Grace Jones

Grace Jones est une chanteuse, autrice-compositrice, actrice et ancien mannequin de nationalité jamaïcaine, née le à Spanish Town en Jamaïque.

Pour les articles homonymes, voir Jones.

Grace Jones
Grace Jones en 2015
Informations générales
Nom de naissance Beverly Grace Jones
Naissance
Spanish Town, Jamaïque
Activité principale Chanteuse, auteure-compositrice, actrice, mannequin
Genre musical Pop art, dance-pop, disco, new wave, avant-pop[1]
Instruments Voix
Années actives 1973 - Présent
Labels Island Records (1977-1985)
Manhattan Records (1986)
Capitol Records (1989)
Wall of Sound (2008)

Biographie

Son enfance

Beverly Grace Jones est née en Jamaïque à Spanish Town le [2]. Elle est la fille de Robert Winston Jones, un prédicateur jamaïcain[3] de l'Église apostolique et de Marjorie Williams, dont le père était musicien auprès de Nat King Cole[4]. Elle passe son enfance en Jamaïque avec ses parents et son frère jumeau Christian[5]. Troisième de sept enfants, elle a deux sœurs et quatre frères[6] et reçoit une éducation stricte, elle se rend à l'église trois fois par semaine[7]. Lorsque ses parents partent vivre aux États-Unis, elle est élevée par ses grands-parents. À l'âge de douze ans, en 1960, elle part rejoindre ses parents à Syracuse dans l'État de New York[5],[8]. Adolescente, elle commence à se rebeller contre son éducation religieuse, on lui interdit de chanter à l'église avec son frère Christian qui est gay. Elle se met à jouer dans des pièces de théâtre après les cours[9],[4].

Une carrière d'icône de la mode

C'est en s'installant à Paris que sa carrière va décoller. À l'âge de dix-huit ans, Grace Jones s'inscrit dans l'agence de mannequins Wilhelmina Models[10] et emménage à Paris en 1970. Dans la capitale française, elle partage pendant un temps un appartement avec Jerry Hall et Jessica Lange[4] et fait des rencontres déterminantes pour sa carrière, comme avec les stylistes Issey Miyake[9] et Kenzo Takada[11]. Elle apparaît sur les couvertures des magazines Elle, Vogue et Stern.

En 1979 en pleine mode disco dont elle est une image, elle rencontre Jean-Paul Goude, qui contribue à faire d'elle une icône. « Jean-Paul Goude: The man who made Grace Jones » (« Jean-Paul Goude : l'homme qui a fait Grace Jones »), titre en couverture le mensuel culturel britannique The Face trois ans après[12]. « On a fait de la magie ensemble », déclare Grace Jones vingt-cinq ans après leur rencontre[6]. Le graphiste la fait poser dans des séries de photo. L'une d'entre elles, la représentant nue en cage, sera qualifiée par la ministre des Droits de la femme Yvette Roudy comme « une atteinte à la dignité des femmes »[6],[13],[14].

Muse d'Andy Warhol et de Jean-Paul Goude[3] avec qui elle crée véritablement son personnage, elle est une des grandes figures des années 1980 régulièrement programmée par Guy Cuevas au Sept, la discothèque de Fabrice Emaer. Le , à l'invitation de Fabrice Emaer, elle assure le show d'inauguration du Palace avec sa reprise de La Vie en rose[15]. Dans le premier numéro de Palace Magazine, dont, habillée par Jean-Paul Goude, elle fait la couverture, Grace Jones se souvient de la soirée : « C'était plein à craquer. Ils m'ont arraché mes costumes. Yves Saint Laurent et Loulou de la Falaise m'ont prêté de quoi me couvrir pour sortir de scène[16]».

Elle est connue pour être un temps l'égérie du couturier Azzedine Alaïa et son mannequin de cabine. Sa grande taille d'un mètre soixante-dix-neuf et son physique androgyne lui offrent un succès international.

Chanteuse et actrice

En 1977, un contrat avec la maison de disques Island Records lance sa carrière de chanteuse[17]. Celle-ci est d'abord marquée par trois albums aux sonorités disco, Portfolio (1977), Fame (1978) et Muse (1979), produits par l'Américain Tom Moulton[18]. Son premier disque Portfolio, sorti en 1977, compte trois reprises de chansons tirées de comédies musicales : Send in the Clowns de Stephen Sondheim extrait de A Little Night Music, What I Did for Love de A Chorus Line et Tomorrow de Annie[19]. Sur le même album, la chanson I need a man touche un public gay, tandis que sa reprise de La Vie en rose d'Édith Piaf lui permet d'asseoir davantage sa notoriété en France.

Son quatrième album, Warm Leatherette sorti en 1980, marque un tournant. Grace Jones abandonne la musique disco pour se tourner vers un style qui allie reggae et new wave. Warm Leatherette, produit par Chris Blackwell, fondateur de Island Records, a été enregistré au Compass Point Studios, aux Bahamas[20]. Le duo de musiciens jamaïcains Sly and Robbie est appelé pour contribuer à l'album avec Grace Jones, qu'ils n'avaient jamais rencontrée auparavant. Ils enregistrent d'abord le morceau Warm Leatherette, puis Private Life, que Sly Dunbar considère comme « l'un des cinq meilleurs morceaux de reggae jamais écrits »[21].

Grace Jones lors du Hurricane Tour en 2009

Au cinéma, elle obtient des rôles dans des films tels que Conan le Destructeur (en 1984) ou Dangereusement vôtre (James Bond en 1985). Dans ce long-métrage, où elle incarne le rôle de May Day, Grace Jones s'est taillé son look avec l'aide du styliste Azzedine Alaïa et de la costumière Emma Porteous[10]. Grâce à elle, Dolph Lundgren, son compagnon à l'époque obtient un rôle de figurant dans le film[22]. Malgré cette reconnaissance du grand public, elle ne s'investit pas dans une carrière d'actrice jugeant que cette activité prend trop de temps[23].

Grace Jones fait également une incursion dans le jeu vidéo. En 1994, aux côtés de Dennis Hopper, elle prête son visage et sa voix au personnage de Solene Solux dans Hell: A Cyberpunk Thriller, un médiocre jeu d'aventure en point-and-click développé par Take-Two Interactive[24],[25].

De fort tempérament, elle s'en est prise physiquement en 1981 au présentateur britannique Russell Harty qui lui tournait le dos pour s'adresser à d'autres invités[26],[27].

Cela faisait dix-neuf ans que Grace Jones n'avait pas réalisé d'album. Le sort son dixième album Hurricane, produit par Ivor Guest, 4th Viscount Wimborne (en). Dans cet album, elle évoque pour la première fois sa famille, sur les chansons William's Blood et I'm Crying (Mother's Tears)[4]. Dans la foulée, elle a fait une tournée qui l'a notamment emmenée en Australie et en Grande-Bretagne en , puis aux Pays-Bas et au Grand Rex à Paris, le dimanche . Sur cette tournée, la diva est accompagnée aux claviers par son fils Paulo Goude[28], qui a écrit la chanson Sunset Sunrise pour l'album.

Elle est ensuite apparue sur les albums Prohibition (2009) et L'un n'empêche pas l'autre (2011) de Brigitte Fontaine et sur scène avec elle au Bataclan. Grace Jones et Brigitte Fontaine ont en commun d'avoir eu Ivor Guest (en) comme producteur, mais aussi d'avoir interprété des chansons de Jacques Higelin (pour Grace Jones, Pars sur l'album Warm Leatherette). Le , le producteur britannique annonce qu'il travaille avec Grace Jones sur un nouvel album[29].

Toujours très présente dans le milieu LGBTQI+, la chanteuse s'est produite en 2019 à la Gay Pride géante à New York pour marquer le 50e anniversaire des émeutes de Stonewall[30].

Divers

Influence

Les excentricités, visuelles et vestimentaires, de Grace Jones lui valent d'être considérée comme le modèle d'une génération plus jeune de chanteuses, comme Lady Gaga ou Rihanna[31],[32]. La chanteuse Miley Cyrus déclare que Grace Jones est l'une de ses idoles[33]. Lady Gaga cite également Grace Jones parmi ses influences pour ce qui est de son style vestimentaire[34]. La chanteuse française Brigitte Fontaine la qualifie de « reine du dancefloor »[35].

Elle participe à différentes publicités télévisées, dont une pour la Citroën CX[36] en 1985 réalisée par Jean-Paul Goude[37]. En 1988, la revue intellectuelle Notre librairie en fait l’égérie qui représente la hausse de la représentation des Noirs dans la publicité en France : « Androgyne, sensuelle, la créature diabolique du publicitaire Jean-Paul Goude, mariée avec la haute technologie automobile est devenue le "must" du genre[38].» La vidéo de son titre Slave to the Rhythm (1985) est essentiellement illustrée d'extraits de publicités de télévision où elle apparaît[39].

En 1987, elle ouvre un restaurant français à New York, « La Vie en Rose », dans le quartier de Soho, au 76 Wooster street.

Sa reprise de La Vie en rose est utilisée en 1987 dans la série Inspecteur Derrick épisode Appel de nuit (saison 14 - épisode 3), en février 2013 dans un film publicitaire du même nom réalisé, par Sofia Coppola pour le parfum Miss Dior, où l'actrice Natalie Portman tient le rôle principal, et dans le film Lord of War avec Nicolas Cage.

En 1988, sa chanson I've Seen That Face Before est utilisée dans le film Frantic de Roman Polanski, lors d'une scène où Emmanuelle Seigner danse sensuellement face à Harrison Ford.

Vie privée

De sa relation avec Jean-Paul Goude, elle donne naissance en 1979 à un fils, Paulo Goude[4],[40].

En 1982, elle rencontre lors d'un de ses concerts à Sydney l'acteur suédois Dolph Lundgren, alors étudiant en ingénierie chimique et champion de karaté, et qui travaille à la sécurité du concert[22]. L'acteur évoquera ainsi leur relation « Mon temps avec elle était dingue. Ce furent quatre années de chaos. »[41]. Le couple sera immortalisé nu en 1985 par le photographe Helmut Newton[42].

En 1990, elle sort avec l'acteur et karatéka danois Sven-Ole Thorsen[43].

En 2006, elle entame une relation de deux ans avec le producteur britannique Ivor Guest (en), qui travaillera sur son album Hurricane[44].

Discographie

Albums studio

Compilations sélectives & Live

  • 1985 - Island Life (Island Records)
  • 1996 - Island Life 2 (Island Records)
  • 1998 - Private Life: The Compass Point Sessions (Island Records)
  • 2004 - The Collection (Spectrum Music / Universal Music)
  • 2006 - The Ultimate Collection (Universal Music)
  • 2015 - Disco (Coffret inclus les 3 premiers CD remastérisés + 21 titres bonus : Faces B, inédits, versions instrumentales, versions longues)

Singles

  • I Need a Man 1975
  • La Vie en rose 1977
  • Sorry 1976, Hot 100 #71, US Dance chart #7
  • That's the Trouble 1976, Hot 100 #71, US Dance chart #7
  • I Need a Man 1977, Hot 100 #83, US Dance chart #1
  • La Vie en rose 1977, US Dance chart #10
  • Do or Die 1978, US Dance chart #3
  • Comme un oiseau qui s'envole 1978
  • Fame 1978, US Dance chart #3
  • On Your Knees 1979, US Dance chart #28
  • Private Life 1980
  • She's Lost Control 1980
  • Warm Leatherette 1980
  • A Rolling Stone 1980
  • Breakdown 1980
  • Love Is The Drug 1980
  • Pars 1980
  • The Hunter Gets Captured by the Game 1980
  • Pull Up to the Bumper (en) 1981, US Dance chart #2
  • Feel Up 1981
  • Demolition Man 1981
  • I've Seen That Face Before (Libertango) 1981
  • Use Me 1981
  • Walking in the Rain 1981
  • My Jamaican Guy 1982
  • Nipple to the Bottle 1982, US Dance chart #2
  • The Apple Stretching 1982
  • Cry Now, Laugh Later 1983, US Dance chart #33
  • Living my Life 1983
  • Slave To The Rhythm 1985, US Dance chart #1
  • Jones The Rhythm 1985
  • I'm Not Perfect (But I'm Perfect For You) 1986, Hot 100 #69, US Dance chart #4
  • Party Girl 1986, US Dance chart #19
  • Victor Should Have Been a Jazz Musician 1986
  • Crush 1986, US Dance chart #32
  • Love On Top Of Love / Killer Kiss 1989, US Dance chart #1
  • Amado Mio 1990, US Dance chart #11
  • 7 Day Weekend 1992
  • Sex Drive 1993, US Dance chart #1
  • Evilmainya 1993
  • Love Bites 1996
  • Storm 1998
  • Pull Up to the Bumper 2000 remix by Funkstar De Luxe, US Dance chart #4
  • Corporate Cannibal 2008

Filmographie

Bibliographie

  • Je n'écrirai jamais mes mémoires - Propos recueillis par Paul Morley - Éditions Séguier
  • Les états de Grace Jones, Jean-Marie Potiez - Universal Music Books (ISBN 978-2930914091)

Notes et références

Notes

    Références

    1. (en) Justin Joffe, « AFROPUNK Announces Lineup, New Paid Ticket System », The Observer, (lire en ligne, consulté le ).
    2. (en) « "Robert Winston Jones Obituary" », sur obits.syracuse.com, consulté le 31 décembre 2013
    3. La Folie des années 80, émission diffusée le 20 octobre 2015 sur France 2
    4. (en) « "State of Grace" », surtheguardian.com, consulté le 31 décembre 2013
    5. (en) « Grace Jones Bio », sur le site Freebase.
    6. « "Interview biographie Grace Jones" », sur ina.fr, consulté le 30 décembre 2013
    7. (en) « "'She groped me, snogged me and howled at the moon': Miranda Sawyer on meeting Jubilee concert sensation Grace Jones" », sur mirror.co.uk, consulté le 26 décembre 2013
    8. (en) « "Grace Jones: 'God I'm scary. I'm scaring myself'" », sur theguardian.com, consulté le 26 décembre 2013
    9. (en) « "'Miss Jones! You are naughty.' The Stool Pigeon interview with a one-woman hurricane" », sur thestoolpigeon.co.uk, consulté le 27 décembre 2013
    10. (en) « "Grace Jones, the exotic May Day" », sur The Afro American, 8 juin 1985, consulté le 27 décembre 2013
    11. « "Interview biographie du couturier Kenzo" », sur inafr, consulté le 30 décembre 2013
    12. (en) « The Face / The Hacienda / New Steps For The Leisure Industry », sur testpressing.org, consulté le 3 janvier 2014
    13. « Une marque du siècle" », sur liberation.fr, consulté le 30 décembre 2013
    14. « "Nous sommes tous des individus" », sur nouvelobs.com, consulté le 30 décembre 2013
    15. « Bienvenue au Club », sur liberation.fr, consulté le 5 janvier 2014
    16. Benoît Sabatier, Nous sommes jeunes nous sommes fiers : La culture jeune d'Elvis à MySpace, Fayard, (lire en ligne)
    17. (en) « "Grace Jones biography" », sur islandrecords.co.uk, consulté le 31 décembre 2013
    18. (en) « "Lecture: Tom Moulton (New York 2013)" », sur vimeo.com, consulté le 31 décembre 2013
    19. (en) « "Grace Jones – Portfolio" », sur discogs.com, consulté le 3 janvier 2014
    20. (en) « " Grace Jones – Warm Leatherette " », sur discogs.com, consulté le 4 janvier 2013
    21. (en) « "Sly and Robbie interview: Sly and Rabbie" », sur scotsman.com, consulté le 5 janvier 2014
    22. (fr) « "Cinéma. Interview signalement : Dolph Lundgren (Première partie)" », sur ina.fr, consulté le 30 décembre 2013
    23. (fr) « "Auto interview : Grace Jones" », sur ina.fr, consulté le 30 décembre 2013
    24. (en) « "Hell: A Cyberpunk Thriller" », sur giantbomb.com, consulté le 31 décembre 2013
    25. (en) « "Hell: A cyberpunk thriller – This is the worst game I’ve ever played" », sur planetarbitrary.com, consulté le 31 décembre 2013
    26. (en) « "Jones slap tops TV chat show poll " », sur news.bbc.co.uk, consulté le 30 décembre 2013
    27. (en) « "Grace Jones on Russell Harty Barmy diva throws legendary strop!!!!" », sur youtube.com, consulté le 30 décembre 2013
    28. (en) « "Grace Jones Brings 'Hurricane' to New York" », sur rollingstone.com, consulté le 30 décembre 2013
    29. (en) « "New GJ album." », sur http://ivorguest.tumblr.com, consulté le 31 décembre 2013
    30. « Grace Jones à la Pride Island de New York 2019 », sur ParisgayZine,
    31. (en) « "Grace Jones is the Original "Lady Gaga" », sur examiner.com, consulté le 31 décembre 2013
    32. (en) « "Move over Rihanna! Grace Jones, 64, shows off her impressive figure in a VERY revealing corset" », surdailymail.co.uk, consulté le 31 décembre 2013
    33. (en) « "Miley Cyrus: I idolise Grace Jones" », sur belfasttelegraph.co.uk, consulté le 26 décembre 2013
    34. (en-US) alexandria, « Lady GaGa: "Grace Jones, Androgynous, Robo, Future Fashion Queen" - Prefixmag.com », Prefixmag.com, (lire en ligne, consulté le ).
    35. (fr) « "Brigitte FontaineOn boit toujours de son eau " », sur lebonbon.fr, consulté le 31 décembre 2013
    36. Grace Jones Citroen CX Car Advert
    37. Nicolas Meunier, « La pub fait son cinéma : Citroën CX et Grace Jones » Le Blog auto, 15 novembre 2007
    38. Marie-Christine Peyrière avec la collaboration de Jean-Barthélémi Debost, « L'image médiatique sous le regard de Grace Jones », Notre Librairie, no 91, , p. 112-115 (lire en ligne).
    39. Slave to the Rhythm - YouTube.com
    40. (en) « "Paulo Goude, son of a hurricane" », sur missgracejones.com, consulté le 30 décembre 2013
    41. (en) « "This much I know: Dolph Lundgren" », sur guardian.com, consulté le 30 décembre 2013
    42. (en) AnOther, « Helmut Newton: The Bad and the Beautiful », sur AnOther (consulté le )
    43. (en) « "Queen of Pop Shock Struts Into the '90s : Before Madonna and Annie Lennox, Grace Jones paved the way. Now the multi-media artist sets her sights on 'softer'" », sur latimes.com, consulté le 31 décembre 2013
    44. (en) « "'It's hard being a freak!' Grace Jones has built a 30-year career on scaring the hell out of us. But, she says, she's really a big softie" », sur dailymail.co.uk, consulté le 31 décembre 2013
    45. (en) « " Section de choc (1976) Full Cast & Crew" », sur imdb.com, consulté le 4 janvier 2014
    46. (fr) « "Section de choc" », sur wild-wild-western.over-blog.com, consulté le 4 janvier 2014

    Voir aussi

    Liens externes

    • Portail du cinéma américain
    • Portail de la musique
    • Portail de James Bond
    • Portail des Afro-Américains
    • Portail du mannequinat
    • Portail de la Jamaïque
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.