HMS H49

Le HMS H49[Note 1] était un sous-marin britannique de classe H construit pour la Royal Navy par William Beardmore and Company à Dalmuir, dans le cadre du groupe 3. Il est lancé le [1] et mis en service le .

Pour les articles homonymes, voir H49.

HMS H49

Le HMS H28
Type Sous-marin
Classe H
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur William Beardmore and Company
Chantier naval Dalmuir Royaume-Uni
Fabrication acier
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 22 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 52,12 m
Maître-bau 4,67 m
Tirant d'eau 3,81 m
Déplacement 430 tonnes en surface, 518 t en plongée
Port en lourd 369 tonnes en surface, 441 t en plongée
Propulsion 1 moteur Diesel
2 moteurs électriques
2 hélices
Puissance 480 ch (358 kW) au Diesel en surface et 2 x 620 ch (462 kW) aux électriques en plongée
Vitesse 11,5 nœuds en surface
9 nœuds en plongée
Profondeur 30 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles d’étrave de 21 pouces (533 mm) avec 8 torpilles
Rayon d'action 2 985 nautiques à 7,5 nœuds en surface
130 nautiques (240,76 km) à 2 nœuds (15 km/h) en plongée
16 tonnes de carburant

Conception

Le H49 est un sous-marin de type Holland 602, mais il a été conçu pour répondre aux spécifications de la Royal Navy. Comme tous les sous-marins britanniques de classe H postérieurs au HMS H20, le H49 avait un déplacement de 440 tonnes en surface, et de 500 t en immersion[2]. Il avait une longueur totale de 52 m[3], un maître-bau de 4,67 m, et un tirant d'eau de 3,81 m[1].

Il était propulsé par un moteur Diesel d’une puissance de 480 ch (360 kW) et par deux moteurs électriques fournissant chacun une puissance de 320 ch (240 kW)[1]. Le sous-marin avait une vitesse maximale en surface de 13 nœuds (24 km/h). En utilisant ses moteurs électriques, le sous-marin pouvait naviguer en immersion à 11 nœuds (20 km/h). Il transportait normalement 18,1 tonnes de carburant, mais il avait une capacité maximale de 20 tonnes[4]. Les sous-marins britanniques de classe H post-H20 avaient un rayon d'action de 2 985 milles marins (5 528 km) à la vitesse de 7,5 nœuds (13,9 km/h) en surface[2],[1].

Le H49 était armé d’un canon antiaérien et de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) montés dans la proue. Il emportait huit torpilles[2]. Son effectif était de vingt-deux membres d’équipage[2].

Engagements

Le H49 a été construit au chantier naval de Dalmuir de William Beardmore and Company. Sa quille a été posée le 21 janvier 1918, il a été lancé le et achevé le [5].

Après sa mise en service, le H49 a rejoint à l’école d’entraînement des sous-marins à Portland[6]. Il est resté pour faire partie de cet établissement en décembre 1920[7].

En , le sous-marin navigue sur le canal de Gloucester et Sharpness en compagnie du sous-marin HMS H33. Le voyage avait été organisé par le lieutenant A. F. Collett, le premier lieutenant du H33[8]. Il a été mis en réserve à Portsmouth le 16 décembre 1938[9].

Le H49 a survécu jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, mais il a été coulé à coups de charges de profondeur le 18 octobre 1940 au large de Texel, aux Pays-Bas, par les patrouilleurs allemands UJ111, UJ116 et UJ118, commandés par Wolfgang Kaden à bord du UJ116 et appartenant à la 5e flottille anti-sous-marine. Il n’y a eu qu’un seul survivant, le chauffeur George William Oliver, de Hartlepool. Il a été sauvé par des chalutiers allemands et a passé le reste de la guerre en tant que prisonnier de guerre à Marlag und Milag Nord[10],[11],[12],[13]

Au milieu des années 1980, des plongeurs amateurs qui avaient violé le statut de sépulture de guerre du H49 ont été poursuivis par le gouvernement néerlandais[10].

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8). Retrieved from Naval-History on 20 August 2015.
  2. (en) « H-class », Battleships-Cruisers, Cranston Fine Arts (consulté le )
  3. (en) Derek Walters, The History of the British 'U' Class Submarine, Casemate Publishers, , 2– (ISBN 978-1-84415-131-8, lire en ligne)
  4. (en) J. D. Perkins, « Building History and Technical Details for Canadian CC-Boats and the Original H-CLASS », Electric Boat Company Holland Patent Submarines, (consulté le )
  5. Harrison 1979, Appendix 1, p. AI.12.
  6. (en) « II. — Local Defence and Training Establishments, Patrol Flotillas etc.: Portland: Periscope School », The Navy List, , p. 705 (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « II. — Local Defence and Training Establishments, Patrol Flotillas etc.: Portland », The Navy List, , p. 705-6 (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) J.J Tall et Paul Kemp, HM Submarines in Camera An Illustrated History of British Submarines, Sutton Publishing, (ISBN 0-7509-0875-0), p. 64
  9. « H 49. Submarine », The Navy List, , p. 250 (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Paul Kemp, The Admiralty Regrets : British Warship Losses of the 20th Century, Sutton Publishing Ltd, , 132 p. (ISBN 0-7509-1567-6)
  11. (en) « Submarine Casualties Booklet », U.S. Naval Submarine School, (lire en ligne, consulté le )
  12. Paterson 2018, p. 93
  13. (en) « Divers find 'death lottery' submarine », Navy News, , p. 16 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • (en) Robert Hutchinson, Submarines, War Beneath The Waves, From 1776 To The Present Day.
  • (en) Lawrence Paterson, Hitler's Forgotten Flotillas: Kriegsmarine Security Forces, Barnsley, UK, Pen & Sword Books, (ISBN 978-1473882393).

Liens internes

Liens externes

  • Portail des années 1910
  • Portail de la Royal Navy
  • Portail des sous-marins
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.