Ganges
Ganges [gɑ̃.ʒə] (en occitan Gange ['gan.d͡ʒe]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Elle est au confluent de l’Hérault avec le Rieutord. Ses habitants sont appelés les Gangeois.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Gange.
Ganges | |
Beffroi médiathèque Lucie Aubrac (Ganges centre) | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises (siège) |
Maire Mandat |
Michel Fratissier 2020-2026 |
Code postal | 34190 |
Code commune | 34111 |
Démographie | |
Gentilé | Gangeois, Gangeoises |
Population municipale |
4 098 hab. (2019 ) |
Densité | 572 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 06″ nord, 3° 42′ 33″ est |
Altitude | Min. 138 m Max. 540 m |
Superficie | 7,16 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Ganges (ville-centre) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lodève |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ganges.fr |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le Rieutord et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ganges est une commune urbaine qui compte 4 098 habitants en 2019. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Ganges et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Gangeois ou Gangeoises.
Géographie et climat
La commune, située au confluent de l'Hérault et du Rieutord, a une superficie de 746 hectares. Elle est située à 37 km au nord de Montpellier, à 62 km au nord-ouest de Nîmes, à 50 km au sud-ouest d'Alès, à 105 km à l'ouest d'Avignon, et à 20 km de la sous-préfecture du Gard, Le Vigan. La ville se trouve dans un bassin entouré par les premiers contreforts des Cévennes (Séranne…) - Ganges est appelée "la porte sud des Cévennes" -. Elle bénéficie ainsi d'étés légèrement plus chauds que sur le littoral méditerranéen, mais d'hivers plus frais. L'été, il n'est pas rare de dépasser les 34 degrés. L'hiver, de légères gelées, bien que peu fréquentes, ne sont pas à exclure. Les printemps sont très doux, voire chauds en mai et juin. Les mois d'automne sont souvent assez pluvieux, jusqu'au début de la période hivernale : c'est durant cette saison qu'ont lieu les épisodes méditerranéens ou cévenols, qui provoquent des pluies diluviennes (jusqu’à trois mois de précipitations peuvent tomber en quelques heures). Malgré les très importantes précipitations, Ganges n'est pas sur une zone inondable, contrairement à une petite partie de son village voisin, Laroque.
Localisation
Climat
- Nombre de jours avec une température inférieure à −2 °C : 1,5 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 32,3 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 19,3 °C
- Cumuls annuels de précipitation : 915 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,5 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet : 1,3 j
- Moyenne annuelle de température : 15 °C
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales.
Par exemple, sur la station météorologique historique de « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 43 km[6], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[7], à 15,1 °C pour 1981-2010[8], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,1 | 2,8 | 5 | 6,6 | 10,1 | 14,3 | 16 | 15,8 | 12,4 | 9,8 | 4,8 | 4,1 | 8,9 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 9,4 | 11,9 | 12,4 | 18,9 | 22,8 | 23,6 | 23,4 | 20,1 | 14,7 | 12,5 | 8,6 | 15 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,9 | 13,7 | 15,9 | 18,3 | 24,1 | 28,7 | 31,3 | 31 | 25,8 | 19,5 | 14,3 | 11,6 | 20,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,5 16.01.1991 |
−7,5 11.04.1991 |
−8,1 01.03.05 |
−3,1 05.04.1996 |
1 15.05.1995 |
8,5 06.06.1993 |
8,6 17.07.00 |
10,5 31.08.1997 |
3 29.09.1993 |
−2,9 31.10.1997 |
−4 27.11.1993 |
−9,4 30.12.1996 |
−9,4 1996 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,8 20.01.07 |
25,7 24.02.20 |
29 21.03.1990 |
30,4 29.04.05 |
35,7 30.05.01 |
44,5 28.06.19 |
41,6 22.07.19 |
42,7 12.08.03 |
36,6 04.09.06 |
32,9 02.10.97 |
24,7 04.11.10 |
23,4 26.12.22 |
44,5 2019 |
Ensoleillement (h) | 142,9 | 168,1 | 220,9 | 227 | 263,9 | 312,4 | 339,7 | 298 | 241,5 | 168,6 | 148,8 | 136,5 | 2 668,2 |
Précipitations (mm) | 104,8 | 89,5 | 26,5 | 67,9 | 42,5 | 26,2 | 10,7 | 18,7 | 152,7 | 100 | 169,3 | 74,7 | 915 |
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »[11], d'une superficie de 12 308 ha, comportent des milieux escarpés, des falaises, et sont un biotope de prédilection pour l'avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces à très forte valeur patrimoniale : l'Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le Circaète Jean-le-Blanc[12].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « Ranc de Banes » (600 ha), couvrant 3 communes dont une dans le Gard et deux dans l'Hérault[14] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] :
- la « montagne de la Fage et gorges du Rieutord » (5 561 ha), couvrant 7 communes dont cinq dans le Gard et deux dans l'Hérault[15] ;
- les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et une dans l'Hérault[16].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Ganges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[I 1],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ganges, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 8 042 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,2 %), forêts (29,4 %), zones urbanisées (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), prairies (0,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La ville de Ganges est fort ancienne puisqu'elle est mentionnée à l'époque gallo-romaine sous le nom d'Aganticum.
Un four à chaux dans les faubourgs de Ganges est cité dans un contrat d'association pour son exploitation en 1575[20].
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée société populaire républicaine en l’an II[21].
La Révolution industrielle s'accompagne de l'essor de l'industrie du fil de soie puis de la bonneterie qui vont marquer durablement la ville au XIXe et au XXe siècle. Un grand nombre d'archives et de bas de haute couture fabriqués par des bonneteries gangeoises sont conservés au Musée cévenol du Vigan.
Le difficile positionnement administratif de Ganges
Un livre de l'historien Pierre Gorlier paru en 1955[22] est probablement à l'origine[23] de la thèse selon laquelle, lors de la création des départements français en 1790, le canton de Ganges aurait été, à la demande des Gardois, échangé contre celui d'Aigues-Mortes, d'abord héraultais, afin que le département du Gard possède un débouché sur la Méditerranée.
Plusieurs études montrent que cet échange de cantons est une légende[23]. En effet, sous l’Ancien Régime, la paroisse de Ganges appartient déjà au diocèse et à la sénéchaussée de Montpellier, alors que celle d’Aigues-Mortes est incluse dans ceux de Nîmes[24], qui administrent cette zone située entre le Vidourle, le Petit-Rhône et le Rhône Mort.
D’autre part, lorsqu’on apprend que des départements vont être créés, les élus de la communauté exigent, dès le 4 décembre 1789, que la ville de Ganges soit comprise dans le département dont Montpellier sera le chef-lieu. Leur argument est qu’il y a des liens commerciaux entre leur cité et Montpellier, alors que Nîmes est une ville rivale. Enfin, ils souhaitent que Ganges soit un chef-lieu de district intégrant une zone allant du futur canton de Sumène (situé dans le diocèse d’Alès) à celui de Saint-Martin-de-Londres, dont elle est au centre[25]. Déçus que cela n’ait pas été accepté, les élus de la commune demandent cette fois, le 9 novembre 1790, que le canton de Ganges soit rattaché au Gard, et qu’il en devienne un chef-lieu de district[26]. Cela leur est à nouveau refusé, d’autant plus que les élus de Laroque et de Brissac font connaître leur mécontentement.
En 1792, considérant qu’elle est trop petite et prenant prétexte de troubles, la commune de Ganges tente alors d’annexer, toujours en vain, celle de Laroque. Une dernière tentative de devenir chef-lieu de district (à la place du Vigan), en étant rattaché au département du Gard, a lieu le 4 décembre 1830. S’appuyant sur une pétition d'habitants, le conseil municipal de Ganges réclame cela au nom de son enclavement qui l’isole alors que ce changement la placerait dans une position centrale[27]. Ce sera également refusé.
Le positionnement géographique de Ganges fait qu'en effet, ses connexions avec le département limitrophe ont toujours été très fortes, notamment au niveau des échanges commerciaux (activité séricicole oblige) et obligatoirement routiers (l'ancienne ligne Nîmes-Le Vigan passe par Ganges[28]).
Héraldique
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Les armes de Ganges se blasonnent ainsi : écartelé d'argent et de sable, à quatre lions de l'un en l'autre.
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2019, la commune comptait 4 098 habitants[Note 8], en augmentation de 3,3 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 891 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 581 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 040 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 28 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 17 % | 17,2 % | 18 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 134 personnes, parmi lesquelles on compte 69,3 % d'actifs (51,4 % ayant un emploi et 18 % de chômeurs) et 30,7 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 1 902 emplois en 2018, contre 1 928 en 2013 et 1 810 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 120, soit un indicateur de concentration d'emploi de 169,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,4 %[I 13].
Sur ces 1 120 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 569 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 70,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 22,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
598 établissements[Note 12] sont implantés à Ganges au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 598 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 36 | 6 % | (6,7 %) |
Construction | 71 | 11,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 164 | 27,4 % | (28 %) |
Information et communication | 9 | 1,5 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 21 | 3,5 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 30 | 5 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 69 | 11,5 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 152 | 25,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 46 | 7,7 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,4 % du nombre total d'établissements de la commune (164 sur les 598 entreprises implantées à Ganges), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
- Super Distribution Gangeoise, hypermarchés (35 767 k€)
- Leader Garance, supermarchés (2 523 k€)
- Elixir D'oc, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (1 581 k€)
- Mecaservice, mécanique industrielle (1 059 k€)
- Altheice, commerces de détail d'optique (704 k€)
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 17 | 21 | 2 | 1 |
SAU[Note 14] (ha) | 24 | 148 | 0 | 2 |
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 2 ha[41],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les Traverses sont caractéristiques des vieilles villes cévenoles ; le vieux centre historique de Ganges est un dédale de passages voûtés, de ruelles, avec jardins et cours en étage qui composent un véritable labyrinthe[42].
- Temple de l'Église protestante unie de France de Ganges. Le temple protestant (1851) de forme rare et originale heptagonale possédant un haut et curieux clocher (30 mètres) presque en forme de minaret qui domine toute la ville et qui contient une unique cloche.
- Le beffroi communal (fin XVIIe siècle) supportant un très gracieux campanile qui abrite une très ancienne cloche du XVIe siècle qui sonne les heures (le tout récemment restauré). Cette horloge domine les anciennes casernes.
- La vieille ville est entourée d'une agréable petite ceinture de boulevards ombragés de tilleuls.
- Les halles métalliques de la fin du XIXe siècle sont malheureusement peu mises en valeur.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Ganges. L'église fut construite de 1860 à 1866 dans le style néo-roman par l'architecte Henri Antoine Revoil. Elle possède deux clochers qui supportaient, à l'origine, deux flèches et où l'on trouve trois cloches, servant aux offices et à la sonnerie de l'angélus, baptisées Marie, Jeanne d'Arc et Thérèse (le bourdon). À l'intérieur de l'édifice se trouvent des mosaïques ainsi qu'un bel orgue installé en 1869 par la Manufacture Théodore Puget Père et Fils de Toulouse et offert par l'impératrice Eugénie sous le Second Empire.
- Le monument aux morts 1914-1918 dessiné par Maxime Real del Sarte.
- Le couvent et la maison de retraite des dominicaines, éloignés du centre-ville mais dominant les environs du fait de sa position élevée, sur une colline.
- Chapelle du couvent des Dominicains de Ganges.
- Le cours.
- Récemment, une partie de l'ancien centre historique, situé au sud est des halles, où se trouve notamment l'hôtel Bertrand, a fait l'objet d'une requalification complète. Plusieurs pâtés de maisons ont ainsi été rasés, d'autres démolitions sont prévues dans la foulée.. Une entreprise contestée au sein de la commune mais ouvrant un bel espace en centre-ville.
Personnalités liées à la commune
- La famille de Vissec de La Tude.
- Charles de Vissec de Latude (1639-1737). Baron des États de Languedoc, gouverneur de Ganges, lieutenant du roi de la Finance du Languedoc, commandant du Fort Saint-André à Villeneuve-lès-Avignon. Le roi érige ses terres de Ganges en marquisat en 1666. Il avait épousé l'une des beautés de son temps, Diane de Joannis de Chateaublanc.
- Diane de Joannis de Chateaublanc dite la marquise de Ganges (1635-1667). L'affaire de son assassinat en 1667 par ses deux beaux-frères, l'abbé et le chevalier de Vissec de la Tude, eut un très grand retentissement.
- Jean Antoine Soulier (1766-1835), général français de la Révolution et de l’Empire, né et mort à Ganges.
- Antoine Fabre d'Olivet (Ganges, 8 décembre 1767-Paris, 27 mars 1825). Écrivain, philologue et occultiste français.
- Jules Émile Planchon (21 mars 1823-1er avril 1888). Botaniste né à Ganges. La rue qui descend du temple jusqu'au pont sur le Rieutord porte son nom.
- Armand Sabatier (1834-1910). Savant né à Ganges et mort à Montpellier, professeur à la Faculté de médecine de Montpellier.
- Élie Gounelle (1865-1950). Né à Sauve, il est le fils du pasteur méthodiste Gédéon Gounelle. Il devient lui-même pasteur à Alès puis à Roubaix. Elie Gounelle est l'une des principales figures du christianisme social en France et un pionnier du mouvement œcuménique dans l'entre-deux-guerres. Il meurt dans sa maison à Ganges. L'ancienne rue des Écoles porte désormais son nom.
- Victor Brugairolles, né à Ganges en 1869-1936 et décédé à Paris. Artiste peintre
- René Méjean, né à Ganges en 1904-1988, poète occitan, félibre
- François Bluche (1925), historien français spécialiste de l'Ancien Régime.
- Christophe Gibelin (1967). Scénariste et coloriste français de bandes dessinées.
- Nicolas Cozza (1999), footballeur professionnel au Montpellier Hérault Sport Club
Galerie
- L'église catholique Saint-Pierre-et-Saint-Paul
- Le temple protestant.
- Beffroi et monument aux morts.
- Plaquette de la maison natale d'Antoine Fabre d'Olivet.
- Marché 2011.
- L'Hérault à Ganges. Carte postale envoyée le 20 août 1929. Phototypie Combier, Mâcon.
- Rue Jeu de Ballon.Carte postale envoyée le 28 septembre 1929. Phototypie Combier, Mâcon.
Anecdotes
Le Rieutord, la rivière traversant Ganges, est la plupart du temps à sec puisqu'une partie de ses eaux s'écoule de façon souterraine après qu'elles ont passé Sumène. Son eau réapparaît à Ganges lors de fortes pluies en amont, ce qui ne se produit qu'une ou deux fois par an[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
Une fête votive est également organisée autour du 14 juillet.
Enfin, le rallye des Cévennes a également lieu début novembre.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
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Autres sources
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- Exclu du Parti socialiste en mars 2010.
- Réintégré en décembre 2011.
- GANGES - Un nouveau Maire PRG !
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Les Traverses de Ganges (decouverte34.com)
Voir aussi
Bibliographie
- Mission Archives 34, Archives contemporaines de Ganges : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 124 p.
- Raymond Dugrand, Ganges : étude d'une petite ville sub-cévenole, Montpellier, P. Déhan, , 142 p.
- Raymond Dugrand et Pascal Coularou, Il était une fois Ganges : 1850-1950, Liouc (Gard, Le Plein des sens, , 115 p.
- Jean Philip, Ganges, vous connaissez ? : recueil de textes anciens, [Ganges], [J. Philip], , 123 p.
- Julien Rouquette, Histoire de la ville de Ganges, Montpellier, Impr. de la manufacture de la Charité, , 300 p.
- Madeleine Vitry-Martin, Racontez-moi Ganges, [S.l], [S.n], , 212 p.
- Pierre Clément et Michel Fratissier, « Ganges, ville du congrès 2002 », Causses et Cévennes : revue du Club cévenol 2002, t. XIX, no 2, , p. 478-508 (lire en ligne)
Fonds d'archives
- Série : Délibérations consulaires et municipales (1644-1955) [17 registes]. Fonds : Archives communales de Ganges; Cote : 124 PUB. Ganges : Mairie de Ganges (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Site de la mairie
- Ganges sur le site de l'office de tourisme Cévennes Méditerranée
- Ganges site de Ganges 1900
- Ganges sur le site de l'Institut géographique national
- Ganges sur Géoportail
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