Gizay
Gizay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Gizay | |||||
Château de Chambonneau. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées du Clain | ||||
Maire Mandat |
Jean-Yves Grassien 2020-2026 |
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Code postal | 86340 | ||||
Code commune | 86105 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gizayens | ||||
Population municipale |
369 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 26′ 28″ nord, 0° 25′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 112 m Max. 138 m |
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Superficie | 20,76 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vivonne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ses habitants sont appelés les Gizayens[1].
Géographie
Localisation
Petite commune à 20 km au sud est de Poitiers.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le point culminant se situe sur la route des Cartes (commune de la Villedieu-du-Clain) au sud de la Chavignerie avec une altitude de 137 m.
Paléontologie
Aucune étude n'a encore été faite sur ce sujet. On peut y trouver des coraux (Isastrea bernardiana), des oursins irréguliers (Clypeus plotii, Icoctycus), des lys de mer (isocrinidés), des brachiopodes (térébratules), des lamellibranches (Alectronia), des rostres de belemnites,(Holcobelus munieri), et de rares morceaux de spongiaires, datant du Jurassique moyen, (Bajocien supérieur)(découverte amateur).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vernon », sur la commune de Vernon, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 792,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 18 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Gizay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), forêts (27,5 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %), prairies (2,8 %), zones urbanisées (1,6 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Grâce au travail d'archéologie aérienne de Christian Richard, la villa gallo-romaine de Gisiacum a pu être découverte. N'ayant pas encore été prospectée, elle est la plus importante du Sud de Poitiers.
De la même période historique, il existe également un camp romain à l'est du château de Chambonneau, un atelier métallurgique sur le lieu-dit de Courcelles et un ferrier à l'ouest des Communaux. De plus, une voie romaine, passant par un axe NNO/SSE, est observable sur les vues aérienne entre le Petit Chambonneau et la Baudonnière.
Sous l'Ancien Régime, le territoire actuel de la commune contenait plusieurs fiefs et même des arrière-fiefs.
Le roi Jean II le Bon a passé son premier repas de captivité au château de Chambonneau et y a peut-être dormi quand il fut fait prisonnier des Anglais le 19 septembre 1356 (Bataille de Poitiers - Nouaillé-Maupertuis).
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Démographie
En 2019, la commune de Gizay comptait 369 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations. La densité de population de la commune est de 18 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (INSEE- 2008).
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 18 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Économie
Agriculture
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes [24], il n'y a plus que 15 exploitations agricoles en 2010 contre 17 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 462 hectares en 2000 à 1 403 hectares en 2010. 39 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 17 % pour les oléagineux (colza et tournesol) , 30 % pour le fourrage et 3 % restent en herbes. En 2010, un hectare (comme en 2000) est consacré à la vigne[24].
Neuf exploitations en 2010 (contre dix en 2000) abritent un élevage de bovins (711 têtes en 2010 contre 581 têtes en 2000). Sept exploitations en 2010 (contre neuf en 2000) abritent un élevage d'ovins en fort régression (339 têtes en 2010 contre 1 251 têtes en 2000)[24]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[25]. L'élevage de volailles représente 522 têtes en 2010 (792 en 2000) répartis sur huit fermes (16 en 2000). L'élevage de chèvres a disparu en 2010 (717 têtes sur cinq fermes en 2000)[24].
Développement durable
La commune accueille l'une des cinq installations de stockage de déchets non dangereux d'une capacité de 80 000 tonnes. La capacité des cinq sites était de 474 000 tonnes en 2011[26].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin-et-Saint-Fiacre de Gizay. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[27].
- Château de Chambonneau est inscrit comme Monument Historique depuis 1964.
- Château de Ferrière
- Lavoir de Ferrière
- Maison noble de Courcelles et sa chapelle de 1772
- Château des Roussières
- Château de la Brousse
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Voir aussi
Articles connexes
- Portail des communes de France
- Portail de la Vienne
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Vernon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Gizay et Vernon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Vernon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gizay et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
- Rapport de l’AREC – La gestion des déchets ménagers en Vienne – Recueil des données – Année 2011
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//IA00045024