Guillaume II de Craon

Guillaume II de Craon (vers 1342/1345-† 1410), Chambellan royal ; de son propre chef vicomte de Châteaudun à partir de 1381 et seigneur de Marcillac (cf. 3[1], et la fin de l'article consacré à son père) ; du chef de sa femme et petite-cousine Jeanne Savary de Montbazon, épousée en 1372, fille unique et héritière de Renaud Savary de Montbazon et Jeanne de Craon[Note 1],[2],[3],[4], il est : baron ou sire de Sainte-Maure, Nouâtre, Ferrière-Larçon, Ferrière, Verneuil, Pressigny (fiefs venus d'Isabelle de Ste-Maure-Pressigny-Marcillac, arrière-grand-mère de Jeanne de Montbazon) ; seigneur de Châteauneuf et des quatre quints de Jarnac de 1342 à 1396 (fiefs venus de Marguerite de Mello, grand-mère maternelle de Jeanne de Montbazon) ; seigneur de Montbazon, Villandry/Co(u)lombiers, Savonnières, Montsoreau, du Brandon, Marnes et Moncontour (venus de Renaud de Montbazon).

Guillaume II de Craon
Fonction
Chambellan
Biographie
Naissance
Décès
Père
Mère
Marguerite de Dampierre (d)
Fratrie
Conjoint
Jeanne, Dame de Montbazon (d)
Enfants
Guillaume III de Craon (d)
Marguerite de Craon, Dame de Montbazon (d)
Marie de Craon, Dame de Montcontour (d)
Autres informations
Propriétaire de

Il est le fils de Guillaume Ier de Craon et de Marguerite de Dampierre-Flandre-Termonde, vicomtesse de Châteaudun, petite-fille de Guillaume de Termonde. Il est aussi le petit-fils d'Amaury III de Craon et de sa deuxième épouse Béatrice de Roucy-La Suze.

Descendance

Guillaume et Jeanne de Montbazon auront huit enfants :

  • Amaury, l'aîné (1372-1390, qu'on dit mort à Mahdia dans l'expédition tunisienne du duc Louis II de Bourbon),
  • Guillaume III de Craon, vicomte de Châteaudun de 1385 à 1391, seigneur de Sainte-Maure, qui meurt en 1396/1397 ou vers 1407/1410 ?, sans postérité,
  • Jean de Craon, vicomte de Châteaudun, seigneur de Montbazon, Sainte-Maure, Colombiers (Villandry) et Nouâtre, après la mort de son frère, et de Marcoussis du droit de sa femme Jacqueline — fille du Grand maître de France Jean de Montagu, seigneur de Montagu-en-Laye vers Poissy et de MarcoussisGrand échanson de France en 1413, tué en 1415 à Azincourt, sans postérité,
  • Marguerite, après la mort de son frère Jean, est dame de Marcillac (venu de son père et peut-être en partie de sa mère), de Montbazon, Savonnières et du Brandon (venus de sa mère Jeanne), de Sainte-Maure et Nouâtre (fiefs venus, par sa mère Jeanne de Montbazon, d'Isabelle de Ste-Maure, la première femme d'Amaury III de Craon), et de Châteauneuf (venu, par sa mère Jeanne, de Marguerite de Mello-St-Bris). Elle se marie à Guy VIII seigneur de La Rochefoucauld, d'où la suite des La Rochefoucauld, titrés princes de Marcillac, et de leurs descendants Rohan-Guéméné ducs de Montbazon (avec Ste-Maure, Nouâtre, Le Brandon),
  • Isabeau, alliée à Guillaume Odart/Odard, seigneur de Verrière(s)-en-Loudunois,
  • Marie de Craon est dame de Montsoreau, Villandry/Co(u)lombiers, Marnes et Moncontour (fiefs venus de sa mère), de Jarnac (fief venu, par sa mère Jeanne, de Marguerite de Mello), de Précigny/Pressigny, Verneuil, Ferrière(s) et/ou Ferrière (fiefs venus, par sa mère Jeanne de Montbazon, d'Isabeau de Ste-Maure, la première femme d'Amaury III de Craon). Elle se marie, le , au chevalier Maurice Mauvinet ; puis en 1404, à Louis Ier Chabot, seigneur de La Grève et Chantemerle : ils fonderont la dynastie des Chabot de Jarnac,
  • Jeanne, x Pierre II de Tournemine de La Hunaudaye
  • Louise de Craon, mariée d’abord au seigneur d’Avesnecourt = Miles Rabache de Hangest, seigneur d'Hangest, d'Avesnecourt et de Catheu, ensuite au seigneur d’Auvillers (Auvilliers ?) = Jean de Mailly, avec lequel elle vit en 1423 : d'où postérité Mailly d'Auvillers.

Guillaume II de Craon, admis à la Cour, devint chambellan du roi Charles VI de France.

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Jeanne de Craon est la fille de Maurice VII et de Marguerite de Mello-St-Bris dame de Jarnac et Ste-Hermine ; la petite-fille d'Amaury III de Craon et de sa première femme Isabeau de Ste-Maure-Marcillac. Certes, lla tradition attribue souvent une première femme à Renaud, Eustach(i)e d'Anthenaise (Anthenaise), et la présente comme la mère de Jeanne de Montbazon : mais cela est rejeté par la recherche récente ; même, Eustache d'Anthenaise serait plutôt vue actuellement comme la grand-mère paternelle de Jeanne de Montbazon (voir les notes/références 3, 4 et 5).

Références

  1. « Terres et fiefs de l'évêché d'Angoulême en 1789, p. 31 et 33 à 36, par Jean-Augustin-Edmond Sénemaud », sur Revue nobiliaire, historique et biographique, t. II, 1866.
  2. « Amaury III, Amauri IV, Guillaume Ier, Guillaume II de Craon, notamment p. 586, 842, 850, 852 », sur La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question : thèse soutenue à l'Université Michel de Montaigne - Bordeaux III le 27 avril 2012 par Fabrice Lachaud.
  3. « Les sires de Craon », sur Hélène et Thierry.
  4. « Les sires de Montsoreau et Montbazon », sur Hélène et Thierry.
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