Ponteils-et-Brésis

Ponteils-et-Brésis est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Ponteils-et-Brésis

Château de Brésis.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Communauté de communes Mont Lozère
Maire
Mandat
Pierre de La Rue Du Can
2020-2026
Code postal 30450
Code commune 30201
Démographie
Population
municipale
369 hab. (2019 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 24′ 08″ nord, 3° 58′ 36″ est
Altitude Min. 371 m
Max. 1 484 m
Superficie 27,80 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Ponteils-et-Brésis
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Ponteils-et-Brésis
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Ponteils-et-Brésis
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Ponteils-et-Brésis

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, la Connes, la rivière de Bournaves, la rivière du Pont Brignet et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « mont Lozère », les « hautes vallées de la Cèze et du Luech » et « les Cévennes ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Ponteils-et-Brésis est une commune rurale qui compte 369 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 125 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Ponteillais ou Ponteillaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Brésis, inscrit en 1997.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Ponteils-et-Brésis est une commune des Hautes Cévennes située au nord du département du Gard, dans la zone périphérique du Parc national des Cévennes, traversée par la rivière la Cèze. Ponteils-et-Brésis est limitrophe avec le département de la Lozère.

    La grande ville la plus proche (Alès) par la route est à 45 km. Villefort, qui est un ancien petit chef-lieu de canton, est situé à 15 km.

    Communes limitrophes

    Hameaux et lieux-dits

    La Chaberterie, Montselgues, la Chaze, le Planhol, le Theron, les Taillades, Masseborie, Nidaucel, Nojeirols,le Plagnol , les Thomas, le Serre, Bassouls, Mas du Moulin, Chambon, Bourdic, Mercier, Besses, la Lauze, la Tourette, Malaval, Plaveysset, Brésis, le Bouchet de la Lauze, le Chambonnet, Planzolles et Rieusset.

    Géologie et relief

    La commune est classée zone à risque dans le dossier départemental des risques majeurs établi en 1995 par la préfecture du Gard pour :

    • les feux de forêt en raison de son territoire très boisé ;
    • les transports de matières dangereuses.

    Hydrographie

    La Cèze arrose la commune.

    Les autres cours d'eau sont la Connes, la rivière de Bournaves, le ruisseau du Pâtis, le ruisseau du Chambonnet, le ruisseau de Cornet, tous affluents de la Cèze.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 617 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génolhac », sur la commune de Génolhac, mise en service en 1974[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 633 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[16].

    La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[17],[18].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • le « mont Lozère », d'une superficie de 11 687 ha, la plus grande zone continue de pelouses pseudo-alpines du sud du Massif Central[21] ;
    • les « hautes vallées de la Cèze et du Luech », d'une superficie de 12 680 ha, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine[22] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[20] :

    • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recesées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[23].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24] : la « forêt domaniale de Malmontet » (1 511 ha), couvrant 3 communes du département[25], et les « vallées de la Régordane et de la Cèze jusqu'à la Tourette » (12 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans le Gard et 1 dans la Lozère[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] :

    • le « massif du Mont Lozère » (40 064 ha), couvrant 22 communes dont 3 dans le Gard et 19 dans la Lozère[27] ;
    • les « vallées amont de la Cèze et de la Ganière » (10 752 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans le Gard et 2 dans la Lozère[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Ponteils-et-Brésis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[I 1],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (87,9 %), prairies (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Les communes de Ponteils et de Brésis ont fusionné en 1812, en 1836, la vallée de l'Yvernette avec Besses, Plaveysset et Malaval est rattachée à Ponteils.

    Depuis le la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartient le Gard, a fusionné avec la région Midi-Pyrénées. L'ensemble est devenu la nouvelle région Occitanie.

    Héraldique

    Blason
    D'hermine au chef losangé d'or et de sinople.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Roger Bacon DVD  
    mars 2014 2015[32] Michel Bouschet SE Retraité de l'enseignement
    avril 2015 En cours Pierre de La Rue du Can[33]   Apiculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

    En 2019, la commune comptait 369 habitants[Note 8], en augmentation de 6,96 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4374334506899637921 0671 0761 125
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 091971920849794899850850812
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    787746747616575704664606558
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    377312301353271280311314352
    2017 2019 - - - - - - -
    364369-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 140 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 284 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 900 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]6,3 %5,4 %8,2 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 184 personnes, parmi lesquelles on compte 64,9 % d'actifs (56,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 35,1 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 9]. Elle compte 154 emplois en 2018, contre 154 en 2013 et 155 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 107, soit un indicateur de concentration d'emploi de 143,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,2 %[I 10].

    Sur ces 107 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    22 établissements[Note 11] sont implantés à Ponteils-et-Brésis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,9 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 22 entreprises implantées à Ponteils-et-Brésis), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations251095
    SAU[Note 13] (ha)3331867882

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 82 ha[40],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Bâtiments et lieux publics remarquables

    Vestiges du château de Brésis composé d'un donjon médiéval entouré d'une enceinte.

    Classé aux Monuments Historiques, les éléments protégés sont l'enceinte, le donjon et la chapelle.

    Bâtiments religieux

    Autres

    • Maison du XVIe siècle dite « de l’Abadi » (place de la Mairie) : fondation d'une chapelle par la famille Hérail de Brisis.
    • Le Château du Chambonnet : édifice en style cévenol du XVIe siècle. Agrandi au XVII et XVIIIe siècle.
    • LE FORT : Maison du XVIe siècle (fenêtres à meneaux) vaste salle, logement d'un des cadets de la famille de Brisis appelé le seigneur du Fort de la Blachère. Cette maison a abrité des troupes royales lors de la guerre des camisards.
    • Usine de produits chimiques (tanin de châtaignier), usine de carbonisation du bois de Saint-Henri, puis Cronier-Querelle située au lieu-dit le Planiol[41] :
      • Historique : Maison et manufacture d'extraits tannants de bois de châtaignier construites en 1873 par David Henri, négociant à Nîmes puis à l'usine Saint-Henri. Agrandissement en 1890. 1898 : Cronier Paul, industriel à Sens (Yonne). Agrandissements en série en 1901, 1905, 1906 (hangar et écurie au sud de la route devenu en 1911 le magasin d'extraits), 1909 (maison du contremaître), 1910 (nouveau hangar, dit "Bâtiment B" ou "magasin à jus"), 1911 (bâtiment principal A et nouveau hangar), 1913 (installation d'une chaudière à vapeur), 1916 (écurie et fenil, bâtiment D, garage, forge, menuiserie), 1923 (installation d'un câble transporteur aérien pour apporter le bois). 1927 : S.A. des établissements Cronier Querelle. 1941 : tour de distillation du bois pour la production de charbon et de méthanol acétone qui fonctionne jusqu'en 1945 où la chaudière est remplacée par une chaudière à autoclave. Fin en 1961, destruction des hangars métalliques, vente des bâtiments à Cebelieu Robert de Génolhac. Existence d'un fonds d'archives privées
      • Description :
        • Côté nord de la route, bâtiment principal en mauvais état (toit effondré) mais avec façade conservée qui est ordonnancée autour d'une porte cochère dont l'arc porte l'inscription Usine Saint-Henri et la clef la date 1873, surmontée d'un double fenêtre avec arcs en mitre et écoinçon à jour carré sous un fronton triangulaire; à côté, salle des machines avec 2 roues horizontales au sous-sol, recouvertes de déblais.
        • Côté sud de la route, bassin d'alimentation des roues bien conservé et bâtiments plus récents, maison, tour de carbonisation transformée en maison et 2 hangars servant de garage.

    Personnes célèbres liées à la commune

    Jean-Pierre Chabrol (1925-2001) écrivain et conteur y est décédé.

    Gabrielle Chanel, dite Coco Chanel (née à Saumur mais dont la famille est originaire de Ponteils, il existe encore un mas appelé Le Chanel qui était une auberge auparavant).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ponteils-et-Brésis » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ponteils-et-Brésis » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ponteils-et-Brésis » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Ponteils-et-Brésis » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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