Gratien
Gratien (en latin : Flavius Gratianus Augustus), né en 359 à Sirmium (actuelle Sremska Mitrovica en Serbie) et mort le à Lugdunum, régna sur la partie occidentale de l’Empire romain de 367 à 383. Fils aîné de l’empereur Valentinien Ier, il accompagna son père au cours de campagnes sur les frontières du Rhin et du Danube. Élevé au rang d’Auguste en 367, il sera coempereur avec son père jusqu’à la mort de celui-ci en 375. Il gouverna alors la partie occidentale de l’Empire romain de concert avec son demi-frère, Valentinien II, également acclamé auguste par les généraux de Pannonie. Son oncle, Valens, était déjà empereur dans la partie orientale de l’empire.
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Cet article concerne l’empereur romain Gratien. Pour le canoniste, voir Décret de Gratien.
Gratien | |
Empereur romain | |
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Solidus représentant Gratien. | |
Règne | |
- 16 ans et 21 jours |
|
Période | Valentinienne |
Précédé par | Valentinien Ier et Valens |
Co-empereur | Valentinien Ier (jusqu'à 375) Valens (jusqu'à 378) Valentinien II (depuis 375) Théodose Ier (depuis 378) |
Suivi de | Magnus Maximus Valentinien II Théodose Ier |
Biographie | |
Nom de naissance | Flavius Gratianus Augustus |
Naissance | - Sirmium (Pannonie) |
Décès | (~24 ans) Lugdunum |
Père | Valentinien Ier |
Mère | Marina Severa |
Fratrie | Valentinien II, Aelia Galla |
Épouse | (1) Flavia Maxima Constantia (2) Laeta |
Par la suite, il fit campagne au-delà du Rhin chez les Lentiens qu’il vainquit lors de la bataille d'Argentovaria, en 378. La même année, Valens devait périr aux mains des Goths lors de la bataille d’Andrinople. Devant l’urgence de la situation militaire, Gratien, devenu seul Auguste, le remplaça par le général espagnol Théodose (r. 379 – 395) qui devait par la suite être le dernier empereur à régner seul sur un empire indivis.
Sa politique religieuse qui lui aliéna tant l’aristocratie encore païenne que les chrétiens ariens ainsi que son favoritisme à l’endroit de militaires étrangers lui valurent de nombreux ennemis. En 383, devant faire face à la rébellion de Magnus Maximus, « comes » de Bretagne[N 1], Gratien fit face à celui-ci près de Lutèce, mais fut abandonné par son armée. L’empereur tenta de se réfugier à Lyon où il fut assassiné le 25 aout 383 par un lieutenant de Magnus Maximus.
Jeunesse et formation
Gratien était l’unique fils du futur empereur Valentinien, alors officier de la maison de l’empereur[1],[N 2] et de sa première épouse, Marina Severa[2],[3],[4],[5]. Après être devenu empereur Valentinien se remariera et aura un fils, Valentinien II (r. 375-392) de sa nouvelle épouse Justine (Flavia Justina Augusta).
Il naquit le 18 avril 359 à Sirmium (aujourd’hui Sremska Mitrovica en Serbie), alors capitale de la Pannonia Secunda[6]) et fut nommé Gratien en l’honneur de son grand-père, Gratianus, tribun et plus tard « comes » de Bretagne pour Constantin Ier (r. 306-337)[7]. Il fut nommé « consul » avec Flavius Dagalaifus en 366 par son père qui lui décerna le titre de « nobilissimus puer »[8],[2],[9].
L’année suivante il accompagna son père dans une expédition contre les Alamans en Gaule. L’empereur tomba si gravement malade au cours de la campagne qu’on crut qu’il allait mourir. Des coteries se formèrent alors pour lui choisir un successeur. La cour mettait de l’avant le « magister memoriae » Rusticus Julianus, alors que l’armée favorisait le « magister equitum » Severus[10]. Contre toute attente, Valentinien se rétablit et se hâta de désigner Gratien comme son successeur en le nommant « co-Augustus » sans passer, comme le voulait la coutume, par l’étape de « césar » [11], voulant sans doute assurer une succession sans difficulté à sa mort. Le caractère de Gratien qui commençait à poindre donnait en effet des inquiétudes. Contrairement à son père et à son oncle Valens, le jeune Gratien, alors âgé de sept ans, ne montrait aucune disposition pour l’armée, lui préférant, selon Ammien Marcellin, « humanitate et studiis disciplinarium »[12].
Son père confia son éducation à l’homme de lettres et pédagogue gallo-romain Ausone [13]. Ce dernier décrit son élève comme possédant un « esprit d’or » (mens aurea). Le jeune homme était effectivement doté de superbes qualités intellectuelles et s’avérait un poète de talent; c’était également un athlète accompli, un cavalier hors-pair et un chasseur émérite[14]. En grandissant toutefois, les plaisirs de la chasse et plus tard ceux de l’amphithéâtre prirent de plus en plus de son temps, alors que la prédilection qu’il manifestait pour l’élément barbare de l’armée (en particulier pour sa garde du corps recrutée parmi les Alains vaincus) au détriment de l’élément romain lui vaudront plus tard son ressentiment[15]. « Il aurait été doté de toutes les vertus s’il s’était seulement préoccupé d’apprendre l’art de gouverner dont il était éloigné à la fois par tempérament et par éducation »[16].
Gratien fut nommé consul pour la deuxième fois en 371 avec Petronius Probus et à nouveau en 374 avec cette fois Flavius Equitius[17]. En 374, âgé de quinze ans, il épousa la fille de l’ancien empereur Constance II (r. 337 – 361), Flavia Maxima Constantia[18]. Le mariage eut lieu à Trèves, consolidant le lien dynastique de Valentinien [N 3]. Lorsque celle-ci mourut en 383, il épousa une personne que nous ne connaissons que par son nom de Laeta [19],[20].
Une succession difficile
Valentinien Ier devait mourir subitement le 17 novembre 375 à Brigetio (aujourd’hui Szöny, en Hongrie) au retour d’une campagne victorieuse contre les Quades[N 4] et les Sarmates qui avaient pillé l’année précédente la Pannonie et les provinces du sud[21], expédition pendant laquelle il avait laissé Gratien à Trèves [22]. Ses craintes quant à sa succession ne tardèrent pas à se matérialiser. L’un des principaux généraux de Valentinien Ier (probablement son « magister peditum » [commandant de l’infanterie]), le franc Mérobaud proclama « Auguste » quelques jours plus tard le fils que Valentinien avait eu de sa deuxième épouse, Valentinien II, sous prétexte de vouloir étouffer une rébellion au sein de l’armée qu’il disait vouloir imposer son propre candidat[23] ,[24]. Qu’il soit vrai ou non, ce prétexte cachait mal le fait que, maintenant âgé d’environ seize ans, le jeune Gratien ne manifestait aucun attrait pour la vie militaire et n’était donc pas un candidat acceptable pour l’armée.
Selon Ammien Marcellin, on aurait pu craindre que Gratien ne prenne ombrage de ce geste. Toutefois, il se rendit de bonne grâce aux désirs de l’armée et prit le jeune enfant (Valentinien II n’avait alors que quatre ans) sous sa protection, veillant à son éducation[25]. Gratien prit alors charge de la Gaule, de la Bretagne et de l’Espagne, alors que Valentinien II était théoriquement mis à la tête de l’Illyricum, de l’Afrique et de l’Italie[26].
Lutte contre les Barbares
Le terme générique de « Barbares » que nous utilisons fréquemment recouvre en fait un large ensemble de peuples aux cultures diverses. Certains d’entre eux avaient conclu des traités d’amitié avec les Romains, certains même, comme une partie des Goths, étaient devenus chrétiens adhérant à la confession arienne. D’autres, comme les Alamans, eux-mêmes une confédération de tribus, étaient demeurés les ennemis des Romains et la lutte s’était intensifiée depuis 352 alors que, de concert avec les Francs, ils avaient franchi le Rhin et envahi l’Empire romain. Les forces romaines sous la conduite de Valentinien Ier avaient réussi à les défaire à la bataille de Solicinium en 368, mais au prix de lourdes pertes[27].
Peu après son accession au pouvoir, Gratien dut faire face aux Lentiens, tribu germanique alliée des Alamans qui profitèrent de ce que le Rhin gela durant l’hiver 378 pour envahir le territoire romain. Les Romains parvinrent à les défaire au mois de mai lors de la bataille d’Argentovaria (aujourd’hui Horbourg en Alsace). Fait significatif, les armées romaines étaient commandées par un Romain, le général Nannienus, lequel était assisté par un roi franc, Mallobaudes qui portait le titre de « comes domesticorum »[28]. Ce devait être la dernière campagne d'un empereur romain derrière le limes et elle valut à Gratien le qualificatif d’ « Alemanicus Maximus ».
Pendant ce temps en Orient, son oncle Valens avait conclu un accord en 376 avec les Tervinges, Goths convertis au christianisme, et les avait installés en Thrace. Toutefois, ceux-ci ne trouvant pas sur place l’approvisionnement promis et honteusement exploités par le comte Lupinius se révoltèrent aidés par les Greuthinges qui avaient aussi traversé le Danube. Valens demanda alors l’aide de Gratien[29],[30].
Occupé par les Lentiens, Gratien ne pouvait quitter l’Occident immédiatement. Fin 377, il avisa son oncle qu’il lui envoyait quelques unités de Pannonie assistées de Gaulois sous le commandement du « dux » Frigeride, suivie d’une autre force commandée par le « comes domesticorum » Richomer. Mais Frigeride avança lentement prétextant la goutte pour faire de nombreux arrêts pendant que Mérobaude, alors « magister per Illyricum » laissait derrière lui une partie de ses troupes pour garder les frontières en cas de retour des Alamans[31],[32], nouvel indice du peu de cas que les militaires faisaient des ordres de l’empereur. Ce n’est véritablement qu’après la bataille d’Argentovaria que Gratien put se mettre en route pour aller au secours de son oncle. Assuré de sa victoire et ne voulant pas partager celle-ci avec son neveu, Valens décida de se porter sans l’attendre contre les Goths auxquels il fit face près d’Andrinople au mois d’aout[30]. La défaite fut totale et Valens de même que bon nombre de ses généraux y perdirent la vie [29] ,[33].
Après cette bataille, les Goths ravagèrent la Thrace en 378 et l’Illyricum l’année suivante[34],[35]. Réalisant qu’il ne pouvait faire face seul au péril qui menaçait tant l’Orient que l’Occident, Gratien se tourna alors vers un général espagnol, Théodose, fils de Théodose l’Ancien (exécuté pour des raisons obscures sous le règne de Valentinien) avec qui il avait participé à la campagne contre les Goths sur le Rhin en 370 et contre les Sarmates sur le Danube en 372-373[36],[29]. Il lui confia l’Orient de même que les diocèses de Dacie et de Macédoine qui jusque-là faisaient partie de son propre domaine[29]. À partir de Thessalonique, ce dernier commença à rétablir l’ordre et fut promu Augustus pour l’Orient le 19 janvier 379 [37],[36].
Gratien put alors retourner en Occident.
Politique domestique
Gratien avait établi sa cour à Trèves. L’année suivant son avènement (376), il se serait rendu à Rome, probablement pour célébrer ses decennalia[N 5]. Des doutes ont cependant été émis sur cette visite [38].
Très tôt les conseillers de Valentinien, originaires de Pannonie, comme Maximius, préfet du prétoire des Gaules, et Léon, le maitre des offices, furent évincés du pouvoir. Ils furent remplacés par le tuteur gaulois de Gratien, Ausone, lequel profita de son influence sur l’empereur pour placer parents et amis dans les postes libérés, renforçant ainsi l’influence gauloise à la cour impériale[39]. Gratien s’appuya aussi sur l’aristocratie sénatoriale chrétienne de Rome : Petronius Probus devint préfet des Gaules en 380 et préfet d’Italie en 383[40].
Une fois Théodose bien établi en Orient, en 381, il transfère sa capitale de Trèves à Milan et s'y rapproche de l'évêque de la ville, Ambroise[41]. Selon Ammien Marcellin, il s’intéressa davantage comme Commode avant lui, aux prouesses personnelles dans l’arène qu’à la supervision des opérations militaires[42],[43], d’autant plus que l’accord de paix conclu avec les Barbares en 382 permettait de transformer ceux-ci, après leur installation en Mésie en paysans et en soldats[44],[45].
Ce transfert semble avoir mis fin à l’influence des cercles gaulois, l’empereur préférant laisser aux hauts fonctionnaires, entre autres aux préfets du prétoire issus de l’aristocratie sénatoriale de Rome comme Sextus Petronius Probus la gestion de l’administration courante[40].
En même temps, Gratien, dont la ferveur religieuse ne s’était jamais démentie, devait sinon tomber sous l’influence de l’évêque de Milan, Ambroise, à tout le moins établir avec lui des liens étroits de coopération[N 6] et sa politique religieuse marquera profondément les derniers mois de son règne.
Politique religieuse
Le règne de Gratien se situe à un moment où s’essoufflent les courants païens et, à l’intérieur du christianisme, ariens. Ardent défenseur de l’orthodoxie, Gratien entrera en conflit tant avec divers évêques de province ariens, qu'avec son oncle Valens lui-même arien, ainsi qu’avec la portion de l’aristocratie sénatoriale demeurée païenne[46].
Alors même qu’il n’était encore qu’Auguste junior, Gratien fut impliqué au début des années 370 dans un conflit opposant un noble espagnol, Priscillian, qui prêchait une forme ascétique de christianisme dans le sud de la Gaule et qui avait reçu l’appui de plusieurs évêques locaux, à l’évêque de Cordoue, Hyginus. Le conflit parvint jusqu’à la cour impériale où Gratien prit le parti de l’évêque de Cordoue, mais où les collègues de celui-ci appuyant Priscillian réussirent grâce à l’aide du maitre des offices à contrecarrer les volontés de l’empereur [47]. En 378/379, probablement sous l’influence de son tuteur Ausone, Gratien promulgua un « édit de tolérance » qui rappelait les évêques ariens exilés par Valens et assurait la liberté de religion pour tous[48],[49].
Toutefois, quelques mois plus tard, en février 380, Gratien conjointement avec Valentinien II et Théodose émirent l’ « édit de Thessalonique » qui non seulement mettait un terme à la tolérance religieuse en vigueur depuis la mort de Julien mais faisait du christianisme nicéen la seule forme de christianisme autorisé, rendant illégale toute autre religion [50],[51].
Prenant de manière de plus en plus affirmée le parti du christianisme nicéen, en 382, Gratien fait retirer de la salle de réunion de la curie du Sénat la statue de la Victoire[41] et supprime certains privilèges financiers des vestales ou encore le droit de leur collège à hériter de terres de personnes privées, au grand dam d'une aristocratie païenne encore influente à Rome, bien que ces rescrits n'aient toutefois qu'une portée locale[52]. Suivant Zosime[53] — longtemps relayé par l'historiographie chrétienne — Gratien serait l'un des premiers empereurs à avoir refusé le titre et le manteau de Pontifex maximus[54] mais cette affirmation est aujourd'hui largement remise en question[N 7].
Enfin, en 383, Gratien promulgua une « loi contre l’apostasie » qui faisait de celle-ci un crime punissable selon la loi [55].
Usurpation de Magnus Maximus et mort
Le fait qu’il ait écarté de la haute administration les fonctionnaires païens au profit de chrétiens joint à son manque d’intérêt pour la chose militaire et sa prédilection au sein de l’armée pour sa garde personnelle composée de déserteurs alains et partant ariens, lui aliénèrent de vastes secteurs de la classe dirigeante[56],[57].
À l’été 383, Gratien dut se diriger vers la Rhétie où les Alamans s’agitaient. Au même moment, le « comes » de Bretagne, Magnus Maximus, se révolta et fut acclamé empereur par ses troupes. Traversant alors la Manche il affronta Gratien aux environs de Paris[58],[59]. L’armée de Germanie s’étant déjà ralliée à Maximus, la cavalerie maure de Gratien suivit son exemple et, avec d’autres troupes, abandonna l’empereur. Gratien n’eut alors d’autre choix que de s’enfuir vers les Alpes, poursuivi par Andragathius, « magister militum » de Maximus, qui le rattrapa à Lyon. Une rencontre fut organisée au cours de laquelle Gratien fut assassiné par celui-ci le 25 août 383[60],[61],[62].
Maître de la Gaule, de la Bretagne et de l’Espagne, Maximus installa sa capitale à Trèves, pendant que le successeur légitime de Gratien, Valentinien II (r. 375-392), toujours sous la tutelle de sa mère Justine, régnait sur l’Italie, la Dacie et la Macédoine ; Théodose demeurait empereur en Orient. En 387, Maximus envahit l’Italie, forçant Valentinien II et sa cour à se réfugier à Thessalonique. Théodose se décida alors à agir et battit Maximus à Poetovio ; il fit exécuter l’usurpateur en août 388 puis, après un court séjour à Rome pour manifester sa clémence aux sénateurs ayant reconnu l’usurpateur, retourna à Milan, sa capitale depuis 381[44].
Jugement
Le court règne de Gratien renforça certaines tendances déjà apparues à cette époque du Bas Empire. L’empereur doit non seulement être chrétien, mais s’affirmer comme défenseur de la foi; le confirment son abandon de traditions païennes et son association au christianisme orthodoxe face à l’hérésie arienne. Deuxièmement, les peuples barbares prennent une place de plus en plus grande au sein de l’empire où non seulement ils s’installent, gouvernés par leurs propres chefs et régis par leurs propres lois comme le montrera le traité de 382 avec les Wisigoths, mais encore occupent des positions d’importance au sein de l’armée impériale[63]. Enfin, les évènements entourant tant l’avènement de Gratien que sa mort montrent le rôle de plus en plus important que joue l’armée dans le choix et le maintien au pouvoir des empereurs[64].
Notes et références
Notes
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Gratian » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gratian » (voir la liste des auteurs).
- Alors la Grande-Bretagne.
- Valentinien deviendra empereur à la mort de Jovien (r. 363-364) et s’adjoindra son frère cadet, Valens, comme coempereur. Lui-même régnera en Occident avec comme capitale Milan, Valens en Orient avec comme capitale Constantinople.
- Lequel avait épousé en seconde noce Justina, épouse de l’usurpateur Magnence (r. 350-353), que l’on disait apparentée à la famille de Constantin.
- Ceux-ci avaient failli s’emparer de la fiancée de Gratien alors que celle-ci tentait de le rejoindre à Trèves.
- Fête officielle célébrant les intervalles de dix ans du règne d'un empereur.
- McLynn dans son ouvrage « Ambrose of Milan: Church and Court in a Christian Capital, The Transformation of the Classical Heritage » (1994) et Alan Cameron dans « Last Pagans of Rome » (2010) s’élèvent contre l’idée traditionnelle qu’Ambroise ait dicté la conduite de l’empereur.
- Depuis les travaux de l'historien Alan Cameron, la réalité de cette information, absente chez les historiographes chrétiens, et l'existence même d'un manteau de fonction apparaissent largement douteuses ; cf. Alan Cameron, « The Imperial Pontifex », Harvard Studies in Classical Philology, vol. 103, , p. 341–384 (ISSN 0073-0688) et Maraval 2009, p. 138-139.
Références
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- Tomlin (1973) p. 1.
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- Jones (1989) p. 109.
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- PLRE 1, s.v. « Sex. Claudius Petronius Probus 5 » et « Flavius Equitius 2 ».
- Ammianius Marcellinus, 29.6.7.; PLRE 1, s.v. « Constantia 2 ».
- Zosime 5.39.4.
- PLRE 1, s.v. « Laeta 1 ».
- Kienast (2017d) « Valeninian I ».
- Ammianus Marcellinus, 30.10.1. dans « Gratian », De Imperatoribus Romanis, para 4.
- Ammianus Marcellinus, 30.10.1-5, lequel prétend plutôt que Valentinien II était alors plus près de Brigetio où venait de mourir l’empereur que Gratien.
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Bibliographie
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Roberts, Walter E. “Gratian (367-83 A.D.)” (in) De Imperatoribus Romanis, An Online Encyclopedia of Roman Emperors. [en ligne] http://www.roman-emperors.org/gratian.htm
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