Glanon
Glanon est une commune française située dans le canton de Brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne-Franche-Comté.
Glanon | |||||
Église Saint-Marcel. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Beaune | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de Saône | ||||
Maire Mandat |
Sébastien Belorgey 2020-2026 |
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Code postal | 21250 | ||||
Code commune | 21301 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Glanonais | ||||
Population municipale |
267 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 02′ 27″ nord, 5° 06′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 176 m Max. 208 m |
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Superficie | 3,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brazey-en-Plaine | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Avec ses 365 hectares, Glanon est l'un des plus petits villages du canton de Seurre. Cette commune se blottit dans un vallon qui descend d'un coteau jusqu'à la Saône, et façonne là, une petite falaise dans laquelle affleure le Pliocène fossilifère.
On la surnomme la Perle du Val-de-Saône.
Communes limitrophes
Auvillars-sur-Saône | Lechâtelet | |||
Bagnot | N | Labruyère | ||
O Glanon E | ||||
S | ||||
Pouilly-sur-Saône | Seurre |
Urbanisme
Typologie
Glanon est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,8 %), forêts (21 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), zones urbanisées (8,1 %), eaux continentales[Note 3] (7 %), prairies (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le plus ancien nom connu du village est Glonnonus en 679, les habitants étaient alors les Glonnais. L'appellation du village devint Glennosco au VIIIe siècle, Glennocus en 733 qui ne changea que très peu au cours des siècles pour donner Glennone au XIIe siècle, Glangnon en 1391 puis Glannon en 1431, qui sous cette orthographe demeure un prénom féminin, usité en Bretagne où il est fêté le 9 mars.
Ce vocable trouve son origine dans la racine celtique Glann signifiant rive qui s'adapte parfaitement au site de Glanon. La terminaison -onus est, elle aussi, manifestement gauloise.
À propos de la Saône, dans sa vallée supérieure (jusqu'à Gray) elle portait le nom de Arar, qui vient de aar (rivière) ; dans sa vallée inférieure (à partir de Gray), elle portait le nom de Saucona, sawk (sacré) + onna (rivière). Elle prend sa source au-dessus de Vioménil, dans les monts Faucilles.
Le village de Glanon est l'un des plus anciens lieux habités connus du canton. Le dragage de la Saône a révélé l'existence d'un site important au point de vue de la durée d'occupation. En effet, les vestiges recueillis sont représentatifs de toutes les époques à partir du néolithique moyen jusqu'à nos jours sans discontinuité. Cinq millénaires d'histoire nous sont ainsi révélés. L'indice le plus énigmatique semble être la calotte crânienne à caractère archaïque découverte en mai 1981 et qui appartient au rameau des Néandertaliens. Cet ancêtre a été appelé Homme de Glanon.
Après avoir été un habitat sur une zone de gué, Glanon est vite devenu un port sur la Saône. Des amphores Dressel attestent un commerce de vin avec le Latium et l'Italie du Sud au Ier siècle avant notre ère.
Plus près de nous, au début du XXe siècle, ce port était encore actif : on y chargeait le sable dragué à la main et qui était acheminé jusqu'à Fleurey-sur-Ouche où l'on chargeait alors de la pierre mureuse à destination du Val de Saône. On y embarquait également une partie de la production agricole de la région : betteraves, pommes de terre, fourrages et bois. Durant la guerre de 1914-1918, le port reprit un regain d'activité, on y chargeait entre autres une grande quantité de bois pour boulangerie ; une bascule existait à l'emplacement du restaurant le Riva-Plage.
Héraldique
Blason | De gueules à deux palmes cousues de sinople adossées en pal, les tiges passées en sautoir en pointe ; à la burelle ondée d’argent brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
En 1826, le nombre des habitants, les Glanonnais, s'élevait à 270, il monta jusqu'à 311 en 1846 pour s'orienter à la baisse et retomber à 262 en 1901 et n'être plus que de 106 puis 105 en 1975 et 1982. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2019, la commune comptait 267 habitants[Note 4], en augmentation de 13,62 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Jadis, l'église se dressait sur la berge de la Saône au milieu du cimetière. Elle était très ancienne puisque donnée par Pépin le Bref, maire du Palais en 748, à l'Abbaye de Flavigny. Le seigneur était le baron d'Auvillards. Marie Sorel, épouse de Jean d'Estainville, vendit cette terre à Jacques Bouton de Corberon en 1461 au prix de 550 livres. Des mouvements de terrain firent s'effondrer cette église dans la rivière.
Une nouvelle église, l'église paroissiale Saint-Marcel fut édifiée au XIXe siècle, de 1874 à 1878, au centre du village à côté de l'actuelle mairie, sur les plans et devis de Charles Suisse, architecte à Dijon, et bâtie par M. Mouillon entrepreneur à Saint-Jean-de-Losne. Le plan de cette église, composée d'une allée principale, appelée vaisseau central, prend la forme d'une croix latine. Les matériaux utilisés pour le gros œuvre sont la brique et la pierre calcaire. Sa couverture, qui repose sur un toit à deux longs pans avec une flèche carrée, est constituée de tuiles mécaniques et d'ardoises. À l'intérieur de cette église bénéficiant d'une excellente acoustique, on note, entre autres, la présence de deux dalles funéraires gravées en 1772 et 1773, d'un escalier tournant, d'une voûte d'ogives et un lambris en couvrement rappelant la coque d'un bateau.
Personnalités liées à la commune
- Narcisse Trullard naquit à Seurre le 29 octobre 1738 et décéda à Glanon le 12 décembre 1805. Officier, il siégea à la Convention comme Député de la Côte-d'Or et vota, au procès de Louis XVI, la mort du roi. La Convention le chargea de plusieurs missions (Lorient, Bayonne, Iles d'Aix, d'Oléron et de Ré) et l'envoya, comme attaché, à l'armée des côtes de la Rochelle et à l'Armée du Nord. Il quitta la scène politique après la séparation de la Convention.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Articles connexes
Liens externes
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