Ferrière-Larçon
Ferrière-Larçon est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Ferrière.
Ferrière-Larçon | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Loches | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine | ||||
Maire Mandat |
Gérard Hénault 2020-2026 |
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Code postal | 37350 | ||||
Code commune | 37107 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ferrillons | ||||
Population municipale |
238 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 59′ 38″ nord, 0° 52′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 132 m |
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Superficie | 20,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Descartes | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | ferriere-larcon.com/ | ||||
Géographie
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 26,48 km, comprend un cours d'eau notable, le Brignon (3,666 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
Le Brignon, d'une longueur totale de 26,3 km, prend sa source à 127 mètres d'altitude sur le territoire de la commune de Saint-Flovier et se jette dans la Claise à Abilly, après avoir traversé 7 communes[3]. Sur le plan piscicole, le Brignon est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Urbanisme
Typologie
Ferrière-Larçon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), prairies (11,1 %), forêts (11 %), zones urbanisées (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ferrière-Larçon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Paulmy, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 226 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 223 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[16].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[12].
Histoire
Ferrière-Larçon[17], au XIVe siècle, est un fief des Savary de Montbazon, de même que Villandry/Co(u)lombiers, Le Brandon, Savonnières, Montsoreau : par exemple Barthélemy II, † vers 1362/1364, père de Barthélemy III et de Renaud de Montbazon (~1325-~1383). Ce dernier agrandit joliment son domaine en obtenant Marnes et Moncontour, et en épousant Jeanne/Aléonor de Craon (ca. 1330-ca. 1385), héritière de Ste-Maure, Pressigny/Précigny, Nouâtre, peut-être Ferrières, Châteauneuf, Jarnac : leur fille Jeanne de Montbazon épouse son cousin GuillaumeII de Craon (vers 1345-1410), vicomte de Châteaudun, sire de Marcillac et de Verneuil-sur-Indre.
Désormais, les seigneurs de Ferrière-Larçon sont les mêmes que ceux de Précigny: les Chabot de La Grève (issus de Guillaume II de Craon et Jeanne de Montbazon) ; puis, par acquisition : les Beauvau, les Prie de Buzançais et Montpoupon, les Savoie-Tende-Villars-les-Dombes et les Gonzague-Nevers, les Brûlart de Sillery, les Bertrand, les Masson de Maison-Rouge, enfin les Gilbert de Voisins. Le dernier baron du Grand-Pressigny, sire de Ferrière-Larçon et de Neuilly-le-Noble, Pierre-Paul III Alexandre Gilbert de Voisins, aussi marquis d'Orgeval et seigneur ou baron de Voisins-le-Bretonneux, Villennes-sur-Seine, Médan, St-Étienne et St-Priest-en-Jarez, Ier baron du Forez, est saisi à la Révolution et meurt guillotiné le 15 novembre 1793.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 238 habitants[Note 2], en diminution de 8,11 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 45,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 124 hommes pour 120 femmes, soit un taux de 50,82 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Vestiges préhistoriques et antiques
- Polissoir (Monument Historique).
- Camp préhistorique « la Butte de Muraz » (Inscrit Monument Historique).
- Vestiges d'une villa gallo-romaine et d'une nécropole du haut Moyen Âge.
Architecture civile
- Manoir du Plessis, XVe siècle et XVIIe siècle.
Architecture sacrée
- Église Saint-Mandé-Saint-Jean, XIIe siècle (Monument historique).
Héraldique
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Les armes de Ferrière-Larçon se blasonnent ainsi : D'argent à la fasce ondée d'azur soutenue d'une trangle ondée du même, au chef aussi d'azur chargé d'un fer à cheval du champ[24].
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Ferrière-Larçon », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - le Brignon », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les risques près de chez moi - commune de Ferrière-Larçon », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- « Seigneurs de Ferrière-Larçon, p. 59-62 », sur Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de Touraine, t. III, par Jacques-Xavier Carré de Busserolle, chez Rouillé-Ladevèze à Tours, 1880, mis en ligne par la BnF-Gallica.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ferrière-Larçon (37107) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
- Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
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