Vissec
Vissec est une commune française du département du Gard en Occitanie,
Vissec | |
Vue panoramique du cirque de Vissec. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays viganais |
Maire Mandat |
Laurent Pons 2020-2026 |
Code postal | 30770 |
Code commune | 30353 |
Démographie | |
Gentilé | Vissécois |
Population municipale |
67 hab. (2019 ) |
Densité | 3,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 54′ 02″ nord, 3° 27′ 35″ est |
Altitude | Min. 340 m Max. 793 m |
Superficie | 21,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Vigan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Ses habitants s'appellent les Vissécois ou Vissecols (prononcer : Vissegols avec le S).
Vissec est une commune rurale qui compte 67 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 394 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Vissecois ou Vissecoises ou Vissecols.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Vis, la Virenque, le ruisseau de Sorbs et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : cinq sites Natura 2000 (le « causse de Campestre et Luc », le « causse de Blandas », les « gorges de la Vis et de la Virenque », le « causse du Larzac » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Située entre trois causses : le Larzac, le causse de Campestre et le causse de Blandas. Avec 48 habitants recensés en 2006 (contre 265 en 1881), elle se situe à la cinquième place des communes du Gard les moins peuplées.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 2009.
Géographie
Situé en aval d’une confluence de vallées (celles de la Vis et de la Virenque), dans un milieu karstique, le village de Vissec est remarquable par sa situation en zone de lit sec, au fond du cirque éponyme. L'eau de la rivière de la Vis « disparaît » en effet au sortir d’Alzon, précisément au Moulin de Larcy, et la Virenque en fait de même au sein de sa propre vallée. Ce n’est que de manière épisodique, lors de grosses pluies en amont, que la rivière resurgit au sein de son lit. Quelques kilomètres en aval, le cirque de Navacelles est quant à lui situé au-delà de la résurgence naturelle de la Vis.
Le village est à 464 m d'altitude (référence prise sur la place devant le château). Les moulins de la résurgence de la Foux sont à 358 m[1].
Communes limitrophes
Le territoire de Vissec s'étend, outre la vallée de la Vis, sur le causse de Campestre (Campestre-et-Luc), sur le causse de Blandas (Blandas) et sur le causse du Larzac (Sorbs, Saint-Michel-d'Alajou et Saint-Maurice-Navacelles).
Campestre-et-Luc (Gard) |
Blandas (Gard) |
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Sorbs (Hérault) |
N | |||
O Vissec (Gard) E | ||||
S | ||||
Saint-Michel-d'Alajou (Hérault) |
Saint-Maurice-Navacelles (Hérault) |
Présentation
Située dans la zone sud des grands causses majeurs (Larzac méridional et ses annexes, causses de Blandas et de Campestre), la commune de Vissec présente par rapport à ses voisines caussenardes une originalité géographique certaine.
En effet, toutes les communes des causses voisins ont leur chef-lieu installé sur le plateau et leur territoire s’étend sur les versants de la vallée voisine jusqu’à son talweg. C’est le cas de Blandas et de Rogues sur le causse de Blandas, de Campestre-et-Luc sur le causse de Campestre, et aussi de Saint-Maurice ou de Sorbs sur le Larzac méridional.
Pour Vissec, il en va tout autrement : le chef-lieu est au fond du cirque éponyme dans la vallée (en l’occurrence la vallée sèche de la Vis) et l’essentiel de son territoire occupe les versants de la Vis. S’y ajoutent trois morceaux de plateaux : l’extrême langue sud-ouest du causse de Blandas, une portion du causse de Campestre et une partie de Larzac méridional.
Dans les deux cas, on sent la nécessité pour les anciennes communautés villageoises de maîtriser un terroir aux potentialités complémentaires :
- un morceau de plateau pour la culture dans les dépressions et pour l’élevage dans les zones incultes ;
- un versant pour le bois ou les parcours (à l’ubac) ou pour la vigne et quelques cultures de céréales (à l’adret) ;
- un fond de rivière pour les cultures sur basses terrasses alluviales (chanvre, légumes, etc.) et pour l’eau (si toutefois la rivière n’est pas sèche).
La géographie du territoire vissecol est donc à la fois très classique du milieu caussenard, par l’existence d’un finage qui associe les trois éléments essentiels à la vie d’une communauté ancienne, et très originale, par la répartition de ces éléments à partir du centre villageois.
Relief
À la différence des autres communes des causses, l’élément structurant du paysage vissecol n’est donc pas le plateau mais la vallée.
Le dénivelé entre le talweg et le plateau va en s’accentuant vers l’aval mais est en moyenne de 250 mètres ; l’altitude du plateau étant de l’ordre de 700 à 710 mètres avec des points hauts culminants entre 730 et 780 mètres.
La vallée a été creusée par la Vis et la Virenque, au cours de l’ère quaternaire (c’est-à-dire pendant les trois derniers millions d’années). Le quaternaire étant une période froide, entrecoupée de courtes « interglaciaires », l’essentiel du processus d’érosion s’est donc développé sous climat périglaciaire.
Le creusement s’est effectué dans une série de terrains sédimentaires d’âge jurassique formé de strates calcaires ou argilo-calcaires affectées par des failles.
Or, la Vis et la Virenque sont des rivières allogènes venues des Cévennes voisines : en milieu calcaire, elles provoquent une érosion chimique et mécanique forte car leurs eaux sont peu minéralisées et charrient des galets de quartz et de granit (les « albarons »).
Le relief associe donc trois types de modelé : fluvial, périglaciaire et karstique.
- Le modelé fluvial est naturellement surtout visible dans la vallée. En amont de leur confluence, la Vis et la Virenque ont un parcours sinueux mais globalement rectiligne : du nord au sud pour la Vis, du nord-ouest au sud-est pour la Virenque. Leur confluence à laquelle s’ajoute celle du vallat des Mourgues est due à la présence d’une zone lithologiquement fragilisée par la grande faille sud-ouest/nord-est qui traverse le territoire vissecol.
En aval de la confluence se développe une série de méandres encaissés dont le premier (celui des Pailhés), probablement recoupé à l’interglaciaire Riss-Wurm(c’est-à-dire, il y a environ 100 000 ans) mais peut-être avant, a été à l’origine d’une terrasse alluviale formée par le bras abandonné du méandre. C’est en ce lieu, rare espace agricole disponible en fond de vallée, que s’est installé, bien plus tard, le village de Vissec.
Le modelé fluvial est également à l’origine des terrasses alluviales récentes qui s’étirent le long du lit majeur de la rivière. Il se manifeste également sur les versants convexes de la vallée : les versants à degrés sont dus à l’érosion différentielle en fonction de la résistance des roches calcaires. En amont de la foux de la Vis, le canyon emboîté dans les calcaires bathoniens ressort aussi de l’érosion fluviale même si le mécanisme précis de son creusement n’est toujours pas l’objet d’un consensus de la part des spécialistes.
- Le modelé périglaciaire s’observe sur les versants concaves de la vallée. Il date de la dernière glaciation (Wurm) et se traduit surtout par des versants régularisés par des coulées de solifluxion argileuses mêlées de débris gelifractés (sistes) ou d’éboulis de gravité (les « gravas »dans le langage local).
À noter, cependant, que le versant sud de la vallée (l’ubac), qui fait face au village de Vissec, n’est plus régularisé car le surpâturage ovin et surtout caprin depuis le Moyen Âge y a provoqué un intense ravinement.
- Le modelé karstique est omniprésent du fait de la nature calcaire du terroir. On peut donc observer toutes les formes classiques du relief karstique, à l’exception toutefois du poljé ; mais celui de la Rigalderie, sur le causse de Blandas, est tout proche.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alzon », sur la commune d'Alzon, mise en service en 1998[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 312,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[15] :
- le « causse de Campestre et Luc », d'une superficie de 3 624 ha, fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[16] ;
- le « causse de Blandas », d'une superficie de 7 913 ha, fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[17] ;
- les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ha, un grand site régional qui entaille et sépare l'ensemble des grands causses méridionaux. Il présente deux intérêts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands éboulis et des pentes boisées de hêtraie calcicole[18] et trois au titre de la directive oiseaux[15] :
- le « causse du Larzac », d'une superficie de 29 556 ha. il fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[19] ;
- les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nécessaires à la reproduction, à l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, à différentes périodes de l’année, un grand nombre d’espèces remarquables à l’échelle européenne[20] ;
- le « causse du Larzac », d'une superficie de 29 555 ha. Ce site abrite 17 espèces d'oiseaux d'intérêt communautaire pour la plupart liées pour leur reproduction et/ou leur alimentation aux milieux ouverts (dont le Bruant ortolan, le Pipit rousseline, l'Alouette lulu, la Pie-grièche écorcheur, etc… en effectifs bien représentées par rapport à la moyenne nationale)[21] ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : les « puechs Tudès et Buisson et Serre Pelé » (394 ha), couvrant 4 communes dont 1 dans le Gard et 3 dans l'Hérault[23] et cinq ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] :
- le « causse de Blandas » (9 113 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[24] ;
- le « causse et contreforts du Larzac et Montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont 1 dans l'Aveyron, 2 dans le Gard et 30 dans l'Hérault[25] ;
- les « causses de Campestre » (3 558 ha), couvrant 4 communes dont 1 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[26];
- les « gorges de la Vis » (3 661 ha), couvrant 8 communes dont 5 dans le Gard et 3 dans l'Hérault[27];
- les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont 10 dans le Gard et 6 dans l'Hérault[28];
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Vissec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[I 1],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (62,4 %), forêts (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), prairies (4,6 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Vissec : Rivière sèche. Viro-Sicco (1084, Cartulaire de N.D. de Nîmes). Jusqu'à la fin de l'ancien régime, le nom de Vis désigne en amont du confluent de Vissec la rivière connue aujourd'hui sous le nom de Virenque tandis que celle appelée Vis actuellement se nommait alors Alzon (prononcer alzou). Virenque est la vallée et non le cours d'eau.
Visséc, Visseq ou Vissecq se retrouvent ainsi écrits dans quelques archives. Virsec en occitan.
Quelques noms de hameaux, de quartiers ou de fermes : Régagnas : terre rude. L'Espérelle : halte. Roquenouze : endroit rocheux propre aux noyers. Les Baumes : grottes. Les Pailhès : paillers. L'Escope : enfourchure de branche ou l'échoppe la boutique. La Baute : La Volte (La Boucle).
Histoire
Les premiers Vissec sont connus par le cartulaire de Gellone : Geraldi Deusde de Virsech en 1077, Geraldi en 1112, Raimundus en 1164.
Le château de Vissec (Virsec en occitan) est mentionné dès 1084. Le village n'est certainement pas situé sur l'emplacement de l'évêché mérovingien disparu d'Arisitum, Arisidium ou Arisidum (Peut faire : Aride et nous sommes à Vissec où La VIS est sèche, d'aucun l'appelle Le Vissec), comme le prétendent certains. Pourtant, un texte en latin le présente comme "l'esprit d'une source". Cette description colle au terrain. La Vis disparaît en amont du village, pour ré-apparaître en aval.
La maison de Vissec est l'une des plus anciennes et des plus considérables du Languedoc. On doit son origine aux terres et château du même nom à l'extrémité des diocèses de Lodève et d'Alais. Les anciens seigneurs de Vissec ajoutaient aux titres de leur terre, la qualité de puissants seigneurs. Ce titre fut porté par trois évêques au XIVe siècle et fut surtout illustré par la famille de Vissec de Latude.
Le 27 avril 1497, Jean de Montfaucon, seigneur de Vissec depuis son mariage avec Antoinette Millasse (Meillasse, Milhasse), Dame de Vissec, le 3 août 1458, se présente devant noble et puissant Jean Pierre, seigneur de Pierrefort (Peyrefort), Ganges et Hierle et promet de s’obliger envers lui comme le firent ses prédécesseurs aux seigneurs d’Hierle.
En 1541, Françoise de Pierre, baronne de Pierrefort et d'Hierle, femme de Jean de Boyer, seigneur de Vénéjan, vend la baronnie d'Hierle à Fulcrand de Montfaucon, seigneur de Vissec.
Le 2 novembre 1570, Jacques de Montfaucon, seigneur de Vissec, licencié en Droit, premier consul de Montpellier, président à la cour des aides de cette ville, assiste aux États généraux de la province à Beaucaire. Vissec dépend de la baronnie d'Hierle (Iherle, Hierles, Hyerle, Yrle ou Yerle), puisque les Montfaucon en sont les barons.
Fulcrand de Montfaucon, fils de Jacques épouse en 1578 Anne de Brancas, fille de André Baptiste de Brancas, seigneur de Villars, amiral de France.
Le 27 août 1628, dans le cadre de la guerre entre protestants et catholiques, le duc de Rohan donne l'ordre à Fulcran II d'Assas de raser totalement le château, les maisons du village de Vissec et le moulin de la Foux. En septembre, apprenant que la mise aux enchères du rasement n'a rien donné, il ordonne à la viguerie du Vigan d'envoyer un dénommé Carrière avec 60 soldats et 120 pionniers et maçons. Le 22 décembre 1628, Carrière réclame le paiement de tous les frais de sa troupe qui est restée à Vissec jusqu'à entière démolition. Si les remparts et les points défensifs ont été mis à bas, Christophe de Montfaucon, baron de Vissec, baron d'Hierle peut encore vivre dans ce qui reste des bâtiments. Christophe de Montfaucon fait réparer la forteresse (le Castellas) vers 1646.
Le 22 juillet 1654, Pierre de Montfaucon (1610-1675) et sa bande sont condamnés à mort par le Tribunal de Castres, mais un document[32] de 1658 tend à démontrer la manipulation des témoignages pour arriver à cette condamnation, à la suite de toutes leurs exactions (assassinats, viols, pillages, etc.). S'ajoute à cette condamnation, le 15 septembre 1655, le rasement des fortifications de Vissec et le comblement des fossés. Le démantèlement a lieu du 26 au 28 juin 1656, mais Pierre de Montfaucon (1610-1675) court toujours. Il est arrêté en 1660 et incarcéré à la citadelle de Sedan. En 1668, il est libéré grâce à l'intervention du prince de Conti, Armand de Bourbon-Conti. Le 18 février 1668, il signe un acte en son château de Vissec en faveur du prieur de Navacelle (AD du Gard : 2 E78/37). Anne-Jacquette du Faur de Pibrac (1649-1709), petite-fille de Guy du Faur de Pibrac, deuxième épouse de Pierre depuis leur mariage, le 20 février 1669, gère Vissec pour son époux, puis pour son fils Michel. Michel de Montfaucon, marquis de Vissec, baron d'Hierle réside au Vigan, mais séjourne aussi à Vissec, dans la partie du château féodal, réaménagée en manoir, confrontant au couchant la place.
L'église actuelle fut édifiée à partir de 1698, en remplacement de l'église primitive détruite en 1628,qui était dotée d'une sauveté de 30 dextres(600m²) créée par une bulle du Pape Adrien IV. À la mort d'Anne de Crouzet, veuve de Michel Marc Antoine César de Montfaucon, en 1762, Jean Alexandre de la Tour du Pin de Verclause, beau-frère de la défunte, hérite des biens et des titres de Vissec, par substitution. En 1792, les biens appartenant à Alexandre-César de la Tour du Pin, marquis de Vissec, baron d'Hierle deviennent des biens nationaux. Le château (le Castel) est pillé, on enlève toutes traces de blasons, on défonce des portes, ainsi que les parquets du premier étage. Des lots sont établis pour la mise aux enchères du domaine. Maître Jean-Jacques Capion, notaire au Vigan, les achète tous sauf un, qui est exclusivement composé de terres et qui est acheté par des habitants de Vissec[33]. Cette bâtisse fut réunie en 2000 au décès d'un autre Joseph Bourrier, propriétaire de Roquenouze.
Le château de Vissec fait l’objet d’une inscription en totalité au titre des monuments historiques depuis le [34].
Petite précision : Le château vieux dit "Castellas" (du mot "castel" signifiant "château" en Occitan suivi du superlatif "as", ancien, gros), est aujourd'hui en ruine. Il a été remplacé par le château de Pierre de Montfaucon (ref des archives du Gard : 2E78/37 ), toujours sur pied, mais construit sur des parties du vieux château.
Héraldique
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Les armes de la Commune de Vissec se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Municipalité
En 1981, Laurent Pons est élu à la suite d'une élection partielle. Il est constamment réélu depuis cette date.
Laurent Pons exerce également la fonction de 2e vice-président de la communauté de communes du Pays Viganais.
En 2008, la commune de Vissec a fait réaliser par Ariane Coissieux une Marianne en céramique : La consigne était claire, il fallait qu'elle ait de belles rondeurs, à l'image des jolies visséquoises. − http://ariane2003.free.fr/expc/marianne.html
Intercommunalité
Vissec fait partie de la communauté de communes du Pays viganais.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 67 habitants[Note 8], en augmentation de 21,82 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,9 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 27 hommes pour 36 femmes, soit un taux de 57,14 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 5,1 % | 5,1 % | 15,9 % |
Département[I 6] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 41 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (59,1 % ayant un emploi et 15,9 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 9],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 16 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 28, soit un indicateur de concentration d'emploi de 73,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 9].
Sur ces 28 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 67 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 60 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,7 % les transports en commun, 16,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Secteurs d'activités
5 établissements[Note 10] sont implantés à Vissec au [I 12]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 5 entreprises implantées à Vissec), contre 7,9 % au niveau départemental[I 13].
Entreprises et commerces
Quatre exploitations agricoles: trois élèvent des brebis, une (Les Baumes) pour le lait pour le Roquefort, l'autre (Le mas du comte) pour la viande, et la troisième (Le Camp d'Alton (prononcer Candaltou)) élève des chèvres et pratique la vente au détail de pélardons et tommes de chèvres. La Bergerie de la Baute a rejoint depuis un an, le rang des exploitations agricoles de Vissec et propose ses trois produits laitiers de brebis.
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 5 | 2 | 5 | 6 |
SAU[Note 11] (ha) | 1 210 | 804 | 1 658 | 1 366 |
La commune est dans le Causses du Larzac, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 366 ha[42],[Carte 4],[Carte 5].
Culture et patrimoine
Culture
- Agir céramique, atelier de céramistes à Régagnas (vente, expositions, formations).
Exposition
Le 21 juin 2010 est sorti le livre « Pierres et Âme » de Nicole Guy. 100 planches à l'encre de Chine sur l'habitat vernaculaire du village de Vissec agrémentés de poème de Jean-Frédéric Brun, en trois langues : occitan, français et anglais. Une présentation officielle et une exposition des originaux ont eu lieu du 7 au 23 août 2010 dans la salle des expos du château. Cette expo a reçu 246 visiteurs.
Les spéléologues caussenards les 9, 10 et 11 septembre 2011 à Vissec ont rassemblé 700 personnes. La salle des expos du château a abrité 400 lampes à acétylène pour la plus grande joie de tous les visiteurs.
Le château de Vissec a reçu une centaine de visiteurs pour les Journées Européennes du Patrimoine le 17 septembre 2016. L'Académie des Hauts Cantons y a donné une lecture à trois voix de "L'Anèl de la Serpnassa" de Jean-Frédéric Brun lu par lui-même en occitan et accompagné en français par Jordi Péladan et Madeleine Ribot-Vinas l'adaptatrice et organisatrice, devant 68 auditeurs attentifs.
Patrimoine civil
- Le four à pain du village.
- Les moulins de la Foux.
- Promenade dans le village : Le Castellas et le château Monuments Historiques depuis 2009, le four communal, la rue, nombreuses maisons à balet.
Patrimoine religieux
- Église Notre-Dame-de-la-Purification de Vissec, ou église Saint-Blaise de Vissec[43]. Construite de 1686 à 1688[43].
Randonnée
Le cirque de Vissec est traversé par plusieurs sentiers de randonnée[44] :
- Le PR de Régagnas (3,5 h)
- Le PR des moulins de la Foux (sentier botanique) (2,5 h)
- Le PR Le cirque de Vissec (2 h)
- Le GRP du Tour du Larzac méridional
Vie locale
Enseignement
L'école communale a fermé en 1968. Les enfants sont maintenant scolarisés à Alzon pour le primaire et au Vigan pour le collège et le lycée.
Associations
Une association, affiliée à la Société centrale canine a son siège social à Vissec : "Éducation canine agility causse et pays viganais".
Une seconde association, affiliée à la Fédération Archéologique et Historique du Gard a son siège social à Saint Geniès de Comolas : "les Amis du Château de Vissec".
Personnalités liées à la commune
Les premiers Vissec sont connus par le cartulaire de Gellone : Geraldi Deusde de Virsech en 1077, Geraldi en 1112, Raimundus en 1164.
- Pierre de Vissec de La Tude : première génération connue des Vissec de la Tude. Sa devise : Sisto non sistor (Vainqueur jamais vaincu).
- Guy de Vissec (d. 1324) prieur de l'abbaye de Gellone à St Guilhem le désert.
- Charles de Vissec de Latude, comte de Ganges, époux de Diane de Joannis de Chateaublanc.
- Pierre de Montfaucon, baron de Vissec, baron d'Hierle, condamné à mort le 22 juillet 1654 pour vols et pillages.
- Michel de Montfaucon, fils du précédent, 1er marquis de Vissec, baron d'Hierle.
- Jean Alexandre de la Tour du Pin de Verclause.
- Jean Henry, dit Danry, dit Masers de Latude est un prisonnier français, célèbre pour ses nombreuses évasions.
- Félix Mazauric (1868-1919), instituteur et spéléologue.
- Lucien Delpon de Vissec, journaliste et écrivain catholique (1872-1953), descendant des Vissec de Latude.
- Le poète Jean-Frédéric Brun, présent à chaque manifestation au château de Vissec qui est pour lui le centre du royaume des "Encantadas", où il raconte des "sornetas" en occitan où sont en bonne place "Peperelet" et "Turlendu".
Divers
Film tourné à Vissec
La Malédiction de Daniel Wronecki, 52 min, adaptation du Diable en sabot de Claude Seignolle, FR3, tourné à Vissec en 1971.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vissec (30353) », (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vissec » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vissec » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vissec » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Microsoft Word - tome1-orographie_tables.doc
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Vissec », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Factum pour le sieur de Montfaucon,.. baron d'Hierle et de Vissec, BnF Paris
- Bienvenue à Vissec
- Notice no PA30000075, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Gard (30) », (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Vissec - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Église Sainte-Marie . Saint-Blaise », sur Vissec, au cœur du Cirque de Navacelles ! (consulté le )
- Sentiers de découverte de la vallée de la Vis, des Causses et de l'Oiselette. Pays d'accueil touristique du viganais
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Adrienne Durand-Tullou, Vissec et son étrange rivière, Espace sud, 1995.
- Adrienne Durand-Tullou, Un milieu de civilisation traditionnelle, le causse de Blandas, Éditions du beffroi, 2003.
- Nicole Guy, "Pierres et Âme" Vissec, chez l'auteur, 2010.
- Claude Mazar, L'église de Vissec.
- Régis de Saint-Jouan, Les Formes anciennes d'un nom languedocien : Vissec, (1955).
- Vissec. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2009.
- http://vissec.free.fr/bibliographie.htm
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la mairie
- Site sur le château de Vissec
- Vissec sur le site de l'Institut géographique national
- Vissec sur le site de l'Insee
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