Gumiane

Gumiane est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Gumiane

Entrée de Gumiane
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Daniel Chauvin
2020-2026
Code postal 26470
Code commune 26147
Démographie
Gentilé Gumianais, Gumianaises
Population
municipale
19 hab. (2019 )
Densité 2,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 39″ nord, 5° 16′ 37″ est
Altitude Min. 632 m
Max. 1 600 m
Superficie 8,92 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Gumiane
Géolocalisation sur la carte : France
Gumiane
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Gumiane
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Gumiane

    Géographie

    Localisation

    Gumiane est située à 28 km à l'est de Dieulefit, à 15 km à l'ouest de La Motte-Chalancon et à km au sud de Saint-Nazaire-le-Désert.

    Relief et géologie

    Vue du paysage à Gumiane

    La commune est au pied de la montagne d'Angèle[1] (1 606 m)[2]. Le point culminant de la commune est le Merlu[réf. nécessaire].

    Sites particuliers :

    • Le col Lescou (829 mètres) (panorama)[2].

    Hydrographie

    • La commune est arrosé par un ruisseau du même nom, la Gumiane, qui a sa source sur la commune de Gumiane, traverse celle de Bouvières et se jette dans le Roubion après un cours de 3,85 km. En 1891, sa largeur moyenne était de sept mètres, sa pente de 134 mètres, son débit ordinaire de 0,05 m3, extraordinaire de 15 m3[3].
    • La Roanne a sa source sur la commune[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Église et mairie de Gumiane.
    Vue depuis le col Lescou, le cimetière de Gumiane se trouve sur la droite.

    Gumiane est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,2 %), prairies (20,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Gumana (pouillé de Die).
    • 1509 : Eguminienna (visites épiscopales).
    • 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Pierre : ecclesia parrochialis Sancti Petri de Guminiana (visites épiscopales).
    • 1516 : mention du prieuré : prioratus Guimianae (rôle de décimes).
    • 1528 : locus Gumianae (Mém. pour la commune d'Arnayon).
    • 1529 : mention du mandement : mandamentum Gumianae (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1610 : mention de l'église qui est désormais dédiée à la Vierge : Nostre Dame de Gumiane (archives de la Drôme, E 2357).
    • 1685 : mention de l'église qui est à nouveau dédiée à saint Pierre : cure de Saint-Pierre de Gumiane (archives de la Drôme, E 2149).
    • 1891 : Gumiane, commune du canton de la Motte-Chalancon.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue féodal, Gumiane était une terre du fief des évêques de Die.
    • Possession des comtes de Diois.
    • Passe (par héritage) aux Isoard d'Aix.
    • 1314 : passe (par mariage) aux princes d'Orange de la maison de Baux, qui la possède encore en 1372.
    • 1540 : possession des Brotin.
    • Elle passe aux Eurre qui font entrer cette terre dans leur marquisat de Montanègue.
    • 1750 : le marquisat est acquis par les Verdeilhan des Fourniels, derniers seigneurs de Gumiane.

    Le mandement de Gumiane avait la même étendue que la commune de ce nom[10].

    Avant 1790, Gumiane était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée premièrement aux saints Pierre et Paul puis à la sainte Vierge, puis à nouveau à saint Pierre, dépendait du prieur de Villeperdrix qui y prenait la dîme et présentait à la cure[10].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saint-Nazaire-le-Désert. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de la Motte-Chalancon[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871    ?    
    1874    ?    
    1878    ?    
    1884    ?    
    1888    ?    
    1892    ?    
    1896    ?    
    1900    ?    
    1904    ?    
    1908    ?    
    1912    ?    
    1919    ?    
    1925    ?    
    1929    ?    
    1935    ?    
    1945    ?    
    1947    ?    
    1953    ?    
    1959    ?    
    1965    ?    
    1971    ?    
    1977    ?    
    1983    ?    
    1989    ?    
    1995    ?    
    2001 2008 Marc Chancel    
    2008 2014 Marc Chancel   maire sortant
    2014 2020 Alain Gondouin (sans étiquette) avocat
    2020 En cours
    (au 9 janvier 2021)
    Daniel Chauvin[11][source insuffisante]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2019, la commune comptait 19 habitants[Note 2], en diminution de 13,64 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    175136163191174161161172178
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    196178155136143142132116149
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    110102101908786736156
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    565044434133282320
    2019 - - - - - - - -
    19--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête : dimanche suivant le 29 juin[2].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : tilleul, pâturages (ovins, caprins)[2].

    • Produits locaux : fromage Picodon[2].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ancien site de l'église et cimetière, comportant des tombes en lauzes et poteries médiévales, à Basse-Gumiane[réf. nécessaire].
    • Petite église du XIXe siècle[2].
      • Église Notre-Dame de Gumiane, communale du XIXe siècle à Gumiane-le-Haut[réf. nécessaire].

    Héraldique, logotype et devise

    Gumiane possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Montagne d'Angèle
    2. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Gumiane.
    3. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 175 (ruisseau).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 175 (commune).
    11. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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