Saint-Ambroix (Gard)

Saint-Ambroix, en occitan Sent Ambruèis, est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Ambroix.

Saint-Ambroix

Le rocher de Dugas et la Chapelle Notre-Dame du Dugas

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Communauté de communes Cèze-Cévennes
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre de Faria
2020-2026
Code postal 30500
Code commune 30227
Démographie
Gentilé Saint-Ambroisiens, Saint-Ambroisiennes
Population
municipale
3 351 hab. (2019 )
Densité 285 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 41″ nord, 4° 11′ 55″ est
Altitude Min. 118 m
Max. 485 m
Superficie 11,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Alès
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rousson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Ambroix
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Ambroix
Géolocalisation sur la carte : Gard
Saint-Ambroix
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Saint-Ambroix
Liens
Site web www.saint-ambroix.fr/

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « hautes vallées de la Cèze et du Luech » et « la Cèze et ses gorges ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Ambroix est une commune rurale qui compte 3 351 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Ambroisiens ou Saint-Ambroisiennes.

    Géographie

    Située dans le sud de la France, Saint-Ambroix est une ancienne capitale de la soie. Carrefour touristique et commercial des Cévennes, la ville est située proche du Parc national des Cévennes dans un site particulièrement pittoresque dominé par le rocher de Dugas et son remarquable ensemble en grande partie médiéval, comprenant l'ancien château, la tour de l'horloge et la chapelle de la Vierge ainsi que la fameuse tour Guisquet sur un promontoire qui lui fait face au sud. Elle est traversée par la Cèze, endiguée sur sa rive gauche pour protéger des crues le faubourg du Paradis.

    Par sa situation géographique privilégiée, Saint-Ambroix constitue le point de départ de multiples itinéraires touristiques notamment en direction de la verdoyante haute vallée de la Cèze.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 114 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur Sa », sur la commune de Saint-Sauveur-de-Cruzières, mise en service en 2000[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 033 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 34 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].

    La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[19] :

    • les « hautes vallées de la Cèze et du Luech », d'une superficie de 12 680 ha, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine[20] ;
    • « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[22] : la « rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » (228 ha), couvrant 9 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[22] : le « cours moyen de la Cèze » (648 ha), couvrant 16 communes du département[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Ambroix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[25],[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,1 %), forêts (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), zones urbanisées (17 %), cultures permanentes (3,6 %), prairies (0,9 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Saint-Ambroix est une cité historique, les Celtes et les Romains y ont laissé des traces de leur passage. Ville fortifiée au Moyen Âge, elle va par la suite se développer commercialement et industriellement (industrie de la soie au XIXe siècle).
    Étonnante et mystérieuse par son rocher du Dugas, ses fouilles archéologiques, ses maisons troglodytes, les ruines de son château, sa tour Guisquet, sa légende du Vòlo-Biòu (le bœuf qui vole) mais surtout son autel à sacrifice humain de l'époque celtique qui rend cette ville unique.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-Cèze[28].

    Aujourd'hui, Saint-Ambroix joue le rôle d'un véritable pôle commercial grâce à son marché dont les origines remontent à 1363 (faveur royale du roi Jean II le Bon). Ville très touristique durant la période estivale, elle est dotée de nombreux campings, hôtels, restaurants, gîtes, plans d'eau ainsi que d'une maison de retraite et de repos.

    Héraldique

    Les armes de Saint-Ambroix se blasonnent ainsi :

    D'azur au château d'argent, ouvert et ajouré de deux fenêtres de sable, flanqué de deux grosses tours aussi d'argent, ajourées chacune d'une fenêtre aussi de sable.


    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? 1891 Louis Hyacinthe Flandin   Notaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    1959 1971 Édouard Thibault MRP Professeur d'histoire-géographie, secrétaire d'État (1953 → 1954)
    Député du Gard (1945 → 1958)
    Député de la 3e circonscription du Gard (1958 → 1962)
    Conseiller général du canton de Saint-Ambroix (1958 → 1964)
    1971 1973 Marcien Tuech    
    1973 1987 Raymond Dalverny    
    Maire en 1988[29]  ? Georges Dachicourt   Colonel de l'arme du train
    René Dugas[30] (1929-2020) DVD Retraité des houillères
    Marcel Tronc DVD  
    Daniel Pialet DVG Artisan
    En cours
    (au 25 mai 2020)
    Jean-Pierre de Faria DVD Cadre supérieur
    Vice-président de la CC Cèze-Cévennes (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.
    Saint-Ambroix (30)

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

    En 2019, la commune comptait 3 351 habitants[Note 10], en augmentation de 3,2 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3002 2582 1022 5312 9473 1073 1483 6503 724
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 2604 0604 6454 2604 0123 4543 4333 3803 307
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5853 6313 4943 5493 5583 3503 3173 3013 627
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 7314 1643 8153 8453 5173 3653 5083 5593 349
    2014 2019 - - - - - - -
    3 1763 351-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Transports

    Les quais de la gare de Saint-Ambroix.

    Saint-Ambroix est dotée d'une gare de voyageurs sur la ligne Alès-Bessèges de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Aucun train n'y circule mais l'ancien bâtiment et les rails sont toujours présents.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 575 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 3 107 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 550 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 31 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]13,6 %17,9 %21,4 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 750 personnes, parmi lesquelles on compte 65,7 % d'actifs (44,3 % ayant un emploi et 21,4 % de chômeurs) et 34,3 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 1 209 emplois en 2018, contre 1 274 en 2013 et 1 357 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 801, soit un indicateur de concentration d'emploi de 151 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,8 %[I 13].

    Sur ces 801 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 340 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    347 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Ambroix au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble347100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    185,2 %(7,9 %)
    Construction4713,5 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    14341,2 %(30 %)
    Information et communication41,2 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance123,5 %(3 %)
    Activités immobilières123,5 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    318,9 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4412,7 %(13,5 %)
    Autres activités de services3610,4 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,2 % du nombre total d'établissements de la commune (143 sur les 347 entreprises implantées à Saint-Ambroix), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

    • Samire, supermarchés (20 471 k€)
    • Miss Boutique, commerce de détail d'autres équipements du foyer (3 550 k€)
    • SARL Sita, supermarchés (1 769 k€)
    • Deni's Fleurs, autres commerces de détail sur éventaires et marchés (982 k€)
    • Berguerolles, commerce de détail de boissons en magasin spécialisé (824 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2711278
    SAU[Note 16] (ha)129163239158

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la viticulture[Carte 3]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (27 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 158 ha[37],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • L'ancien château et la chapelle XIXe surplombant l'ancienne ville sur le rocher de Dugas.
    • La tour de l'horloge et sa cloche du XVIIe siècle.
    • La vieille ville : portes, fenêtres, façades, vestiges des remparts, rues en pentes, escaliers, etc.
    • Places, fontaines, et immeubles richements décorés sur le boulevard tout comme l'hôtel de ville (XIXe).
    • Anciennes filatures et maisons de filateurs (façade du Crédit agricole, maison et filature Silhol...).
    • Ancienne minoterie.
    • Site archéologique du Dugas.
    • 33 sentiers pédestres.
    • La Tour Guisquet de style médiéval édifiée en briques.
    • Château de Montalet (Molières-sur-Cèze).
    • Tour Guisquet.
      Musée de la Femme et de l'Enfant (Les Mages) - Musée des Blasons (Saint-Jean-de-Valériscle) - Maison des Liqueurs (Saint-Florent-sur-Auzonnet).
    • Grotte de la Cocalière (Courry).

    Édifices religieux

    Vue sur la ville depuis le Dugas.
    Place aux Herbes.

    La légende du Volo Biòu

    Tous les 13 et , les Saint-Ambroisiens font revivre leur légende datant du Moyen Âge par une fête médiévale et font voler un bœuf[38]. La fête a été primée en 1994 et sélectionnée par le guide des fêtes viticoles de France comme l'une des plus belles fêtes de France en 1998.

    Selon la légende, après une récolte très importante de raisins, les Saint-Ambroisiens, disposaient de surplus importants de vin. Le consul (équivalent du maire) décréta que l'on vole un bœuf à Saint-Ambroix et que l’on organise une fête. Le bœuf fut jeté du haut de la colline du Ranc d’Uzège et s’écrasa, mais les esprits des Saint-Ambroisiens étaient malgré tout apaisés par la fête où tout le vin avait été écoulé. C'est la raison pour laquelle on surnomme les Saint-Ambroisiens les « volo biou ». Quant aux Alésiens, qui vivaient à cette époque-là une période de famine, ils étaient venus à la célébration et en avaient profité pour récupérer les tripes du bœuf, ce qui leur a donné le surnom de « mange tripo ».

    Personnalités liées à la commune

    Environnement

    Le territoire de Saint-Ambroix abrite 27 espèces menacées, tant animales que végétales[39], et inclut ou est inclus dans quatre zones de protection dont certaines se chevauchent :

    • Zone Natura 2000 au titre de la directive habitats, dite « Hautes vallées de la Cèze et du Luech » (13 080 ha sur 22 communes[40])[41]. Cette zone ne concerne que la partie de vallée en amont de Saint-Ambroix ; la vallée en aval est couverte par les ZNIEFF « Rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » et « Cours moyen de la Cèze ». Par ailleurs, à Saint-Ambroix de même que pour six autres communes[42], cette zone concerne uniquement le fond de vallée de la Cèze ;
    La protection vise les quelques zones boisées riveraines qui subsistent encore entre les parcelles cultivées d'une vallée urbanisation relativement développée. Cinq espèces animales sont particulièrement visées par cette zone de protection : le toxostome (Parachondrostoma toxostoma, un poisson), la cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii, une libellule), le castor d'Europe (Castor fiber), la vandoise (Leuciscus leuciscus) et le blageon (Telestes souffia) – ces quatre dernières ayant un statut réglementé[43] ;
    • La ZNIEFF « Cours moyen de la Cèze », soit 647,91 ha, concerne 16 communes[44] et est entièrement comprise dans le Parc national des Cévennes. L'habitat visé est fait de terrains en friche et terrains vagues. Cette ZNIEFF abrite deux espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire français métropolitain : la gratiole officinale (Gratiola officinalis, une scrophulaire) et la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis, une orchidée)[45] ;
    • « Réserve de biosphère des Cévennes »[46] ;
    • ZNIEFF continentale de type 1 dite « Pelouses du Trou a Ragot »[47] ;
    • ZNIEFF continentale de type 2 dite « Marais du Pontet »[48].

    Jumelages

    • Avec la commune allemande de Aßlar, land de la Hesse, district de Giessen, arrondissement de Lahn-Dill[49].
    • Avec la commune italienne de Fossato di Vico, province de Pérouse, région d'Ombrie, en Italie centrale[49].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Ambroix » (consulté le ).
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    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
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    Autres sources

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    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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    38. La Légende du Volo Biòu
    39. Liste des espèces menacées sur la commune de Saint-Ambrois. Fiche Natura 2000.
    40. Les communes concernées par le site Natura 2000 « Hautes vallées de la Cèze et du Luech » sont,
      • pour le Gard (80%) :
      Aujac, Bessèges, Bonnevaux, Bordezac, Chambon, Chamborigaud, Concoules, Génolhac (vallée du Luech), La Vernarède, Malons-et-Elze, Meyrannes, Molières-sur-Cèze, Peyremale, Ponteils-et-Brésis, Rochessadoule, Saint-Ambroix, Saint-Brès et Sénéchas ;
      • pour la Lorèze (20%) :
      Saint-André-Capcèze, Saint-Maurice-de-Ventalon et Vialas ;
      • pour l'Ardèche (>3%):
      Malbosc.
    41. Hautes vallées de la Cèze et du Luech - FR9101364, fiche Natura 2000.
    42. Pour les communes de Bessèges, Meyrannes, Molières-sur-Cèze, Rochessadoule, Saint-Ambroix et Saint-Brès, la zone Natura 2000 concerne uniquement le fond de vallée de la Cèze.
    43. « Rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix - 910030336 ». Fiche ZNIEFF Natura 2000.
    44. Les communes concernées par la ZNIEFF « Cours moyen de la Cèze » sont : Allègre-les-Fumades, Bessèges, Bordezac, Chambon, Meyrannes, Molières-sur-Cèze, Peyremale, Potelières, Rivières, Robiac-Rochessadoule, Rochegude, Saint-Ambroix, Saint-Brès, Saint-Denis, Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan et Saint-Victor-de-Malcap.
    45. « Cours moyen de la Cèze- 910011811 ». Fiche ZNIEFF Natura 2000.
    46. « Réserve de biosphère des Cévennes- FR6300005 ». Fiche ZNIEFF Natura 2000.
    47. Pelouses du Trou a Ragot (identifiant national : 240006417, identifiant régional : 00000164)
    48. Marais du Pontet (identifiant national : 240000922, identifiant régional : 10010000).
    49. « Saint-Ambroix : l'histoire du premier marché de Noël du Gard », sur Midi libre, .
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