) ; contestations ou innovations religieuses ?, Privat, 2004, p. 65-67.

Notes

    Références

    1. Notice biographique sur le site de la Bibliothèque nationale de France.
    2. L'abbé Georges de Nantes, fondateur de la CRC, notice biographique sur le site de Ligue de la Contre-Réforme catholique
    3. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, ed.SEdopols, 201, p. 599
    4. « Marguerite de Joannis de Verclos (1889 - 1988) », sur man8rove.com (consulté le )
    5. L'abbé Georges de Nantes, chronologie d'une vie et d'une œuvre, notice chronologique sur le site de la Ligue de la Contre-Réforme catholique, groupe dirigé par l'abbé de Nantes
    6. Luc Perrin, « De l’appel du silence à Saint-Parres-les-Vaudes », Revue des sciences religieuses, nos 82/4, , p. 483–496 (ISSN 0035-2217 et 2259-0285, DOI 10.4000/rsr.402, lire en ligne, consulté le )
    7. « L'argent caché des sectes », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
    8. Mathieu Cossu, « les dégâts d'un alibi religieux, secte, integrisme, contre reforme catholique », sur www.prevensectes.me (consulté le )
    9. Jean-Yves Camus, « Mort du chef-fondateur de la Contre-réforme catholique », Résistances.be, (lire en ligne, consulté le ).
    10. Claire Lesegretain, « L'abbé Georges de Nantes est mort », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
    11. « Une “notification” de la Congrégation pour la doctrine de la foi désavoue l'abbé Georges de Nantes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
    12. « 2. Vous détruisez l'Église », sur La Contre-Réforme catholique au XXIe siècle (consulté le )
    13. « Charles Maurras », sur crc-resurrection.org (consulté le )
    14. « Mgr Freppel, un évêque de combat », sur crc-resurrection.org (consulté le )
    15. « Point 46. Œcuménisme catholique et marial : II. Monde juif, monde anglo-saxon », sur crc-resurrection.org (consulté le )
    16. « Consécration de la Russie : lettres apocryphes de sœur Lucie », sur La Contre-Réforme catholique au XXIe siècle (consulté le )
    17. (en) Lesley K. Twomey, Women in Contemporary Culture : Roles and Identities in France and Spain, Intellect Books, , 185 p. (ISBN 978-1-84150-040-9, lire en ligne)
    18. Georges de Nantes, La Contre-Réforme Catholique au XXe siècle, numéro 105, "L'Église face au dictatures", "le national-socialisme allemand", Saint-Parres-lès-Vaudes, Association, loi 1901, de la Contre-Réforme Catholique au XXe siècle, , 16 p., p. 8
    19. « Point 118. Capitalisme, communisme, même révolution », sur crc-resurrection.org (consulté le )
    20. CRC no 151, mars 1980
    21. Bulletin CRC, no 172
    22. Mickael Tussier, « La Contre-Réforme Catholique, ou Communion Phalangiste », sur www.prevensectes.me (consulté le )
    23. (Bulletin CRC, no 202.
    24. La Documentation catholique, 2001.
    25. Fiammetta Venner, Extrême France, Grasset
    26. Notification au sujet de M. l’Abbé de Nantes
    27. « CRC Danger - Enquête sur la secte fondée par l'abbé de Nantes », (consulté le )
    28. « L'ABBÉ GEORGES DE NANTES EST JUGÉ INDÉSIRABLE AU VATICAN », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
    29. « Actualités sur les sectes en juin 1998 », sur www.prevensectes.me (consulté le )
    30. « Actualités sur les sectes en février 2001 », sur www.prevensectes.me (consulté le )
    31. « La Contre-Réforme Catholique ou Communion Phalangiste | unadfi.org », sur www.unadfi.org (consulté le )
    32. « Le baiser mystique », d'après « Regards sur », Publication du Centre contre les manipulations mentales.
    33. « Interdit papal pour l'abbé adepte du bisou mystique », Libération, (lire en ligne, consulté le )
    34. Mathieu Cossu, « Les ramifications de la Contre réforme catholique à l'étranger », sur www.prevensectes.me (consulté le )
    35. « Abbé de Nantes », sur www.sos-derive-sectaire.fr (consulté le )
    36. Nicolas de la Casinière, Secte: une adepte jugée irresponsable. Un tribunal a placé sous curatelle une moniale de l'abbé de Nantes, Libération, 6 juin 1998
    37. Céline Hoyeau, « Le P. Thierry de Roucy « suspens a divinis » pour désobéissance », sur La Croix, (consulté le )
    38. « TradiNews: [Claire Thomas - Monde&Vie] L’abbé de Nantes en sa dernière juridiction », sur TradiNews, (consulté le )
    39. Mort de l'abbé Georges de Nantes, chronique de Gérard Leclerc sur le site france-catholique.fr
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