Commode (empereur)

Commode (en latin : Imperator Caesar Lucius Aelius Aurelius Commodus Augustus Pius Felix Sarmaticus Germanicus Maximus Britannicus) (-) est un empereur romain qui régna de 180 à 192. À l'instar de Caligula, Néron et Domitien, son image est celle d'un empereur cruel et sanguinaire, forgée par des auteurs latins qui, pour des raisons idéologiques et politiques, ont joué un rôle considérable dans le développement de sa légende noire. Sa mort ouvre une période de crise connue sous le nom de deuxième année des quatre empereurs.

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Commode
Empereur romain

Buste de Commode en Hercule, portant la peau du lion de Némée, la massue et les pommes d'or des Hespérides, marbre de Luni, 191-192 ap. J.-C., musées du Capitole (MC 1120).
Règne

(12 ans, 9 mois et 13 jours)
Période Antonins
Précédé par Marc Aurèle
Suivi de Pertinax
Biographie
Nom de naissance Lucius Aurelius Commodus
Naissance
à Lanuvium, Italie
Décès
à Rome, Italie
Père Marc Aurèle
Mère Faustine la Jeune
Fratrie 13 frères et sœurs dont Lucilla, Fadilla, Annia Cornificia Faustina Minor (en), Vibia Aurelia Sabina, Marcus Annius Verus Caesar
Épouse Bruttia Crispina (177 - c.180)

Sources

Les sources littéraires principales concernant Commode sont l’Histoire Romaine de Dion Cassius, l’Histoire d'Hérodien et l’Histoire Auguste. Dion permet une bonne rétrospective ; il est considéré comme un historien fiable mais, étant sénateur, il n'apprécie guère Commode. Son règne est abordé dans les livres LXXII et LXXIII qui sont cependant perdus et dont subsiste seulement un abrégé. Hérodien couvre le règne de Commode, étant contemporain des événements, mais il semblerait qu'il ait utilisé Dion Cassius et Marius Maximus comme sources. Tout comme Dion, il brosse une comparaison entre Commode et Marc Aurèle, vu comme le souverain idéal[1]. L’Histoire Auguste, œuvre mystérieuse et tardive d'un faussaire appliquant beaucoup de détails inauthentiques et fantasques, est la source la plus détaillée. Malgré les réserves d'usage sur l'exactitude de l'ouvrage, les descriptions sont acceptées car la biographie de Commode fait partie des « vies principales », les plus crédibles. L'auteur utilise Marius Maximus comme source, un biographe apparemment fiable mais dont les écrits sont perdus. Il est possible qu'il ait également utilisé Hérodien et Dion dont il connaissait les œuvres. Selon André Chastagnol, les exagérations seraient dues davantage à Maximus qui aurait transposé les topos tyranniques de Caligula, Tibère, Néron ou Vitellius depuis les Douze Césars de Suétone dont plusieurs passages se recoupent[2].

La numismatique et l'épigraphie sont également mises à contributions, donnant entre autres des informations sur la famille de Commode ainsi que sur l'idéologie impériale de son règne[3]. Les témoignages postérieurs comme les historiens, abréviateurs et poètes reprennent pour la plupart les poncifs des auteurs latins qui, pour des raisons idéologiques et politiques, ont joué un rôle considérable dans le développement de sa légende noire[4]. L'esprit de l'époque peut être connu au travers des bas-reliefs et des inscriptions officielles, et les bustes de Commode permettent de connaître l'image qu'il souhaitait laisser de lui-même[3].

En réalité, le règne de Commode est mal connu[5]. L'écriture d'une biographie fiable sur cet empereur n'est donc pas facile car ce sont les auteurs latins hostiles qui fournissent à l'historiographie romaine l'essentiel de ses sources. Une lecture critique des grands textes historiques légués par l'Empire romain révèle ainsi que les récits des historiens comme Tacite, Suétone ou Dion Cassius sont des œuvres de contre-propagande sénatoriale s'opposant à la propagande impériale des dynasties romaines qui, lorsqu'elle valorise un régime autoritaire cherchant à diminuer les privilèges des sénateurs voire humilier cette élite sociale, suscite ces écrits tendancieux d'historiens issus de l'oligarchie sénatoriale et qui ont inspiré l'iconographie et l'historiographie contemporaines[6].

Le règne de Commode

Il est le fils de l'empereur Marc Aurèle et de Faustine la Jeune (descendante de l'empereur Antonin le Pieux) qui lui donne treize enfants : six filles et sept garçons dont le frère jumeau de Commode, mort en 165. Il est le seul empereur porphyrogénète de cette dynastie, c'est-à-dire né dans la pourpre impériale et non adopté[7]. Son père, Marc Aurèle, est aussi souvent à tort considéré ainsi, bien qu'il ait été adopté par Antonin le Pieux — à un très jeune âge cependant. Des rumeurs prétendent que Commode ne serait pas le fils de Marc Aurèle mais de l'adultère de Faustine avec un de ses amants gladiateur[8]. En effet, sa mère est décrite par les sources sous un jour peu flatteur ; infidèle, elle trompe son mari à Gaète (station balnéaire et centre de villégiature pour les Romains fortunés) avec des marins, des acteurs de pantomimes et des gladiateurs. Elle semble avoir beaucoup d'attirance pour ce dernier genre d'hommes et lorsqu'elle assiste aux jeux dans le Colisée, les médisants racontent que les combats sont plus sanglants qu'en temps normal. Ces rumeurs publiques sont nées dès le règne de Commode, probablement en raison de la mauvaise réputation de celui-ci et de la passion du couple impérial pour les jeux de l'amphithéâtre, mais il est impossible de déterminer la part d'authenticité de ces textes apocryphes[9].

Commode est associé au pouvoir dès 166 en tant que César, avec son frère cadet, Annius Verus. Ce dernier décède trois ans plus tard, laissant Commode comme seul héritier de l'Empire. Les événements précipitent toutefois son élévation au pouvoir : c'est à la suite de la révolte d'Avidius Cassius qu'il reçoit le [10] le titre d'Auguste qui lui donne les pleins pouvoirs impériaux aux côtés de son père. C'est donc logiquement qu'il est acclamé par l'armée et reconnu par le Sénat lorsque Marc Aurèle meurt en 180, à la frontière danubienne de l'empire. Entre-temps en 177, il avait épousé Crispina répudiée et bannie en 188 à Capri, où elle sera plus tard (en 191) assassinée sur son ordre personnel.

Son règne met un terme à l'ère des « cinq bons empereurs », de la dynastie des Antonins.

Après quelques mois de campagnes militaires pour achever les opérations en cours, Commode décide de rentrer à Rome pour se présenter à la plèbe et assurer son pouvoir. Cette décision est souvent présentée comme irréfléchie par l'historiographie romaine : Commode attiré par Rome et ses plaisirs aurait bâclé la paix, déshonorant l'empire et préparant des déconvenues aux frontières. Un tel jugement, présent dans Hérodien comme dans l’Histoire Auguste, est cependant exagéré. En effet, les recherches historiques contemporaines montrent que les frontières n'ont pas été abandonnées, ni négligées. En revanche, Commode, jeune empereur en manque de légitimité, ressentait peut-être le besoin de consolider son pouvoir dans le lieu le plus prestigieux de l'empire : sa capitale.

Commode.

Après plusieurs mois de bonne entente apparente avec le Sénat et les plus grands personnages de l'empire, une crise bouleverse la situation. En 182, Commode est la cible d'une tentative d'assassinat résultant d'un complot sénatorial, mené avec la complicité de sa sœur, Lucilla, et peut-être d'un préfet du prétoire[11]. Après une importante purge politique destinée à punir cet attentat et à en prévenir d'autres, un climat de méfiance réciproque s'installe entre l'empereur et les sénateurs ; il s'exacerbe tout au long du règne, atteignant son paroxysme dans les trois dernières années. En conséquence, Commode s'appuie sur un nombre restreint de proches et de favoris, renforçant l'amertume du Sénat et s'exposant à de sévères critiques : empereur isolé, coupé de l'aristocratie la plus prestigieuse, il est présenté par l'historiographie sénatoriale comme un tyran irresponsable, cruel et débauché (cette historiographie exagère notamment lorsqu'elle raconte qu'il entretient un harem de six cents filles et mignons pris dans la bonne société, tout en fréquentant les bordels[12]), vices qui lui sont attribués dès l'enfance, par l'Histoire Auguste[13].

Commode se repose d'abord sur le préfet du prétoire Tigidius Perennis (en), jusqu'à ce qu'un complot mette fin à la puissance de ce dernier, qui a peut-être cherché à éliminer l'empereur[14]. De 185 à 189, Commode est influencé par l’affranchi Cléandre en qui il a plus confiance qu'en ses préfets du prétoire. Face à un règne jugé tyrannique et sanguinaire, l’aristocratie sénatoriale, décimée et bafouée, a recours à des conspirations qui toutes échouent mais exacerbent le conflit[15].

Commode favorise la plèbe et l’armée et dépense des sommes considérables en donations et en distributions frumentaires. En 189, lorsque le blé vient à manquer, peut-être à la suite d'un complot, il laisse massacrer par la foule le préfet de l'annone Papirius Dionysius et le préfet du prétoire Cléandre. Il institue un édit du maximum pour stabiliser les prix, et cherche également à augmenter l’afflux de blé africain en complément du blé égyptien. À la même époque, Rome est touchée par une maladie pestilentielle, peut-être un retour de la peste antonine. Sur le plan extérieur, il signe dès son arrivée au pouvoir en 180 un traité de paix avec les Marcomans, selon lequel ces derniers doivent régulièrement livrer céréales, armes et recrues, afin d'alimenter les troupes auxiliaires de l'armée[16]. Il met ainsi progressivement fin aux guerres marcomanes.

Anneau sigillaire en or avec portrait de Commode, trouvé à Tongres (Belgique), Musée gallo-romain de Tongres

Les dernières années du règne voient Commode innover et exalter exagérément son pouvoir : il rebaptise peu à peu toutes les institutions, change le nom des mois et même de Rome, devenue « Colonia Lucia Annia Commodiana ». De telles nouveautés doivent être jugées très sévèrement par les sénateurs. Sa mégalomanie[17] lui a pourtant attiré les faveurs de la plèbe lorsque, organisant en de nombreuses occasions des jeux, il descend dans l'arène pour y vaincre des gladiateurs et des fauves. Ce goût pour les jeux macabres de l'amphithéâtre explique la thèse avancée par certains historiens romains, hostiles à sa mémoire, selon lesquels il a été fils de gladiateur (de la même manière que certains textes disent de Dioclétien qu'il a été le fils d'un greffier à cause de ses réformes administratives).

Jamais il ne connut la défaite, et s'identifia à Hercule en se faisant représenter sur les monnaies portant des peaux de lions et une massue.

Les dernières années du règne sont encore marquées par des purges, en particulier à l'encontre de ses proches, Commode craignant peut-être qu'ils ne soient des candidats à l'empire et qu'ils ne cherchent à le renverser. Inversement, d'autres personnages profitent de la situation, à l'image de Pertinax qui devient préfet de la Ville, atteignant le poste le plus prestigieux d'une carrière sénatoriale, et qui semblait alors très apprécié de Commode. Les sources[17] parlent de nombreux attentats à sa vie qui échouèrent, mais le , l'esclave Narcisse, l'entraînant au maniement des armes, l'étrangle dans son bain alors qu'il avait résisté à une tentative d'empoisonnement, conséquence d'un complot mené par son préfet du prétoire, Laetus, son chambellan, Eclectus, et sa concubine Marcia. Ces derniers étaient en effet menacés de tomber en disgrâce et auraient donc décidé de prendre les devants.

Empereur considéré comme cruel et arbitraire, il n'est pas divinisé à sa mort par le Sénat, mais reçoit à l'instar de Néron ou de Domitien la damnatio memoriae (condamnation de la mémoire). Septime Sévère tente une réhabilitation limitée puisque sur certaines inscriptions il est qualifié de « frère de Commode » afin de se rattacher, en fait, à l'ancienne dynastie des Antonins et asseoir sa légitimité. Pour plaire au peuple et à l'armée qui aimaient Commode, Septime Sévère force le Sénat à diviniser Commode.

C'est Pertinax, le préfet de la Ville, personnage âgé et prestigieux, qui prend le pouvoir immédiatement après la mort de Commode, peut-être en application d'un plan prémédité. Son assassinat quelques mois plus tard précipite l'empire dans la guerre civile : Didius Julianus contrôle Rome, après avoir « acheté » le vote des prétoriens, tandis que Pescennius Niger prétend au pouvoir en Orient, Clodius Albinus en Bretagne et Septime Sévère (qui l'emportera finalement) en Pannonie.

Noms et titres

Noms successifs

  • 161, naît LVCIVS•AVRELIVS•COMMODVS
  • 166, reçoit le titre de « Cesar » (héritier du trône) : LVCIVS•AVRELIVS•COMMODVS•CAESAR
  • 172, prend avec son père le titre de « Germanicus » : LVCIVS•AVRELIVS•COMMODVS•CAESAR•GERMANICVS
  • 175, prend avec son père le titre de « Sarmaticus » : LVCIVS•AVRELIVS•COMMODVS•CAESAR•GERMANICVS•SARMATICVS
  • 176, reçoit le titre d'« Imperator »
  • 177, associé à l'Empire par son père : IMPERATOR•CAESAR•LVCIVS•AVRELIVS•COMMODVS•AVGVSTVS•GERMANICVS•SARMATICVS
  • 180, accède à l'Empire : IMPERATOR•CAESAR•MARCVS•AVRELIVS•COMMODVS•AVGVSTVS•GERMANICVS•SARMATICVS
  • 182, prend le titre de « Pius » et celui de « Germanicus maximus » : IMPERATOR•CAESAR•MARCVS•AVRELIVS•COMMODVS•AVGVSTVS•PIVS•SARMATICVS•GERMANICVS•MAXIMVS
  • 184, prend le titre de « Britannicus » : IMPERATOR•CAESAR•MARCVS•AVRELIVS•COMMODVS•AVGVSTVS•PIVS•SARMATICVS•GERMANICVS•MAXIMVS•BRITANNICVS
  • 185, prend le titre de « Felix » : IMPERATOR•CAESAR•MARCVS•AVRELIVS•COMMODVS•AVGVSTVS•PIVS•FELIX•SARMATICVS•GERMANICVS•MAXIMVS•BRITANNICVS
  • 191, change son nom en IMPERATOR•CAESAR•LVCIVS•ÆLIVS•AVRELIVS•COMMODVS•AVGVSTVS•PIVS•FELIX•SARMATICVS•GERMANICVS•MAXIMVS•BRITANNICVS

Titres et magistratures

Titulature à sa mort

Lors de son assassinat en 192 sa titulature était : IMPERATOR•CAESAR•LVCIVS•ÆLIVS•AVRELIVS•COMMODVS•AVGVSTVS•PIVS•FELIX•SARMATICVS•GERMANICVS•MAXIMVS•BRITANNICVS, HERCVLES•ROMANVS, PONTIFEX•MAXIMVS, TRIBVNICIAE•POTESTATIS•XVIII, IMPERATOR•VIII, CONSVL•VII, PATER•PATRIAE

Bibliographie

Ouvrages

  • Éric Teyssier, Commode : L'Empereur gladiateur, Perrin, , 277 p. (ISBN 978-2-262-07740-2, lire en ligne).
  • (de) Steve Pasek, Coniuratio ad principem occidendum faciendumque : Der erfolgreiche Staatsstreich gegen Commodus und die Regentschaft des Helvius Pertinax (192/193 n. Chr.), Akademische Verlagsgemeinschaft München (AVM), 2013 (ISBN 978-3-86924-405-1).
  • (en) Oliver Hekster, Commodus : An Emperor at the Crossroads, Amsterdam, J. C. Gieben, , 250 p. (ISBN 90-5063-238-6).
  • (en) John Traupman, The Life and Reign of Commodus, Princeton University, .

Articles

  • (en) Eleonora Cavallini, « Was Commodus Really That Bad ? », dans Martin M. Winkler (éd.), The Fall of the Roman Empire : Film and History, Wiley-Blackwell, (ISBN 978-1-405-18223-2), p. 102-116.
  • (en) Barry Baldwin, « Commodus the Good Poet and Good Emperor : Explaining the Inexplicable », Gymnasium, no 87, , p. 224–231.

Littérature

Filmographie

  • La Chute de l'Empire romain, film d'Anthony Mann de 1964 qui montre la fin de règne de Marc Aurèle et celui de Commode.
  • Gladiator, film de Ridley Scott sorti en 2000, dans lequel Commode est interprété par Joaquin Phoenix. L'image de Commode dans le film est assez éloignée de la réalité et ne respecte pas les faits historiques. Dans le film, Commode assassine son père car ce dernier l'écarte du pouvoir afin de rétablir la République ce qui est entièrement faux dans la mesure où Commode est nommé successeur de Marc Aurèle dès ses cinq ans. Par ailleurs, Commode n'est pas mort dans l'arène mais dans son palais après douze ans de règne.
  • Roman Empire : Le Règne du sang est une série-documentaire Netflix de 2016 réalisée autour de la passation de pouvoir entre Marc Aurèle et Commode.

Notes et références

  1. Hérodien (trad. Denis Roques), Histoire des empereurs romains de Marc-Aurèle à Gordien III, Paris, Les Belles Lettres, coll. « La Roue à livres », .
  2. (la + fr) Auteur inconnu (trad. André Chastagnol), Histoire auguste, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , « Commode (notice) »
  3. Éric Teyssier, Commode : L'Empereur gladiateur, Perrin, , p. 15-16
  4. Hélène Koch, Portrait d'un tyran : Commodus Hercules Romanus, le Prince gladiateur, Mémoire, (lire en ligne [PDF]).
  5. François Zosso, Les Empereurs romains, Errance, , p. 101
  6. Joseph Bidez, Albert Joseph Carnoy, Franz Cumont, L'Antiquité classique, Oleffe, , p. 529
  7. (en) Edward Gibbon, History of the Decline and Fall of the Roman Empire, Palm Digital Media Group, , p. 93.
  8. Le scénario du film La Chute de l'empire romain exploite cette rumeur.
  9. (en) Barbara Levick, Faustina I and II : Imperial Women of the Golden Age, Oxford University Press, , p. 81.
  10. (en) Robert S. Nelson et Margaret Olin, Monuments and Memory, Made and Unmade, University of Chicago Press, , 353 p. (lire en ligne).
  11. Éric Teyssier, Commode : L'Empereur gladiateur, Perrin, (ISBN 978-2-262-07740-2, lire en ligne), p. 355.
  12. Robert Turcan, Vivre à la cour des Césars : d'Auguste à Dioclétien (Ier-IIIe siècles apr. J.-C.), Belles Lettres, , p. 86.
  13. Yves Perrin et Thomas Bauzou, De la cité à l'empire : histoire de Rome, Éd. Marketing, , p. 229.
  14. Christian Bonnet et Bertrand Lançon, L'Empire romain de 192 à 325 : du Haut-Empire à l'Antiquité tardive, Ophrys, , p. 55.
  15. Michel Christol, Rome et son empire, Hachette Éducation, , p. 163.
  16. Alessandro Barbero, Barbares. Immigrés, réfugiés et déportés dans l'Empire romain (éd. Tallandier, 2009 et 2011 pour la version française, p. 57).
  17. Edward Gibbon, Histoire du déclin et de la chute de l'Empire romain (Rome) Robert Leffont 1983, rééd. 1987 p. 63-76.

Annexes

Article connexe

Liens externes

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