Henri Révoil

Henri Antoine Révoil est un architecte français né le à Aix-en-Provence mort à Mouriès (Bouches-du-Rhône) le [2].

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Henri Révoil
Fonctions
Président
Académie de Nîmes
Auguste Aurès (d)
Eugène des Rivières (d)
Architecte diocésain
Architecte en chef des monuments historiques
Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Mouriès
Nom de naissance
Henri Antoine Révoil
Nationalité
Formation
Activité
Père
Fratrie
Enfants
Autres informations
Membre de
Distinction
Archives conservées par
Signature

Biographie

Fils du peintre Pierre Révoil, il fait ses études aux Beaux-Arts de Paris jusqu'en 1842. En 1849, il revient dans le Sud de la France et devient architecte en chef des monuments historiques et, en 1852, est nommé architecte diocésain. À ce titre, il est l'auteur de nombreux édifices de style néo-médiéval tout en procédant à la restauration de monuments antiques.

En 1874, il prend la direction de la cathédrale de la Major, à Marseille. C'est aussi lui qui achèvera les décors de Notre Dame de la Garde.

Il a travaillé sur de nombreux édifices dans le midi méditerranéen de la France comme la façade de l'église de la Madeleine, à Aix-en-Provence, où il a également dessiné le Collège Catholique et le Petit Séminaire ainsi que le Couvent des Dames Carmélites et sa chapelle (ensemble constituant les actuels lycées Vauvenargues), restauré l'église Saint-Trophime d'Arles, l'abbaye de Silvacane, l'abbaye du Thoronet, la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes, la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier, la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth et son cloître à Vaison-la-Romaine, et en partie le Palais des Papes en Avignon et l'abbaye de Montmajour près d'Arles. Avec Charles Questel, il dirige des fouilles, consolide et restaure les monuments gallo-romains notamment à Orange, Arles et Nîmes[3]. Il réalise également des temples comme celui d'Alès et l'église de Rochebelle et celle de Tamaris dans la même ville, de nombreuses églises telles que celles, entre autres, de Bessèges, Saint-Ambroix, Ganges, Manduel, Marguerittes, Aimargues (1864) et l'église Saint-Flavien de Toulon, la liste est longue, etc. ; ou encore des groupes scolaires ou mairies tel celui du pourtant modeste village de Congénies (mairie et écoles) dans le Gard en 1866-1867 de style "néo Louis XIII" alternant la pierre et la brique. Ce type de bâtiment est d'ailleurs précurseur de ce qui se fera sous la IIIe République ...

Il est le père de Paul Révoil, diplomate et gouverneur en Algérie (1901-1903), et de Georges Révoil, explorateur[4], photographe[5] et diplomate qui connût Arthur Rimbaud à Aden[6].

Distinction

Officier de la Légion d'honneur

Notes et références

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-8ef57m1wv--1sya3liqmwpd5 »
  2. Fiche BNF
  3. Ou encore contribue aux premières restaurations de l'amphithéâtre de Nîmes. Les chantiers pour Arles sont à l'initiative du baron de Chartrouse, maire d'Arles, à partir de 1845, précédant les architectes Jean et Jules Formigé.
  4. Cf. Vers les grands lacs de l'Afrique orientale de Georges Révoil et Lucien Heudebert
  5. Cf. Georges Révoil et le pays des Çomalis et plusieurs autres ouvrages
  6. Cf. l'étude d'Alban Caussé et Jacques Desse Rimbaud, Aden, 1880, histoire d’une photographie publiée dans la Revue des deux Mondes de septembre 2010.

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