Saint-Guilhem-le-Désert

Saint-Guilhem-le-Désert (prononcer [sɛ̃ ɡijɛm lə dezɛʁ] ou [sɛ̃ ɡilɛm lə dezɛʁ]), ou Sant Guilhèm dau Desèrt ['sant gi.'ʎɛn daw de'zɛrt] en languedocien, est une commune située dans le nord du département de l'Hérault en Occitanie, traversée par le chemin d'Arles, l'un des chemins de Compostelle.

Pour les articles homonymes, voir Guilhem.

Saint-Guilhem-le-Désert

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Hérault
Maire
Mandat
Robert Siegel
2020-2026
Code postal 34150
Code commune 34261
Démographie
Gentilé Sauta Ròcs
Population
municipale
245 hab. (2019 )
Densité 6,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 05″ nord, 3° 33′ 02″ est
Altitude 175 m
Min. 54 m
Max. 819 m
Superficie 38,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gignac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Guilhem-le-Désert
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Géolocalisation sur la carte : Hérault
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Saint-Guilhem-le-Désert
    Saint-Guilhem-le-Désert

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le Verdus, le ruisseau de la Combe du Bouys, le ruisseau du Pontel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de l'Hérault » et les « hautes garrigues du Montpelliérais »), un espace protégé (le « Saint-Guillhem-le-Désert ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Guilhem-le-Désert est une commune rurale qui compte 245 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 962 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saute-Rocs ou Saute-Rochers ou 0.

    Faisant partie du Grand Site de France des Gorges de l’Hérault, elle entre dans le classement de l'association Les Plus Beaux Villages de France[1],[2].

    Géographie

    Accès

    Le territoire de la commune de Saint-Guilhem-le-Désert couvre près de 40 km2. Il est traversé par les routes départementales D122 et D4[3].

    Les villes les plus proches sont : Ganges, ville proche de la source de l'Hérault à environ 35 km au nord-est ; Montpellier (via Montarnaud et Aniane) à 35 km au sud-est ; Gignac à 15 km au sud ; Saint-André-de-Sangonis à 12 km au sud-sud-ouest ; et Lodève (via A 75, Gignac et Aniane) à 35 km à l'ouest.

    Situation, description

    La commune est située aux confins du Massif central, dans la moyenne vallée de l'Hérault, au nord du département du même nom. C'est une zone montagneuse formée par le prolongement de la montagne de la Séranne et de la montagne de la Sellette à quelques kilomètres des Garrigues de la plaine du Languedoc[3].

    Le village a conservé un aspect médiéval.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie

    L'Hérault et le canal d'irrigation de Gignac bordent la commune au sud-est. Les autres principaux cours d'eau arrosant la commune sont le Verdus, le ruisseau de Font-Basse dont une partie sert de limite de commune au nord, le ruisseau de la Combe des Arboussets (au nord-est) et le ruisseau de la Combe de Brunan au sud. De nombreux autres ruisseaux plus petits irriguent le territoire (ravin de Coste Vieille, ruisseau des Poujols, etc.)[3].

    Communes limitrophes


    Communes proches de Saint-Guilhem-le-Désert.
    Hameaux

    Les Lavagnes, l'Estagnol et les écarts du mas de Faissas, de Tourreau, de Lapourdoux, d'Agre, de l'Arbousier[3]. Seule la maison forestière des Plos est habitée.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[4].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 969 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montarnaud », sur la commune de Montarnaud, mise en service en 1980[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 869,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 38 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[13], à 15,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « Saint-Guillhem-le-Désert », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 250,5 ha[18].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • les « gorges de l'Hérault », d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[21]

    et un au titre de la directive oiseaux[20] :

    • les « hautes garrigues du Montpelliérais », d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23] :

    • le « massif du Roc de la Vigne et plaine de Lacan » (1 314 ha), couvrant 3 communes du département[24] ;
    • le « mont Saint-Baudille » (550 ha), couvrant 4 communes du département[25],
    • la « vallée du Verdus et cirque de l'Infernet » (316 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] :

    • le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[27] ;
    • le « massif des gorges de l'Hérault et de la Buège » (21 342 ha), couvrant 17 communes du département[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Guilhem-le-Désert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[I 1],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme « dau Desèrt » date de l'époque où le terroir était dévégétalisé par les pratiques d'élevage des trop nombreux habitants du bourg. Toute forme de végétation avait un emploi pour l'alimentation du bétail ou le chauffage. Ces pratiques paysannes de subsistance ont duré jusqu'au début du XXe siècle, puis la déprise agricole intervint du fait de l'exode rural, laissant la végétation pousser à nouveau alentour.[réf. nécessaire]

    Histoire

    En 804, le comte de Toulouse et duc d'Aquitaine saint Guillaume (Guilhèm en langue d'oc) fonde une abbaye dans un lieu de la vallée de l'Hérault alors à l'écart de toute présence humaine, un « désert », le vallon de Gellone. L'abbaye est appelée abbaye de Gellone, ou, après sa mort en 812, abbaye de Guillaume, et devient l'abbaye de Saint-Guilhem après sa canonisation en 1066.

    La relique d'un morceau de la vraie croix attire la dévotion de nombreux pèlerins et l'abbaye devient une étape très importante de pèlerinage. Une agglomération se développe autour de l'abbaye.

    Au Moyen Âge, l'abbaye se trouve sur le territoire du diocèse de Lodève alors que l'abbaye d'Aniane, toute proche, fondée vers 782 par un proche de Guillaume, relève du diocèse de Maguelone.[réf. nécessaire]

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Verdus-le-Désert[32].

    Le village a été classé le deuxième Village préféré des Français en 2012 parmi les 21 autres villages présents dans la compétition.[réf. nécessaire]

    Blasonnement

    Les armoiries de Saint-Guilhem-le-Désert se blasonnent ainsi :

    d'azur à une crosse accompagnée de deux lettres capitales, S à dextre et G à senestre, et senestrée en chef d'une étoile, le tout d'or


    Politique et administration

    Mairie
    Rue de Saint-Guilhem-le-Désert.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Jacques Andrieux - -
    2008 2020 Philippe Machetel MoDem puis Professeur de faculté
    2020 En cours Robert Siegel   Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Selon la classification de l'INSEE, Saint-Guilhem est une commune rurale qui ne fait partie d'aucune aire ou espace urbain, bien qu'elle soit adjacente à l'aire urbaine et à l'espace urbain de Montpellier[I 4].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2019, la commune comptait 245 habitants[Note 9], en diminution de 5,77 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    754800962920849876868925914
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    891895849832821765716678582
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    536569541404427363348270250
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    261229274236190245241243263
    2014 2019 - - - - - - -
    259245-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les listes nominatives de recensement de population ont été numérisées et sont consultables en ligne sur le site des Archives départementales de l’Hérault[36].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 127 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 230 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 780 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]10,3 %12,4 %17,3 %
    Département[I 8]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 165 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (59,9 % ayant un emploi et 17,3 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 104 emplois en 2018, contre 102 en 2013 et 99 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 106, soit un indicateur de concentration d'emploi de 98,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,7 %[I 11].

    Sur ces 106 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 55 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 52,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 24,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2220171
    SAU[Note 12] (ha)110887914

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 14 ha[39],[Carte 4],[Carte 5].

    Secteurs d'activités

    90 établissements[Note 15] sont implantés à Saint-Guilhem-le-Désert au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble90
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    88,9 %(6,7 %)
    Construction22,2 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    6774,4 %(28 %)
    Activités immobilières44,4 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    55,6 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    11,1 %(14,2 %)
    Autres activités de services33,3 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 74,4 % du nombre total d'établissements de la commune (67 sur les 90 entreprises implantées à Saint-Guilhem-le-Désert), contre 28 % au niveau départemental[I 15].

    Tourisme et activités

    Randonnées et activités de pleine nature

    Saint-Guilhem-le-Désert et le cirque de l’Infernet (au fond) vus du belvédère du Berger.
    Restes de l’église Saint-Laurent.

    De nombreux chemins, pistes de défense de la forêt contre les incendies (DFCI) et sentiers sillonnent la commune, entre les gorges de l'Hérault et la montagne de la Séranne[3]. C'est une zone karstique qui abrite de nombreuses grottes et avens comme la grotte ouverte au public : la grotte de Clamouse, qui se trouve dans la ville d'à-côté (Saint-Jean-de-Fos).

    La via Tolosa du chemin de Compostelle traverse les monts de Saint-Guilhem par le GR653[3].

    Le chemin dit de Saint-Guilhem est un ancien chemin de transhumance au départ de la cité médiévale et remontant au nord vers les hauts plateaux de l'Aubrac. Il emprunte plusieurs sentiers de grande randonnée (GR) jusqu'à Aumont-Aubrac.

    L'ensemble du massif est classé Natura 2000. On pratique toute l'année la randonnée pédestre, la spéléologie, et le canoé-kayak. Le vélo tout terrain (VTT) n'est autorisé que sur les pistes DFCI (interdiction sur les sentiers étroits ou monotraces).

    Concerts et festivals

    L'été, l'abbaye de Gellone et la chapelle des Pénitents à Aniane, sont les lieux d'accueil de concerts, en particulier ceux des Rencontres Musicales de Saint-Guilhem-le-Désert[40].

    Fête médiévale

    Chaque année, le premier dimanche de juin, le bourg retrouve ses couleurs d'antan avec une fête médiévale.

    Lieux et monuments

    • Saint-Guilhem-le-Désert, le site des abords du village et le cirque de l’Infernet ont été classés pour préserver leur caractère historique et pittoresque.
    • Musée lapidaire installé dans l'ancien réfectoire de l’abbaye. La collection de sculptures du cloître, les sarcophages de saint Guilhem et de ses sœurs, Albane et Bertrane[41], ainsi qu'un film retraçant l'histoire de l'abbaye et de la reconstruction d'éléments du cloître à partir des travaux du laboratoire MAP du CNRS y sont exposés.
    • Château du Géant, éléments de fortification et de défense du bourg avec sa légende de la pie[42].

    Monuments historiques classés

    • Ancienne abbaye de Gellone, joyau de l’art roman, classée monument historique ainsi que son église, l’orgue de 1789, le cloître et le maître-autel du XVIIIe siècle
    • Vestiges de l’église Saint-Laurent du XVIIe siècle, maintenant maison communale[43].
    • Tour dite des Prisons du XVIIe siècle, tour carrée, haute d’environ 14 mètres.
    • Maison romane du XVIIe siècle, près de l’église.
    • Ancien moulin de l'abbaye, du XVIIe siècle, avec sa grosse meule double encore conservée.

    Aux alentours

    Galerie

    Vie de la commune

    Jumelages

     Campins (Espagne) Catalogne. Ce jumelage est lié au fait que les deux populations honorent le même patron saint Guilhem.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [Alzieu 1991] Gérard Alzieu, « La suppression du titre abbatial de Saint-Guilhem-du Désert et de la juridiction quasi épiscopale dont jouissait son abbé sur le val de Gellone », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 7-8, 1991-1992, p. 133-140 (résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
    • [Alzieu 1993] Gérard Alzieu et Bernard Homps, « L'autel roman de Saint-Guilhem-le-Désert », Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, vol. 21, , p. 27-38.
    • Association Les amis de Saint-Guilhem-le-Désert, Saint-Guilhem-le-Désert au Moyen Âge : nouvelles contributions à la connaissance de l'abbaye de Gellone (table ronde, mai 1995), Montpellier, Les Amis de Saint-Guilhem-le-Désert, , 288 p..
    • Association Les amis de Saint-Guilhem-le-Désert, Saint-Guilhem-le-Désert et sa région, Aniane, Les Amis de Saint-Guilhem-le-Désert, , 200 p..
    • [Barral & Lauranson 2004] Xavier Barral i Altet et Christian Lauranson-Rosaz, La Fondation de l'abbaye de Gellone, l'Autel Médiéval (actes de la table ronde d'août 2002), Association Les amis de Saint-Guilhem-le-Désert, .
    • [Borg 1995] H. Borg, Causses et garrigues guide Franck, éd. Didier Richard, .
    • [Bouché & Joly 2007] Félicie Bouché et Aude Joly, « Jean-Marie Amelin (1785-1858) à Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault) », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 37-38, 2007-2008 (résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
    • [Brichet 2003] Robert Brichet, « Mise en valeur de Saint-Guilhem-le-Désert : chronique des monuments historiques », Cahiers d'Arts et traditions rurales, Montpellier, Arts et traditions rurales, no 16, 2003-2005.
    • [Carles 1945] M. Carles, « Folklore de Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault) », Folklore, Carcassonne, vol. 6, no 3, , p. 43-52.
    • [Caumont 1993] D. Caumont, Monts et Grottes de Saint-Guilhem-le-Désert, La Ravoire, éd. Gap, .
    • [Caumont 1993] D. Caumont, La Grotte du Sergent : Monts de Saint-Guilhem (monographie), éd. CLPA, coll. « Explokarst » (no 2), , 72 p..
    • [Colby-Hall 1999] Alice Colby-Hall, « Nouvelles remarques sur le sceau conventuel de Saint-Guilhem-le-Désert au XIIIe siècle », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 30-31-32, 1999-2000-2001, p. 27-29 (résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
    • [Colby-Hall 2007] Alice Colby-Hall, « Chant grégorien et liturgie latine et occitane dans un manuscrit méconnu de l'abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 37-38, 2007-2008, p. 23-32 (résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
    • [David 1994] Pierre David, « L'autorité de l'abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert contestée dans sa seigneurie : contribution à la connaissance de Saint-Guilhem-le-Désert au XVIIIe siècle », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 10, , p. 65-68 (résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
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    Fonds d'archives

    Filmographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
    15. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    • Cartes
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